L'attaque des sangsues tueuses venues de l'autre espèce
Ah…Le genre fantastique, où tous les coups sont permis…Mis à part des crocos, requins, oiseaux et serpents tueurs, on aura droit également à des créatures plus surprenantes, telles que des abeilles, cafards ou même crapauds dans le britannique "Frogs"…
L'Indonésie suit donc dans la même mouvance en nous sortant des "sangsues" dans le cadre des populaire films de magie noire de l'époque…
Comme dans beaucoup de productions similaires de l'époque, le film s'ouvre par l'intervention d'un shaman, qui va jeter un maléfice sur un cortège de jeunes mariés et de leurs proches, qui vont être attaqués par des sangsues et succomber à leurs blessures…
Enter Hany et Nurdin, deux jeunes tourtereaux très épris l'un de l'autre…J'en veux pour preuve cette série d'interminables séquences où ils batifolent sur l'herbe, dans l'eau, dans les montagnes…Sauf que papa n'est pas tout à fait d'accord, surtout qu'il a déjà promis la main de sa fille au vil Hendra, à qui il doit de l'argent
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Hendra tente d'approcher Hany et devant son refus va tenter de l'hypnotiser pour meiux pouvoir abuser d'elle...sauf que tout ne se passe pas comme prévu.
Tout part en couilles à la 40e minute du film: Hendra, fou de rage, que Nurdin ait quand même épousé Hany, va voir un shaman, qui va décrire une drôle de danse, s'envoyer (littéralement) en l'air avant de lâcher une poignée de sangsues enragées sur un pauvre mouton, qui termine à moitié liquéfié…Ce tour de passe-passe réussi, le shamn va lâcher ses sangsues sru Nurdin, qui ne vont pas le liquéfier comme le mouton, mais s'introduire par non nombril pour le pourrir de l'intérieur.
Nurdin va donc devenir l'enjeu de l'habituelle bataille des exorcistes avec une femme sorcière tentant de faire sortir la sangsue, tandis que le shaman le contrôle (et attaque la vieille) à distance, jusqu'à la tuer; ce qui vaudra une scène peu ragoutante d'une sangsue ressortant part nombril, puis par bouche, comme seuls les indonésiens savaient les réaliser à l'époque…Une scène, qui n'est absolument rien en comparaison de la scène d'une victime du cortège au début, où la sangsue fait littéralement ressortir un œil de son orbite pour pouvoir s'extraire du corps !!
Rébonissement: Nurdin refile une sangsue à Hany en bouche à bouche.
Tout le village est ensuite contaminé dans des scènes de plus en plus burlesques, où une grosse dame notamment cherche à contaminer un petit maigrichon en le traquant inlassablement, jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Les villageois font alors appel à Ibrahim, qui va combattre le méchant shaman à distance, ce qui vaudra encore le plaisir de voir des yeux crevés par deux sangsues du shaman + la purge de Nurdin…
L'historie se terminera ATTENTION SPOILER par le mea culpa du papa à la mine déconfite avant la brusque apparition de l'habituel mot "Tammat (fin)" sur fond de musique disco.
Une bien belle bisserie, qui semble toute entière dédiée à notre ami DRELIUM, mais que j'ai déjà hâte de me re-mater, rien qu'à écrire cette critique. J'aime le cinéma des années 1980 (et ce n'est même pas une production RAPI).
