Manimâle
Difficile de maintenir l'excellence (de l'effet surprise) du précédent épisode, surtout, que le budget de ce second volet semble encore moins important que sur le premier…et effectivement, il manque un certain charme désuet, surtout dû à une mise en scène moins inspirée. Il n'empêche, que malgré le ridicule de certaines situations (dont un délicieux affrontement final entre loups-garous en des costumes donnant l'air d'avoir moisi des années durant dans un grenier mal isolé), le scénario est un peu plus réfléchi que la moyenne. Le personnage de Kibahichi est encore plus torturé que dans le premier et – surtout – ses ennemis ne sont pas des êtres foncièrement méchants, mais animés par des véritables motivations (dont le premier, qui va même développer une vraie sensibilité au contact d'une femme).
"Kibahichi" reste donc une série relativement rare, un véritable objet culte, auquel il a juste manqué une ambition et un budget nécessaires à perpétuer la franchise au-delà de ses deux premiers épisodes excellents.