Chorégraphies de bon niveau.
Les combats, même s'ils sont très "vieille école", sont la meilleure raison de voir ce film. Le premier est d'ailleurs un morceau de choix avec la démonstration de
KWAN Tak-Hing, Samo assure ensuite le reste du film avec des performances physiques toujours étonnantes pour son gabarit et est bien entouré pour ce qui est des rôles secondaires. Le scénario est classique et sans surprise, il nous donne l'occasion de constater une fois de plus qu'il est difficile à Samo d'être crédible dans les moments tragiques sans que cela ne mette pour autant en cause ses qualités d'acteur.
Comédie efficace, bon kung-fu, un spectacle réussi
The Magnificient Butcher est un Yuen Woo-Ping de qualité, mais qui ne rivalise ni avec le meilleur de son réalisateur, ni de son acteur principal (Samo Hung). L'ensemble reste de très bonne qualité, avec un bon équilibre entre comédie et kung-fu, mais il manque tout de même un petit quelque chose au scénario pour passer dans la catégorie supérieure.
Vous me direz, Iron Monkey, il n'y a pas plus de scénario. Certes, mais le kung-fu est tout de même un cran au-dessus, plus 90's que 70's, donc avec des chorégraphies très naturelles, plus que celles de ce film encore un peu trop sous influence des années Shaw Brothers. Cela reste du bon kung-fu bien sûr, c'est bien meilleur que n'importe quel Chang Cheh ou Wang Yu. Mais on a fait mieux depuis, et même s'il faut relativiser vu l'âge du film, les fans veulent du bon kung-fu, peu importe l'année. Surtout que le scénario se montre efficace niveau comédie, mais d'un conformisme un peu gênant. Il n'y a rien de vraiment nouveau ici, encore des histoires de vengeance. Il n'y a même pas la touche sadique à la Samo Hung pour surprendre un peu. La réussite de l'aspect comédie cantonaise sauve donc le film d'un réel ennui lors des scènes hors combat.
Au niveau casting c'est assez fourni comme toujours à l'époque, on regrette juste un peu que Yuen Biao ne puisse pas faire plus étalage de ses talents, de même que Twan Tak-Hing qui est épatant pour le peu de temps qu'il a à l'écran. Samo fait du Samo, càd avec une sacré efficacité que ce soit au niveau comédie ou combat. Techniquement parlant le film est assez plaisant à regarder, avec sa photographie assez neutre et sa musique très enjouée, typique des premiers kung-fu comédies. On peut donc classer le film dans le groupe "B" des kung-fu, et le considérer tout comme Iron Fisted Monk comme un des prédécesseurs des plus grands kung-fu non câblés tel que Prodigal Son. Conseillé donc pour le fans, les autres devant plutôt s'intéresser au groupe A.
Yuen Woo Ping, Samo Hung et Kwan Tak Hing. Une légende : le kung-fu.
Que dire de plus qui n'ait pas déjà été dit ou qui ne soit pas connu ? Magnificent butcher est un énorme classique de la kung-fu comédie, point à la ligne. Woo Ping laisse libre court aux élans masochistes de Sammo et utilise le légendaire Kwan Tak Hing (interprète original de Wong Fei Hong) comme passage de témoin d'une époque à l'autre. Dommage qu'il soit moins présent que dans
Dreadnought car il est encore une fois impérial et en pleine forme malgré son âge. Plus réaliste et classique que les futurs délires que sont Dreadnought et
Miracle fighters, Magnificent Butcher garde finalement la cohérence nécessaire et un bon équilibre kung-fu / comédie qui le rend passionnant. Tous les stades de l'apprentissage sont respectés et au savoir de Woo Ping se greffe la patte "Hungienne", ce sadisme, ce goût pour la souffrance qui lui vient de son enfance et ne peut s'empêcher de transpirer dans tous ses personnages. L'élève malmené, tourmenté, blessé, se relève plus fort, voltige et frappe sous la direction d'un Yuen Woo Ping toujours plus inspiré, véritable métronome qui atteint là le sommet de l'époque. Un très grand kung fu, c'est tout.
High level
Moins définitif que "Drunken Master" (avec Jackie Chan) ou original que "Tigre Blanc" (avec Yuen Biao), "Le Héro Magnifique" n'en demeure pas moins d'une redoutable efficacité chorégraphiquement parlant. Les combats sont nombreux et excellents dans l'ensemble. En revanche, à mes yeux, le premier est plus équilibré et ménage des temps mort (comiques ou dramatiques) plus efficace que le métrage qui nous intéresse ici et le second s'avère moins classique par ses étranges "touches" à la limite du fantastique. "Magnificent Butcher" aurait mérité d'être "raboté" d'une dizaine de minutes (notamment sur la longue séquence en milieu de film où plusieurs personnages mangent chez Wing le boucher incarné par Samo Hung). Reste un rythme très (trop ?) soutenu, quelques scènes humoristique sympa et un casting investi. La longue chorégraphie voyant Wong Fei-Hung affronté le père du méchant en "battle calligraphique" est formidable.
Un méga classique que j'ai vu très tardivement, pas plus tard qu'aujourd'hui!
Mené d'une main de maître, alternant combats titanesques (le combat calligraphié avec Kwan Tak-Hin au début est génial) et pointes d'humour, avec quelques scènes plus sombres, c'est vraiment un excellent film !
Hung Woo-Ping
Yuen Woo-Ping ou l'existence d'un réalisateur neutre, qui sait s'effacer, respirant l'humilité. Un Homme souvent sans univers propre, sachant tel un poisson-pilote suivre les aspirations de ses accolytes du moment.
Phagocyté pour autant le Yuen ?! En l'espèce, oui et non.
En effet, la vision du "Héros Magnifique" le prouve. La quasi-totalié du fond même du film sent le Samo Hung à plein nez (tout comme "Drunken Master" et "Eagles Shadow" prenaient l'aspect polissé d'un Jackie Chan). La trame également s'avère Hungienne.. Viols, trahisons, humiliations sévères, tabassages d'handicapés, absence de codes.. tout est bel et bien là.
Yuen Woo-Ping le sait, et préfère par précaution se passer du Maître intouchable (Kwan Tak-Hing, un symbole, qu'il vaut mieux ne pas laisser entre les mains de certains gros). Sa fabuleuse démonstration martiale achevée, aucune autre alternative que celle du départ (la sagesse ne doit en aucun cas voir ce qui va suivre). Une Kung-Fu Comedy ne pouvant se continuer sans représentant de la maîtrise, Mendiant So prendra le relai dignement, bis-ement. Lui aimera la violence et le non respect des règles, lui seul prendra un malin plaisir à enseigner dans la souffrance (le tout teinté d'humour, cela va de soit) ses techniques martiales au jeune Boucher, non plus disciple de la vertu mais celui de la vengeance (il y était de toute façon prédisposé, n'oublions pas l'acteur qui l'incarne).
Dans un pur élan, l'Intouchable en viendra à soutenir le jeune dissident lors du combat final.. La différence outrancière se trouve acceptée.. Ultime sagesse.
Néanmoins, rélèguer Yuen Woo-Ping au simple rang de faiseur servile serait la preuve d'un goût prononcé pour l'ineptie et la cessité. L'Homme n'aspire pas à la création d'un fond propre, récurrent, par manque de profondeur ou d'autorat. Non, sa motivation s'avère simplement toute autre.. C'est l'imagination (dirait gaiement Bob l'Eponge).. Oui, l'imagination, autrement appelée fantaisie, caractérise pleinement le cinema Pingien ("Miracle Fighters", Kung-Fu Comedy particulière s'il en est, s'avère l'exemple le plus frappant).. Chez-lui, le geste prévaut sur le discours (ou se retrouvent tous deux en osmose parfaite), les corps parlent, s'expriment dans un charabia physique parfois incompréhensible, toujours du meilleur effet, à la pointe de la créativité. Le "Héros Magnifique" ne peut, dès-lors, être intégralement cité en exemple (citons, tout du moins les scènes du Chat....). Qu'importe, le film n'en ressortira pas moins somptueux, pas moins interessant.
Sacré Yuen, magnifique Yuen.
The Magnificent Sammo
Ce film de Yuen Woo Ping est tellement impur et écartelé, que l'on pourrait croire que Sammo Hung est derrière la caméra, mais non il est devant...
Du grand chorégraphe-réalisateur Yuen Woo Ping, il reste les chorégraphies, l'humour bon enfant et quelques emphases ça et là, on reste tout de même dans l'optique d'un grand film de kung fu dans la plus pure tradition du genre avec des combats spectaculaires.
La présence du vétéran Kwan Tak-Hing comme passage de témoin entre deux générations, celle des joutes figées et décortiquées d'une époque révolue et son basculement dans une ére du montré avec de la chorégraphie millimétrée par un maître du tout meilleur, héritier du grand maître Liu Chia Liang d'une respecteueuse continuation, la droite lignée, aujourd'hui "master of the world".
La présence de Sammo Hung est une invitation à la déconne grossière, il est cet être torturé, masochiste, poupon joufflu aux réactions d'enfants pachyderme catapulté héros malgré lui dans des histoires de frappe.
Encore une fois, héros de grâce, il voltige et caracole avec toute sa classe. Sacré Sammo, inimitable, irremplaçable, ce mafflu à ce qu'aucun avant lui et certainement après lui ne possède, presque irrévérencieux, son physique mal équilibré ne le prédestinait certainement pas aux arts de l'acrobatie, pourtant il en est et pas des moindres.
Ce Magnificent Butcher est un classique du genre, n'ayons pas peur des mots... tout y est, la trame classique, cent fois ressassée, mais quasi obligatoire, à base de vengeance, d'éducation par une tierce personne, et de final dans la douleur.
La présence de Fung Hak-On, le tueur-violeur de service des comédies kung-fu labellisées Sammo renforce ce sentiment d'être dans un film de Sammo lui-même.
Tout y est, la vulgarité dans tout ce qu'elle a de plus noble (sic!!!), l'explosion de violence imminente d'un scénario qui n'était pourtant pas prédisposé à la supporter, une réalisation ultra-classique faîte de plusieurs actes concassés dans un maelstöm irrévérencieux, passant de la comédie, disons le assez niaise, à la kung-fu touch' dans laquelle Sammo Hung brille d'autant plus.
Du burlesque au tragique cet excellent film est un passage quasi-obligatoire pour l'amateur du genre.
samo pas sumo pour un rond!......
le duo ping-hung fonctionne à merveille... et même tout aussi mieux que ping-chan.... le combat final est un pure moment de jouissance et samo nous offre une démonstration martial des plus bluffantes....ce combat vient, pour moi, se placer en deuxième position des plus beaux combats ( purement martial, donc sans cable ou presque) derrière le drunken master 2 de chan bien sûr....
Excellent
Dans la lignée de Drunken Master (Jackie Chan), Dreadnaught (Yuen Biao), Samo hung nous donne un apercu de son talent. On s'extasie devant ses prouesses physiques et on se réjoui de ses aventures. Très bon kung fu comédie.
Un film d'arts martiaux pour les fans d'arts martiaux
Peut-on voir cet objet comme un "vrai" film, une oeuvre qui fonctionne autant sur la forme que sur le fond? Non, Magnificient butcher comme bien d'autres films de la meme epoque est une démonstration,un documentaire, un simple spectacle martial. Mais quel spectacle n'est-ce pas...
le duo yuen woo ping(derriere la caméra) et samo hung (devant) fonctionne a merveille
ce film est une merveille, et en prime je l'ai vus sur le dvd hk legends qui est de grande qualité. les chorégraphies de samo et ping sont millimetré et le scenario tiens la route. film de 1979 mais pas grave ,il y a quelques films qui ont 20 ans de plus qui n'arrive pas a la cheville de ce film ci. un must
20 décembre 2001
par
jeff
Une excellente kung fu comedy, plus proche du style Samo que du style Woo Ping.
On sent en effet la grande influence qu'il a du avoir sur le tournage, ne serait ce que dans le ton très sombre de certains scènes, et la violence parsemée de ci de là. Les combats sont nombreux, variés, très techniques et spectaculaires. Ils sont effectués à la perfection par des pratiquants qui savent ce qu'ils font, et chacun essaie de surpasser l'autre. L'humour est également très présent, ce qui fait que le rythme reste soutenu pendant presque tout le film. On regrettera que les compagnons de Samo ne soient pas plus présents, et pour une fois, la transparence de Wei Pai.
La trame, si elle reste on ne peut plus classique, permet quelques débordements impressionnants, comme cette scène magnifique où Samo va détruire Fung Hak on, peu chorégraphiée, mais oh combien intense! On notera également une scène de calligraphie de toute beauté, où Kwan Tak Hing impose son immense charisme, et un combat splendide entre Yuen Biao (qui double un peu tout le monde dans le film) et LAm Ching YIng, tout deux au mieux de leur forme. Seul Fung Hak on semble un peu HS, il se bat peu et est, bizarrement souvent doublé. Cependant, le divertissement reste spectaculaire, à voir pour tous les fans de kung fu et de Samo!