KITAMURA nous ressert son plat favoris: le trip en huit clos. le métrage ne dure que 40 minutes mais ca passe pas très vite non plus, toujours ce rythme lent et cette tension sous jacente, une bande son dark, des acteurs pas folichons, bref les ingrédients habituels qui font de LONGINUS encore un autre plat artificiel sans saveur très développée mais qui se mange sans problème pour les fans. on sent néanmoins que KITAMURA doit changer de recette ou y ajouter autre chose pour le prochain repas, sinon gare à l'indigestion (ce qui arriva à pas mal de monde lors de sa première tentative). un plat tiède mais familier.
La lance ensanglantée
Pause récréative entre deux blockbusters ("Sky High" et "Godzilla") et déclinaison de ses précédents "courts formats "Aragami" ou "The Messenger" (et également du principe du "huis clos"), "Longinus" reste dans la lignée de ses productions. Soit un univers extrêmement graphique, duquel transpire la fascination du réalisateur pour les mangas et les bonnes séries B. L'esthétique est donc une nouvelle fois particulièrement travaillée, décors et costumes – bien que souffrant visiblement d'un budget limité, se rapprochant parfois du cinéma fauché d'un Albert Pyun – instaurant immédiatement une ambiance post-apocalyptique et imaginaire. Les personnages principaux sont une nouvelle fois des parfaits anti-héros aux emprises avec une réalité surnaturelle (destructrice).
"Longinus" prolonge également le cinéma immédiatement identifiable de son réalisateur: posé (rythme trop lent) et poseur (personnages tellement "cool", qu'ils en deviennent risibles; des cadrages typiques de la bande dessinée). Certains dialogues puérils (le monologue du médecin en début du métrage) ralentissent davantage l'action, qu'ils ne servent l'intrigue et la rapide conclusion du film déçoit forcément en vue de l'attente créée.
Par ailleurs, Kitamura doit également supporter le lourd fardeau d'être irrémédiablement renvoyé à son premier "Versus" (comme Sam Raimi du temps de son "Darkman" à ses premiers "Evil Dead…) et de décevoir les fans de sa première heure par le manque d'action.
Reste un honnête moyen-métrage de série B, une sorte de parfait épisode pour le compte d'une série à la "Contes de la crypte" et terrain d'assouvissement pour le foisonnant univers graphique de son réalisateur porté sur grand écran – sans doute avant tout pour son propre plaisir.
Dans le rôle du mystérieux homme à blouson de cuir (guerrier malicieux, mais qui ne sait pas tenir un fusil à bout de bras sans trembler sous le poids de l'arme), Atsushi Sakurai, chanteur du groupe "Buck-Tick", dont on peut juger la qualité vocale en écoutant la chanson interprété par ses soins au générique final.
tout simplement MAUVAIS
je confirme les dires de Koalaurent.... ce film est tout simplement mauvais...aucun interet a voir ...
J'ai toujours aimer les films qui se deroulent à huis clos, et j'avais apprecié aragami ou encore heat after dark mais la c'est vraiment loin d'etre aussi bon...
...Un conseil passer votre chemin
Quand KITAMURA fait un film de vampires, le navet ne se fait pas attendre...
"Longinus", c'est finalement 40 minutes qui passent très lentement ; je n'ose même pas imaginer une version de 1h30. KITAMURA Ryuhei décide une nouvelle fois de prendre une bande d'acteurs assez mauvais, mais qui ont "la classe" comme on dit. Le résultat d'un casting comme celui-ci ajouté à un scénario de mauvaise SF, ça donne un film navrant, pathétique... sans aucun intérêt. Pas même l'ombre d'un léger divertissement, ni même de chorégraphie pour les fans de combats, bref rien de rien.