Alone in the dark
Rien à voir avec le classique d’horreur de 1986 !! Ni avec la franchise des "Vendredi 13"…et l'on aurait presque souhaité ce film d'être un lointain remake officiel ou officieux de la cultissime mauvaise franchise ricaine au vu du résultat.
Non, ce "Malam Jumat Kliwon" fait malheureusement partie de cette série de films de 2007 / 2008 à tenter de surfer sur le succès des "Suster N/gesot", dans lequel un groupe d'amis se retrouve coincés / à explorer les sombres couloirs d'une bâtisse historique…Mais si dans les films d'hôpitaux, cette séquence d'exploration dans un noir quasi absolu ne comptait que quelques minutes, ici (comme dans "Lawang Sewu" d'Arie Azis), c'est tout le film…
On démarre donc par l'habituelle séquence de sortie en boîte durant laquelle des ados insouciants se saoulent et droguent à fond avant de prendre leurs voitures de sport…sauf que cette fois, ils vont se planter lamentablement dans le décor, juste à l'endroit où 17 ans plus tôt une femem est morte dans d'atroces souffrances. Il fait noir, on ne distingue déjà plus grand-chose et cela n'ira pas en s'améliorant, quand ils vont entrer un ancien hôpital désaffecté, qu'ils vont écumer de long en large sans que rien ne se passe – ou si peu.
Renseignement pris, ce n'est pas mon DVD qui déconne, mais effectivement le film qui avait été sous-exposé. A l'époque NAyato (qui signe ici sous son pseudo de Koya Pagayo) expérimentait encore la camera numérique et ne disposait d'aucun budget pour tourner ce film, donc les producteurs devront se satisfaire de ce film largement sous-exposé. De toute façon, personne ne s'en soucie: on dira que plus c'est noir, moins on verra la pitoyable prestation des acteurs et le manque d'inventivité des maquilleurs pour le méchant "fantôme"…et aux pauvres spectateurs soit de s'esquinter les yeux à tenter de voir quelque chose…ou d'en profiter pour piquer du nez ou bécoter son voisin / sa voisine. De temps à autre, une ombre traverse rapidement l'image, l'interprète – qui s'est EVIDEMMENT isolé des autres pour on-ne-sait-quelle-bonne-raison, alors que tout le monde meurt les uns après les autres – crie très fort, une fois, deux fois, trois fois avant d'être dégommé comme ses collègues. Ce n'est pas la première, ni la dernière fois que le cinéma indonésien (ou même Nayato) nous fera ce coup…alors…patience jusqu'au prochain navet du genre !!
