Ca reste sympathique
mais un ton en dessous du premier. La faute a une histoire longue a lancée mais surtout à la reprise des mêmes gags, des mêmes situations qui forcément ne passent plus aussi bien. Restent les points forts du premier: l'équipe d'acteurs d'un dynamisme qui emporte tout et l'esprit dans lequel tout cela a été touné qui transpire à travers les images. un peu plus faible donc mais toujours sympathique.
09 septembre 2004
par
jeffy
En Thaïlande, rien de nouveau (du moins dans ce film).
On suit une nouvelle fois les aventures peu mouvementées de cette drôle d’équipe composée essentiellement de travestis. Cette fois ils doivent affronter un nouvel adversaire calqué sur leurs spécificités (jusqu’au nom). Ici point de semblant de biographie, c’est juste une suite pour surfer sur le succès du 1er opus.
Le début est encore plus plat que le 1er (ça c’est balèze) et mis-à-part une scène psychotronique il ne se passe pas grand chose. La réalisation est plan-plan (tiens c’est la même expression que j’avais utilisé pour le 1 …) sauf lors de ce passage surréaliste qui reste quand même la meilleure séquence du film. On assiste enfin à un peu de sport durant l’affrontement final (mieux vaut tard que jamais) et cette fois-ci ils savent un peu mieux manier la balle que les protagonistes du 1 et le matche est également mieux filmé.
Enfin bon, après un premier film dont le principal (et presque seul) intérêt était son originalité et bien sa suite ne possède pas cette qualité (logique) et reste un spectacle bien plat du fait du manque total de surprise et d’ambition de l’œuvre.
30 septembre 2004
par
Junta
ça sent le réchauffé !
L'histoire se déroule chronologiquement avant et après Satreelex, donc une préquelle et une séquelle pour le même prix. Même équipe d'acteurs, toujours aussi amusants, parfois grotesques, parfois touchants. ce qui doit expliquer le succès de cette suite en Thaïlande. Même si on a droit à des situations comiques, parfois efficaces, on est loin de l'efficacité et de la fraîcheur du premier film. On a remis les petits plats dans les grands, mais la formule ne fonctionne pas toujours. Dommage.
Folle poursuite
Alors que le précédent volet avait encore des qualités par des vraies trouvailles comiques et des personnages assez approfondis (malgré les habituelles folles gestuelles et cris perçants), cette suite pue l'opportunisme mercantile à pleins nez. Trois ans, que le réalisateur THONGKONTHUN Youngyooth n'avait plus rien tourné et que la plupart de son cast – pourtant tous unanimement salués à la sortie du premier – n'avait su enchaîner pas rien de probant. Comme dans la plupart des cas, on reprend les mêmes et on tente de réchauffer les ingrédients du premier succès pour espérer rentabiliser un max à moindres frais; sauf que le premier volet se suffisait largement à lui-même et qu'il n'y avait plus vraiment rien d'autre à raconter. Et c'est ainsi, que l'historie patine horriblement. Seule trouvaille: le départ de l'un des personnages pour passer dans un "autre camp" pour se faire affronter deux équipes de même teneur. Ce qui aurait pu donner lieu à un intéressant concept du "copycat" devient malheureusement la seule copie fatiguée de son propre modèle: il n'y a absolument pas de nouvelles idées et même certains gags sont resservis mollement pour une seconde fois. On s'amusera surtout de l'idée d'un tournoi de volley organisé en Chine, qui tolérait des "ladyboys" dans une société très réductrice et oppressive envers cette communauté.
Comment conscient des propres limites de son film, le réalisateur et ses scénaristes essayent d'insuffler un vent nouveau en intégrant des séquences de flash-back pour raconter "l'origine" de certains personnages; un procédé souvent employé dans des séries TV à bout de souffle ou en terrible manque d'inspiration.
Ce qui finit de parachever cette suite fatiguée, c'est surtout le traitement largement superficiel des personnages; alors que le premier se donnait encore de la peine de voir au-delà des apparences, de donner du relief et de la consistance et d'appeler à la tolérance des spectateurs et ici totalement évacué. Au contraire, le réalisateur tombe en plein dans le piège, en faisant de ses personnages des horribles caricatures desquels il faut rire – en bon hétéro. Le comble est d'ailleurs atteint avec le personnage le plus séduisant et plus performant de l'équipe, qui est…"normal". Hétéro. N'appartient surtout pas à ce monde des "détraqués"…Reste un premier échange des ballons au bout de 35 minutes de film, puis LA scène finale au dénouement forcément attendu.
Une grosse déception et un film, qui réussit même à détruire totalement l'image un brin positive du premier, que l'on aurait pu avoir.