animation superbe mais scénar sans intérêt qui se résume à une course poursuite.
Bon petit plaisir que ce film Lupin tout de même, surtout comparé au mauvais
La légende dorée de Babylone, avec de l'action non stop dans la droite lignée des moments classiques de la série, mais bien relevés par une excellente animation dynamique et un clan de ninjas et de guerriers samouraïs qui font plaisir, accompagnés d'un bon wagon de pièges en tout genre et de cette drogue hallucinogène qui offre de bon délires supplémentaires. Dommage que l'histoire ne sorte jamais de cette course poursuite du début à la fin mais le chara design rondouillard, la fraîcheur des couleurs, la légèreté et surtout le dynamisme fidèle au poste de l'ensemble garantissent un agréable moment.
Le Clan Fûma (et toussa très fort après)
Cet épisode-film est plutôt bien rythmé, même s’il aurait mérité d’avantage de temps morts pour souffler un peu. L’entrée en matière est excellente. Ca démarre avec une partie de rugby endiablée autour d’un vase sacré, puis continue avec la découverte d’un inspecteur Lacogne en moine bouddhiste, le crâne rasé, en prière, tentant tant bien que mal de redonner un sens à sa vie depuis qu’il a cru voir mourir Edgar. Mal vu, mais bien vu, car lorsque Lacogne se rend compte que tel n’est pas le cas, ses yeux s’illuminent de joie quelques secondes, un instant rare et précieux avant qu’il ne reparte, comme d'hab, à la chasse de son gentleman cambrioleur favori. Et là: poursuite en bagnoles homérique où cinquante voitures de flics traquent le pot de yaourt de la bande à Lupin pendant cinq bonnes minutes. Ca s’enchaîne ensuite non-stop jusqu’au générique de fin. L'oeuvre est malheureusement tirée vers le bas à cause de cette formule répétée sans cesse, qu’elle soit appliquée à un simple épisode de la série ou à un long métrage:
Butin à voler, Lacogne aux aguets, Edgar en action, Traître aux environs, Poursuites et enfin... bah tiens y’a plus rien !. Ajoutons à cela que l’érotisation habituelle de Magali est cette fois assez nulle, sauf à la rigueur quand elle enfile sa tenue de motarde. Le character design féminin est assez ingrat, les deux seules filles du métrage ne sont pas suffisamment bien mises en valeur. Pour ce qui est du clan Fûma, non ils ne mourront pas tous d’un cancer du poumon, Edgar et ses potes s’en chargeront eux même, avec l’aide d’un vieux temple dans les tréfonds duquel se trouve un trésor protégé par des pièges cruels bien retords. Spéciale dédicace à cette drogue occasionnant des illusions bien sympas, nous permettant d’obtenir notre dose de zombis du jour (bonjour !). Tout ceci aboutit à un final convenu et expédié en deux temps trois mouvements, notons juste cette scène amusante où notre escroc favori simule un détonateur avec un simple briquet pour sauver sa peau. Marchera, marchera pas ? Un indice s’inscrit en bas de votre écran:
Il n’y a pas de Fûma sans feu.