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Jack and Jill

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1 critiques: 3.25/5

visiteurnote
Bastian Meiresonne 3.25


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

Masculin Féminin

Il y aurait de quoi tourner deux ou trois comédies différentes de ce film-fleuve de plus de 2h40, qui passe pourtant à peu près bien, justement en raison des multiples intrigues.
 
La première partie se focalise ainsi sur Gardo, l'héritier d'une riche famille et coureur de jupons invétéré, qui doit compter pas moins d'une quinzaine de copines à la fois. La première heure le voit chavirer entre les différentes femmes, qui vont finalement se rendre compte de ses subterfuges et le lui faire payer cher.
 
On tombe alors dans la seconde partie du film, durant laquelle des personnages secondaires deviennent les protagonistes avec Benita se déguisant en "Jack" pour devenir le chauffeur de Gardo (et garder un œil sur lui) et son frère "Gorio", qui décide de se transformer en "Glory" pour tenter de se faire adopter par les employeurs et devenir riche à son tour.
 
Le film a beaucoup vieilli, mais reste tout à fait regardable. Nombre de scènes sont pillées des plus grands classiques des "screwball" comédies américaines de la même époque, le film souffre énormément d'un mauvais timing comique et certaines scènes sont carrément improvisées, avec les acteurs se coupant mutuellement la parole pour entretenir un semblant de discussion ou se tenant patauds, ¾ face caméra, comme sur un scène de théâtre. En même temps, le charme agit, surtout pour les frasques de "Dolphy", future vedette du cinéma philippin, qui tient ici son premier rôle et qui va carrément "inventer" la "travestie folle", personnage récurrent depuis dans la comédie philippine et que lui-même va notamment reprendre dans "Hootsy-kootsy" et "Facifia Falayfay".
 
A noter, que le film est adapté d'un "komiks" hyper populaire et servait surtout à promouvoir l'acteur Rogelio de la Rosa, fameux depuis d'avant la guerre et d'un comique tout à fait involontaire à jouer les jeunes premiers (à la 40aine bien tassée) et à tomber la chemise à la moindre occasion pour exhiber des muscles, qu'il n'a pas.
 
Le réalisateur Mar S. Torres, lui, tournera pas moins de 52 films entre 1952 et 1972, mais dont la plupart des purs mélodrames.


20 mai 2011
par Bastian Meiresonne


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