Mal vieilli
Certes amusant, des répliques cultes toutes les 5 minutes, proposant une vision imaginaire et originale d’un Chinatown plein de magie et de mythes et rendant hommage au cinéma HK avec notamment ce personnage aux cheveux longs tout droit sorti de la Shaw Brothers, je trouve cependant ce film passablement ringard avec l’âge. Les effets spéciaux et la musique ont pris un terrible coup de vieux, le scénario m'a ennuyé et l’air blasé et rouleur de mécanique de Kurt Russel a fait son temps. A moins que ça soit moi qui soit devenu blasé de mon côté…
Kurt casse la baraque! Enfin, pas que lui...
J'aime bien Kurt Russel, tout comme l'immense Carpenter. Ca peut le faire donc. Un film d'action aventure plutôt rigolo...étrange ce que nous fait Carpenter là. Joué par un Kurt Russel simplement exceptionnel, ce petit bijou marrant comme tout, déjanté et spectaculaire ne propose aucun temps mort. Des décors somptueux, variés et étonnants. Little China mérite d'être vu rien que pour ça. Ca me fait énormément de peine de savoir que ce film n'a pas eu de succès sauf en vidéo. Carpenter nous livre un film barje, politiquement moyennement correct, avec un Jack Burton maladroit :l'anti héro par excellence (quelques séquences savoureuses). Les personnages bis sont excellents (petit hommage au pote de Burton, le petit chinois méchamment nerveux).
Le film comporte quelques scènes cultes, car oui, Big Trouble in little China est un film culte, vous vous en rendrez compte en y jetant un oeil. La photographie est sublime, travaillée, tout comme les chorégraphies, dantesques et jouissives. Un grand film aux dialogues qui valent le détour, aux situations cocasses, aux effets spéciaux simples mais efficaces (faut voir les guerriers samourais s'envoler dans le ciel )! Une musique légère et juteuse, un scénario qui ne casse pas 7 pattes à un tapir (...), mais l'ambiance relaxe et guillerette rendent le film véritablement unique. De la comédie, du fantastique, du suspense, du grand-guignolesque parfois nanard, et un spectacle de tout les instants. A voir absolument ! Pour rendre hommage à Carpenter, un clic chaque jour sur page, zou!
Vas-y Kurt !
John Carpenter, grand fan de films de sabre made in Far East (dans des temps très reculés, il parlât d'un projet personnel gigantesque sobrement appelé The Ninja) et maître incontesté du fantastique (les guignolos qui font les slashers d'aujourd'hui et les paresseux comme Joe Dante ou Tobe Hooper peuvent aller se rhabiller) s'éloigne d'un genre qu'il affectionne également (le western, avec son meilleur film Assaut) pour mixer ce qu'il aime en tant que spectateur.
Bien loin de ses opus suivants politiquement rageurs, ce Jack Burton est un chouette spectacle qui a bien dû en surprendre bon nombre peu préparés à voir des sabreurs virevoltants et des kung-fu plus tournés vers le cirque et l'opéra que vers les ahtatatata. Le film fut un sacré bide en salles mais justement auréolé d'une réputation plus que flatteuse (comme toujours chez Big John aimerait-on rajouter).
John et Kurt peuvent faire ensemble des étincelles dans des styles bien différents. Les acteurs asiatiques s'en donnent à coeur joie, ce qui leur change des sempiternels rôles de maffieux ou d'épiciers rackettés et Kim Cattrall est bien plus fraîche que dans Sex and the city. Très bon. Pour vous finir, visionnez à la suite, Assaut, NY 1997 et Halloween...
20 octobre 2001
par
Chris
Excellent divertissement
Maître John a encore frappé, avec ici un film moins noir que d'habitude. Quelques clichés parsèment le tout, mais sinon c'est vraiment un très bon moment, entre humour, action et fantastique. Kurt Russel en fait des tonnes avec un personnage de faux dur, les deux filles sont très mignonnes, les méchants avec leur pouvoir spécifique rappellent les bons vieux films de kung-fu. A voir donc.
Little Film from Big John
Sous l'avalanche de carton-pâte et de gags qui tombent à l'eau, on a bien du mal à retrouver la maestria dont Big John peut faire preuve lorsqu'il signe des chefs-d'œuvre comme
Assaut,
Halloween,
New York 1997,
The Thing et
L'Antre de la Folie. Il faut laisser à Lucas et Spielberg l'apanage du cinéma familial car quand on revoit
Les Aventuriers de l'Arche Perdue et ce même trente ans plus tard, on se dit que dans le genre, elles savaient y faire les deux tignasses ! Reste que ces mésaventures mollassonnes et un peu crétines pourront toujours fonctionner chez le geek naphtalineux qui faisait péter ses boutons d'acné durant l'âge d'or de Canal+ l'anus et d'la vidéoK7 Suzette.
Anti-Indiana Jones en plein Wu-xia-pian
L'affiche du film (ou du moins l'une d'entre elles, différente de celle reproduite sur cinemasie) semble tout dire: un grand héros blanc, visiblement baroudeur, armes et mulcles apparents; il surplombe une scène de bagarre ainsi qu'une blonde au décolleté intéressant, quasi-allongée en un air de vulnérabilité évident... Le titre évoquant la dimension exotique de l'histoire, tous les ingrédients semblent réunis pour constituer un pur film d'aventures, sorte d'Allan Quatermain des temps modernes... Mais l'intérêt du film est tout ailleurs, et c'est sans doute cela qui a dérouté le public. Sans être explicitement parodique, le réalisateur culte John Carpenter réussit à reprendre un certain nombre des codes propres à chacun des deux genres abordés (le film d'aventure et le wu-xia-pian à la Zu) pour les détourner et nous emmener bien ailleurs. Ainsi, le personnage du "héros" apparaît bien plus comme un anti-héros, maladroit, imbu de sa personne (notamment lorsqu'il parle de lui à la troisième personne du singulier!), totalement dépassé par les évènements et fort peu utile (sauf à la toute dernière minute, sur un réflexe heureux). Au contraire, celui qui apparaît rapidement comme le classique "sidekick" s'avère plus que débrouillard et tout sauf secondaire! Les décalages ainsi provoqués sont multiples (que l'on pense notamment à ce gros monstre poilu se tordant de douleur parce que la blonde de service lui a donné un donné un coup de pied dans le tibia...) et c'est là l'intérêt principal du film. Une mention spéciale doit aussi être accordée au méchant, savoureusement drôle en sa version décrépie... Pour le reste, le film a vieilli, et porte la marque des années 80 d'une manière sans doute trop flagrante... Un agréable divertissement par un réalisateur bricoleur de génie, rendant hommage à des genres cinématographiques qui ne sont pas son terrain de prédilection; un film qui cependant peine, dans sa volonté de mélanger les genres et de désorienter le public, à trouver sa direction propre, entre aventure, comique, wu-xia pian et fantastique, ou encore entre hommage et parodie.
Un film génial qui a ce pouvoir nostalgique incommensurable. Un film. Une époque. Un souvenir.
Un film qui reste divertissant mais qui a malgré tout extrêment mal vieilli là où d'autres oeuvres de Carpenter gardent tout leur impact (The Thing, L'antre de la folie etc....).
Juste un mot sur big John
A l'heure ou la mode est aux slashers qui jouent la veine gentille et parodique, histoire de ratisser large, flatter l'égo de l'agora qui peut frimer (n'est ce pas Mr Craven?), a l'heure ou le cinéma se veut de plus en plus "intello" et ou la mention d'auteur permet a n'importe quel film et son tacheron de réalisateur de se faire étiqueter respectivement chef d'oeuvre et cinéaste (citons la sagesse des crocodiles, requiem for a dream, human nature etc.), un homme reste la, continue a faire ses propres films avec ses tripes, n'hésite pas a nous installer dans une ambiance, fixer les enjeux au mépris des règles narratives édiquetées par le marketing pour ensuite nous mettre sur le cul (ghosts of mars), nous bombarde un VRAI film de vampires (bon y a del Toro aussi), en bref ne nous prend pas pour des cons. Et ce n'est pas la peine de chercher, il n'a pas PAS une seule bourde dans sa carrière (quoi LA 2013? le meilleur film raté de tous les temps!). Continue de nous servir ta soupe John, tes fans seront toujours là.
Un vrai film d'action, qui mélange VRAIMENT les styles et les cultures. Un très bon metissage.
D'abord, John Carpenter aux commandes.. réjouissant: notre homme a l'habitude des films d'action et des films fantastiques. Ensuite, Kurt Russel en héros principal: acteur fétiche du precite réalisateur, habitué des films d'action, gros potentiel comique... Le film donne la note dès le départ. Un avocat et un chinois parlent de Jack Burton, manifestation de magie, on nous fait comprendre que ce n'est rien que le début d'un voyage hors du commun! (à part pour nous fans de films asiatiques déjà un peu habitués...).
Puis un camion déboule en trombe, accompagné d'un superbe musique bien speed, qui bouge comme il faut. ça y est, présentation de nos deux JOYEUX lascards! Ils ont l'air sympathique. On sait ce qu'ils vont faire, et hop à l'aeroport. haha! de l'action! Des gars des triades, petite demonstration d'arts martiaux, poursuite, cascade, repoursuite, combats entre 2 clans (combat pas mal du tout d'ailleurs, vraiment bon, même, surtout si l'on en juge par le nombre de figurants et l'année du film 1982!et un film americain en plus!)
Puis arrivent trois vilains messieurs avec des gros chapeaux! Et des armes. Et ils sautent haut. Et ils tuent pas mal de gars à eux trois. Et le big boss s'amène....etc. Les maquillages sont très beaux et s'allient habilement aux effets spéciaux pour donner aux personnages quelque chose d'inquiétant et d'intangible. Le film est bourré de clins d'oeil, l'humour est omniprésent, on entre bien dans l'atmosphère des legendes antiques chinoises qui sont intelligement exploitées et contribuent à créer l'atmosphère.
Il ya beaucoup d'action, les personnages sont donc bien sympathiques, on a vraiment plaisir a suivre leurs aventures! Mais c dommage, à la fin... Le John aurait du refaire un ou deux films de ce genre! Comme l'a dit tt le monde, c'est le meilleur film americain de ce genre. VIVE JOHN ET KURT!!!!!!!!!