Des acteurs avec un film à leur nom, on n'en trouve pas des tonnes. Acteurs de séries B d'action, originaire de Belgique et débarqué à Hollywood pour faire des petits jobs à la pelle avant de balancer quelques coups de pied au dessus de la tête de Menaham Golan de la Cannon pour se faire refiler le script de Bloodsport, pour ensuite connaître et une ascension fulgurante le conduisant au titre de roi de la série B d'action et une descente aux enfers l'envoyant rejoindre les Chuck Norris et autres Dolph Lundgren sur des Direct To Video, sans parler de ses célèbres interviews où ses tentatives maladroites de philosopher sur tout ou rien qui devinrent rapidement plus célèbres que ses derniers films. Van Damme a déjà exploité sa chute et son passage par la drogue dans Replicant où son personnage renaît à la vie avec un cerveau d'enfant.
Mais ici plus de métaphore, puisque le film parle ouvertement de sa vie sous le couvert d'une fiction. Et loin de faire un simple portrait plutôt valorisant, le film n'hésite pas à verser dans l'autocritique et la dérision, sans oublier pour autant de lancer quelques piques, notamment aux réalisateurs asiatiques qui ont bien profité de Van damme comme ticket d'entrée à Hollywood, avec le succès qu'on leur a connu depuis. Avoir de l'humour sur soi-même est déjà une belle preuve d'humilité. Le film évite à ce titre bien des écueils en faisait preuve d'une sincérité palpable. Mais le plus fort dans toute cette histoire reste que JCVD réussit à être tout simplement très touchant par moment. Lorsque la fille de Vandamme annonce qu'elle ne veut plus que ses amis rient à chaque apparition de son père à la TV, difficile de d'imaginer qu'il ne s'agit que de fiction. Mais le clou du film reste assurément l'incroyable plan séquence situé aux deux tiers du film. Comment imaginer que l'acteur de Bloodsport en arriverait là? Bien sûr, on pourra toujours arguer que Van Damme ne joue pas vraiment puisqu'il parle de sa vie, mais le reste du film reste du même acabit, l'acteur belge est tout simplement parfaitement crédible, au point qu'on a parfois l'impression d'être devant un documentaire. Bref, on se laisse vraiment prendre, le format du thriller permettant de garantir un certain suspense et de faire passer le propos en douceur tout au long du film. Après le beau comeback de Stallone dans Rocky Balboa et John Rambo, JCVD vient confirmer de fort belle façon que les héros bodybuildés de années 80 valent bien mieux que la piètre image qu'on a pu donner d'eux.
Joie Croît Vers le Divertissement Jubilatoire, Carrément Vertigineux, Dantesque... J'adore. Claque Violente Dans la Joue, Cri Vrombissant Droit Jusqu’au Couilles Vrillées d’un Diable Jalousant Claude, Venu Déstabiliser Jeunes Cons et Vieux Débiles ne Jamais Comprenant ses Vrais Dialogues, Justes Causes et Vérités à Dire. J’ai Cru Voir Dieu. Jusqu’au Ciné Vous Devriez… aller.
Démarrant sur un plan séquence franchement impressionnant, J.C.V.D avait tout du gros film d'action hommage à l'une des figures les plus remarquables du 7ème Art, aussi bien dans sa médiocrité que dans son statut d'icône à part entière auprès d'une génération qui a grandi avec. Mabrouk est un cinéphile, cinévore, cinémachin, et son envie de rendre justice à la carrière d'un mec qu'il aime se ressent à l'écran : véritable état des lieux du personnage de Van Damme sur toute la longueur, J.C.V.D mêle habillement fiction et réalité pour aboutir à un portrait touchant d'un homme dépassé par son image, ses soucis financiers et familiaux : Van Damme ne peut plus utiliser ses 'credit cards" et est obligé d'aller retirer une grosse somme d'argent dans une poste en Belgique. A partir de là les affaires vont commencer et à Mabrouk de faire preuve d'une technique mille fois vue autre part mais qui fonctionne ici plutôt bien : le double point de vue, le retour en arrière pour que l'on se rende compte que l'on s'est fait avoir depuis un quart d'heure. Sans doute que ce petit artifice étire le film sur la longueur à cause du manque d'épaisseur du scénario (une simple prise d'otage qui tourne au vinaigre), mais cette déviation dans le scénario n'est que prétexte à impliquer Van Damme dans une situation où il est impuissant face à l'arme à feu (on est bien loin de ses pirouettes improbables dans les films qui l'ont rendu populaire) comme pour mettre en avant l'homme avant l'acteur. Mais Mabrouk n'a pas oublié les nombreuses références à Van Damme acteur (le grand écart, l'aventure avec John Woo) et Van Damme people (les allusions aux fameux 1+1 égale 11 avec les moqueries des otages en prime, plus son statut culte auprès de tous les belges grossi au stabilo) et force est de constater que l'on avait pas vu Van Damme aussi touchant depuis l'excellent documentaire de Fred Fiol, Dans la peau de Jean-Claude Van Damme.
Evoquons rapidement les "à-côté" du film, comme cette formidable brochette d'acteurs, avec notamment un effrayant Zinedine Soualem dans la peau du meneur ou encore son collègue barbu, plus humaniste que Zinedine et vrai fanboy de l'acteur (la demande du geste spectaculaire à exécuter ou la demande d'autographe sont deux exemples farfelus et tombant à pique). A noter la compétence zéro des flics et des brigades d'interventions spéciales, le caractère ronchon hallucinant de la conductrice de taxi (l'un des moments les plus drôles du film), la présence pesante des médias, l'étonnante bande-son et la belle maîtrise visuelle du film alignant les plans-séquences à la pelle malgré un effet tremblant qui donne parfois la nausée. Secouer la caméra peut être justifié par moment, mais pas systématiquement dans J.C.V.D. A la fois bel hommage et beau portrait d'une star qui n'est plus que l'ombre d'elle-même, dans tous les cas le film de Mabrouk El Mechri prouve que Van Damme peut être un excellent acteur dans le registre du pathétique touchant lorsqu'il est bien dirigé, le monologue face à la caméra de plus de 5mn en est l'exemple le plus parfait. Et la réplique qui tue tout : "Toi au moins t'as fait venir John Woo aux Etats-Unis, sans ça il serait resté à filmer ses pigeons à Hongkong". Vlan.
La photo est pourrie, là-dessus Ordell n'a pas tort. On parle beaucoup de la perf' de JCVD... ouais et après ? C'est quoi le truc, on ne l'a tellement pas vu faire l'acteur en X années de cinoche que ça y est, on kiffe nos mamans ? Pas convaincu par l'ensemble. Du tout. JCVD devrait retourner à faire de la tatanne dans des séries B toute pourrie direct to video qu'on puisse ainsi le chroniquer ici-même ! Garde la êche JC, par contre t'as déconné pour Expendables, c'est moi qui te le dit !
Un film très original, bénéficiant d'une superbe scène d'ouverture où JCVD nous prouve qu'il est encore capable d'action tout en nous montrant à quel point il souhaite sortir de ce genre. Il est à la hauteur de ce film réussi qui nous divertit en multipliant les clins d'oeil à son personnage réel. Une bonne comédie reprenant le canevas du polar "un après midi de chien".
ça fait plaisir de voir (encore) ce genre de (bon) film sur un grand écran ! Prenant de bout en bout : les fans de Jean-Claude Van Damme adoreront, et les autres aussi je pense. Van Damme est impeccable, les seconds rôles également, le scénario se veut original et habilement construit, c'est bien filmé, superbe travail de mise en lumières et surtout de mise en scène, c'est plein d'émotions, superbement réalisé, bref.. Avec JVCD il n'y a assurément pas de quoi faire la fine bouche ! Dailleurs j'ai (déjà) hâte de découvrir le prochain long-métrage de Mabrouk el Mechri.
PS : Si vous avez aimé JCVD, procurez-vous d'urgence son premier long métrage VIRGIL, briantissime sur le fond et la forme à la fois. Quant à ses courts, voyez GENERATION CUTTER (vraiment marrant et décalé) et surtout Concours de circonstances (un film dans le film, juste excellent).
Dans la série des vedettes du grand écran interprétant leur propre rôle ("Dans la peau John Malkovich", "Being Eric" et même…"Sidekicks" avec cette vieille trogne de Chuck Norris…), "JCVD" est un très bel hommage d'un fanboy à son idole "déchu", Jean-Claude van Damme. Une partie de la réalité se mêle donc adroitement à une histoire fictive dans un curieux mélange de film de genre et de comédie burlesque belge – et ça marche…au moins tout au début, lorsque Jean-Claude, accablé de dettes, déboule dans une poste en Belgique…L'idée est forcément sympathique, surtout qu'elle est assez inattendue et l'ensemble des comédiens s'en donnent à cœur joie pour faire vivre cette (més)aventure totalement improbable…
Malheureusement, l'entier film est construit sur cette seule idée de départ et n'arrive à transcender l'excellent postulat d'un…court-métrage. A l'image de ses braqueurs pieds nickelés, l'action tourne rapidement en rond et les inserts concernant JCvD tombent souvent comme un cheveu sur la soupe…Et ne sont même pas forcément folichons: infliger à JCvD la vision d'une séquence "culte" de ses propos incohérents (sous influence de coke) ou faire dire à sa fille, qu'elle a honte de son père ressemble un peu à une thérapie à deux balles; beaucoup plus touchant se trouve être le long monologue – visiblement très écrit et que JCvD ne peut rendre avec la meilleure des convictions – qui est un beau portrait et un joli constat, mais qui sonne d'autant plus faux en fin de compte, que cette séquence est enlaidie d'un effet à rendre jaloux le réalisateur Wong Ching-po de "La voie du Jiang Hu" (une ridicule scène de lévitation d'une table à manger). Pourquoi un tel effet, alors que la scène devrait transpirer sincérité et SIMPLICITE ?!! Cette séquence est à l'image de tout le film, où des très nombreux effets de style cinématographiques tape-à-l'œil parasitent tout au long une histoire avant tout SIMPLE, qui nécessitait un traitement approprié et non pas l'attitude d'un gamin surexcité dans un magasin de jouets, qui s'est fait plaisir à essayer l'entière panoplie d'accessoires cinématographiques pour emballer ses images…
Un très bel hommage d'un fanboy, dont on ne peut que partager l'immense joie d'avoir su mener à terme un projet de rêve et qui a donné là l'un des tous meilleurs rôles de JCvD de sa carrière…En revanche, cela reste tout de même un tout petit film, pas tout à fait à la mesure de ses ambitions…ou plutôt qui pète un peu plus haut que son cul en se donnant des allures d'un film qu'il n'est pas.
Je n'ai pas vraiment été convaincu du film. Pourtant il part sur de bonnes intentions.
Honnêtement, à quel public s'adresse JCVD ?
A ceux qui connaissent l'acteur et ses films ou bien à ceux qui ont plus souvent tendance à ce moquer de lui à travers certaines de ses interviews ?
C'est exactement ce qui m'a derangé. JCVD qui se veut généreux balance trop entre ces deux publics. Ce qui rend le montage du film parfois pénible.
Saluons tout de même la performance de Van Damme (rarement aussi touchant) sans oublier le travail de Mabrouk El Mechri qui semble avoir mis tout son coeur dans ce film.
Comparé bien avant même le début du tournage au "Jean Philippe" mettant en scène le chanteur français qui voulait devenir belge, "JCVD" n'a pourtant pas du tout les mêmes ambitions. Alors que "Jean Philippe" était centré exclusivement sur sa star et n'avait d'autre but que d'en faire l'apologie en en dressant un portrait plus qu'idyllique, "JCVD" prend le parti de raconter une histoire à laquelle participe le héros, un Jean Claude Van Damme fatigué et très humain.
Si l'on devait définir ce film en un mot, ce serait "sincérité". Mabrouk et Mechri est un fan de la première heure, et cela se sent. Seul un fan pouvait traiter un tel destin avec ce respect mêlé à un recul qui évite de céder au brossage de poil d'une icone, comme c'était le cas dans "Jean Philippe". Jean Claude Van damme a déjà été traité comme un acteur et un être humain par des réalisateurs intelligents tels que Ringo Lam ou Philippe Martinez. Ici, on lui offre une seconde chance.
La chance de prouver à tous ses détracteurs qu'il y a bien longtemps qu'il est devenu un acteur, qu'il est loin d'être l'idiot pour lequel on veut le faire passer, et qu'il est capable de poser un regard critique sur sa vie, ses exploits, sa condition privilégiée, malgré les galères. Ecrit et monté avec inteligence, "JCVD" ne cède cependant jamais à la facilité. Les voyages dans le temps et les différents points de vue font qu'on ne s'apitoye jamais sur cet homme. On ne sombre jamais dans le pathos, car on nous raconte Jean Claude l'homme dans le cadre d'une autre histoire. Et c'est la grande différence avec la propagande pro-hallyday: ne jamais sombrer dans le pathos, ne jamais iconiser cet homme, mais le montrer sous son côté le plus humain, et par là même, le plus vrai et le plus attachant.
Jean Claude Van Damme possède un capital sympathie énorme, mais bien loin de jouer dessus, il nous livre sa prestation la plus poignante. alors qu'il s'était révélé excellent dans des films comme "Replicant" ou "In hell", parfait dans "wake of death" et inoubliable dans "til death", il est simplement époustouflant dans "JCVD". "ça fait 20 ans que je m'entraine pour ce rôle" ne cesse-t-il d'affirmer en interview. Et force est de constater que l'entraînement paie. Jamais un acteur ne se sera confié avec autant de sincérité et de force à la caméra.
La scène clé du film, ce magnifique plan séquence de 4 minutes est vibrant d'émotion. Dire que cette scène est poignante est bien en dessous de ce qu'on ressent. Pour la première fois de sa carrière, Jean Claude nous fait frissonner sans un coup de pied. Il nous donne les larmes aux yeux, et durant son émouvant témoignage, des images reviennent: cette nuit où en sortant de boite, il a donné 1000 francs à un sans abri pour qu'il se paie un hotel et ne dorme pas dehors. Tous ses discours, tournés en ridicule à cause de ses difficultés à s'exprimer, qui ne sont que des messages de paix, de tolérance et d'amour... toute cette envie de donner aux autres, de donner du spectacle, de donner de la joie, de prévenir "ne faîtes pas comme moi" à un certain Aziz lors d'une certaine émission lamentable.... Toutes ces moqueries qu'il ne méritait pas, et qu'il réussit à dépasser pour montrer quel être humain il est. Cela mérite le respect et force l'admiration.
Tous ces gens qui se sont moqués de lui, et ceux qui continuent de le faire, à l'image de certains "journalistes" (un terme qui ne leut convient pas et qui flatte des losers pistonnés) de chaînes comme TF1, qui continuent de se moquer, alors même qu'ils n'ont pas atteint 1/10ème de ce qu'il a accompli. Tous ces internautes écervelés, véritables moutons qui ne font que suivre le mouvement lancé par des médias détestables, prêt à détruire une personne trop gentille pour se défendre continueront sans doute leurs bassesses, et auront l'impression de "le remettre à sa place", comme on peut parfois le lire. Cet acharnement médiatique qui dure depuis trop lontemps ne grandit pas toutes ces personnes, mais leur détermination à continuer coute que coute prouve la jalousie que le succès provoque. Mais quelqu'un peut il encore les prendre au sérieux après ce témoignage boulversant? Bien sûr que non, à moins de réellement mériter la place qu'on a voulu octroyer à Mr Van Damme de force: celle d'idiot du village. Après avoir incarné avec panache le rêve américain, après des années de galère parfaitement retranscries dans le film, Jean Claude revient plus en forme que jamais, déterminé à se contruire un nouveau destin, à montrer qu'il st un eacteur et pas une icone, qu'il est un être sensible et pas un imbécile.
Véritable cri du coeur, "JCVD" est en outre un excellent film noir, à l'esthétique travaillée, à la réalisation subtile et efficace. Mabrouk El Mechri a le bon goût de ne jamais céder à l'esbrouffe. tous ses plans ont un sens, l'alternement des séquences n'est jamais gratuit, et le travail sur les différents points de vue est plus que justifié. Si "JCVD" est la renaissance d'un acteur, c'est aussi la confirmation d'un grand talent, et la preuve que ce réalisateur prometteur est à surveiller.
De même, Zinedine Soualem, peu habitué à ce genre de rôle, est incroyable et dégage une aura terrifiante. En vérité, tous les acteurs sont excellents et participent à la réussite indéniable qu'est "JCVD". Car même si c'est principalement la performance de Jean Claude qu'on retiendra (ce qui est justifié), tous les autres acteurs font un travail formidable, y compris les propres parents de l'acteur.
Autre atout: la BO, qui accompagne avec élégance le récit. Entre les musiques composées pour le film, toujours justes, toujours mélodieuses, mais jamais envahissantes (qui a dit "36"?), et les morceaux repris pour l'occasion, la bande son est ébouriffante. On retiendra l'excellent "none of us are free" qui clot les scènes dans la banque avec pertinence et classe, et la reprise très sympathique de "modern love" de David Bowie qui ouvre le générique de fin avec dynamisme.
Contrairement à ce qu'on a beaucoup lu, il ne s'agit pas d'une comédie. il y a bien quelques passages amusants, mais il s'agit avant tout d'une oeuvre sombre, triste, émouvante et touchante, remplie de suspense, car la tension monte rapidement et culmine lors de plusieurs scènes d'une violence très sèche. Pour ceux qui s'attendaient à un film d'action, il n'y en a que peu, mais de qualité. Le plan séquence d'ouverture, très dynamique et réussi, s'impose certainement comme l'une des meilleures scènes d'action qu'ait interprétée la star. A 47 ans, il se montre très en forme, plus en forme que dans beaucoup d'autres de ses films. Pour la première fois ou presque, un réalisateur choisit de filmer les mouvements de Jean Claude en plans larges! Cet homme, qui possède largement l'entraînement nécessaire pour effectuer de beaux mouvements, à qui même des réalisateurs comme John woo (dont on parle beaucoup dans le film) n'ont pas donné l'opportunité de montrer ses mouvements avec un montage approprié, peut enfin s'exprimer physiquement. Cette scène très sympathique est le seul réel moment d'action. Durant le film, Jean Claude donne quelques coups de pieds, mais que peut faire un acteur de film d'action face à un vrai flingue?
Et c'est bien là le sens du film: une fois sorti des plateaux, l'acteur est un homme comme les autres, dépassé par les événements comme tout le monde, et pourtant le public attend autre chose de lui. Et c'est toute cette étude des perceptions qui rend le film si différent et si intelligent.
Véritable cri du coeur, oeuvre touchante, réussi sur TOUS les plans, "JCVD" est un film incontournable, qui n'atteindra sans doute pas les recettes d'un "bienvenue chez les cht'is", mais qui est pourtant beaucoup plus percutant et fait avec beaucoup plus de talent. Le film de Danny Boon posséde des qualités indéniables, comme son humanité touchante et ses personnages attachants, mais le film de Mabrouk El Mechri, bourré d'hommages et de références sans jamais céder au film de geek (n'est-ce pas Mr Tarantino), en plus de posséder une personnalité unique et de nous faire vibrer, est un excellent divertissement, qui passe à 100 à l'heure.
Alors à quand vos prochains films, Messieurs El Mechri et Van Damme? Incontournable, enthousiasmant, attachant, poignant, génial, drôle... difficile d'exprimer tout le bonheur que m'a procuré le film avec ces quelques mots... allez le voir!