Cours Joni, cours !
Les films indonésiens parvenant à atteindre l’hexagone sont suffisamment rares pour qu’on s’y intéresse un tant soit peu. Ce Janji Joni fait d’ailleurs l’effet d’une véritable bouffée d’air frais, car c’est une comédie réussie dont le sujet, les coulisses de la diffusion de films en salles, est une belle déclaration d’amour au Cinéma, et dont les personnages, simples et naturels, sont terriblement attachants. Même si la somme de déboires s’abattant sur la tête de Joni et le timing annoncé ne sont pas crédibles un seul instant, difficile cependant d’en vouloir à son réalisateur qui aura su nous faire aimer ces aventures nonchalantes et bon enfant dans les rues de Jakarta. Vivement le prochain.
C'est sympa l'Indonésie, mais côté cinéma c'est pas encore ça...
Vous voulez de l'exotisme, en voici ! Ce film était annoncé un peu comme la dernière trouvaille du festival de Deauville pour rajouter une dose d'Indonésie dans la sélection de 2005 (?). J'avoue n'avoir pas tenu plus de 30 minutes devant si je me souviens bien...
Promesse (presque) tenue
Après le fort sympathique coréen "Welcome to Dongmagkol", "Joni's Promise" est le second meilleur exemple en 2005 pour affirmer que le premier film d'un box-office local PEUT également être un bon film ! Pas indispensable, "Joni's Promise" reste néanmoins un petit film sympathique, qui remplit parfaitement sa fonction de parfait divertissement.
Joko Anwar est un jeune (30 ans) critique de cinéma indonésien, qui signe avec "Joni's Promise" sont premier long-métrage. Il s'était auparavant illustré en rédigeant le scénario de la comédie à succès "Arisan !" pour l'actrice Nia Dinata, qui l'a soutenu pour réaliser ce premier long. Après un court-métrage ("Johnnie be brave") et une téléréalité satirique réalisée pour le compte de MTV Indonésie et se moquant des émissions à succès, Joko s'atèle donc à l'écriture de son premier long. Sans produire des étincelles, "Joni's Promise" est jeune, frais et original pour celui qui ne connaîtrait pas ce particulier métier (indonésien) de livreur de bobines entre deux cinémas. Folle course-poursuite aux multiples mésaventures, le ton n'est finalement pas si éloigné des premiers essais du japonais SABU ("Dangan Runner") - même si l'humour pâtit en comparaison de la foisonnante imagination du réalisateur nippon. Reste, que ANWAR choisit volontairement d'arrêter son film après ca. 1h20 - largement suffisant pour ne pas épuiser son (maigre) idée de départ.
D'ores et déjà comme l'un des plus prometteurs talents du cinéma indonésien et celui qui aura su "relancer" l'économie cinématographique locale, ANWAR se fait également un petit plaisir en faisant intervenir ribambelle de "vedettes" locales dans de surprenantes apparitions : Tora Sudiro, Ria IRawan, Tantowi Yahya et - surtout - le vétéran Barry Prima. Nouveau au sein du cinéma indonésien est également le choix de souligner certains passages par des tubes 100% locaux - du rarement vu au sein d'une production indonésienne.
Bref, un petit film sans grandes prétentions, bourrés de défauts d'un réalisateur débutant, mais largement compensé par la fraîcheur, l'originalité et la bonne humeur communicative.
Cours, Joni, cours !
bonne surprise
premier film indonésien pour moi, Joni's Promise est une comédie rafraichissante et très sympathique.
présenté en première européenne à Vesoul, le film a été annoncé comme "pour un public adolescent" mais je trouve que c'est destiné à tout le monde.
Joni est un livreur de bobines (là bas il y a un film pour deux salles donc le livreur doit faire des aller -retours entre les deux sans que les fillms ne soient coupés).
malheureusement pour lui une péripétie va l'entraîner dans une succesions d'épreuves mettant en péril sa réputation irréprochable de livreur.
par dessus cette trame une histoire romantique se greffe légèrement et le tout passe donc sans problème sans une seconde d'ennui.
ce film est tout à fait exportable car l'humour n'est pas orienté pour le public indonésien seulement, et le film plaira au plus grand nombre.