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L' Idiot

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les avis de Cinemasie

3 critiques: 4.5/5

vos avis

18 critiques: 4.04/5

visiteurnote
k-chan 5
nisei 5
OKAMINOSUKE 5
Mounir Alaoui 5
Mounir 4.75
hkyume 4.5
Miyuki 4.5
Hojo 4.25
Illitch Dillinger 4
Pikul 4
Bastian Meiresonne 4
Bama Dillert 4
Samehada 3.75
Omerieux 3.75
Sifu Tetsuo 3.75
Hidelirium 3.75
Anicky 3.5
JoHell 2.75
Scalp 2.5


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LE PLUS GENDAI GEKI DU MAITRE.

QUEL FILM! QUEL DIRECTION D'ACTEURS! Je pourrais rester longtemps à parler de ce film, je ferais court: tout est sublime dans ce film: les acteurs, les décors, la musique; En deux mots une perle de cinéma car on a rarement la chance d'en voir. Quant à MASAYAKI MORI: merci chef.

26 mars 2007
par OKAMINOSUKE


Intensité dramatique

L'un de mes tout premier Kurosawa. Etant Lycéen, ce film m'avait énormément marqué. On critique souvent la direction d'acteur de cette oeuvre, mais bizarrement c'est l'élément qui m'a le plus frappé. Sans doute, à mon goût, le meilleur rôle de Masayuki Mori avec celui qu'il interprète dans le chef d'oeuvre de Mikio Naruse, Nuages Flottant.
La trame du roman de Dostoievski est loin d'être respecté, surtout dans la seconde partie du film, mais l'esprit est là. Certaines scènes gardent la densité du roman. A noté que certains élément de la vie du personnage du Prince Mychkine sont ici couplés avec des événements assez proches de la biographie de l'auteur (mychkine n'a jamais été condamné à mort dans le roman, ce fait rejoint un épisode de la vie de Dostoievki).

26 avril 2008
par Mounir


Hérésie et sentiments

Après le succès mitigé national de son "Rashomon" (et avant sa consécration mondiale à venir), la carrière de Kurosawa traverse une mauvaise passe: ses rapports avec la Daiei se tendent et il est obligé d'abandonner son projet de rêve de l'adaptation de "MacBeth" suite à l'annonce de la mise en chantier d'une version américaine par Orson Welles. Il se rabat alors sur une autre adaptation fleuve, d'un de ses auteurs favoris: celle de "L'Idiot" de Dostoïevski. Ecrivain (et roman) à être rentré au panthéon des Classiques du genre, une transposition sur grand écran ne semble chose aisée – surtout en éloignant tellement l'histoire originelle de son contexte en transposant les aventures de l'Idiot de la Russie aux paysages enneigés du Hokkaido japonais. Il est aujourd'hui difficile de juger de l'entier travail d'adaptation abattu par Kurosawa. Seconde collaboration avec la Shochiku, Kurosawa s'est sévèrement battu concernant le "final cut" de son film. Il a concédé à éditer une nouvelle version de 2h46 après une première de 4h25. Devant l'insistance de couper d'autres scènes, le cinéaste réussit finalement à se mettre d'accord sur le fait de préserver cette version, mais de l'exploiter en deux parties; quant à la distribution internationale, elle sera en une seule partie de 2h25 minutes. Les coupures obligent le réalisateur à recourir sur des longs panneaux explicatifs (notamment en début du métrage) et une voix off – en parfaite contradiction avec la minutieuse recherche psychologique de ses personnages; car l'entier film se concentre sur al tempête de sentiments contenue au for intérieur des personnages ballottés par l'amour. Kurosawa multiplie les gros plans longs sur ses principaux protagonistes et de leur faire exprimer par des infimes mouvements (de lèvres, des sourcils, de paupières) des sentiments forcément retenus. Il trouve en l'actrice Hara Setsuko une parfaite interprète pour son rôle: son passage chez OZU aura tout été sauf vain et elle se plie facilement à l'exigence du travail d'acteurs de Kurosawa. Difficile donc en l'état de pouvoir juger de la réelle transposition de la quintessence même de l'œuvre; en revanche, malgré des changements notoires visibles, le réalisateur réussit à préserver le génie de son modèle. L'intrigue est transposée des faubourgs de St Petersbourg dans un Japon de l'immédiate après-guerre; les personnages ne sont plus des nobles, mais des aristocrates et les noms des personnages ont bien évidemment été adaptés à la langue japonaise (KAMEDA/MYCHKINE,AYAKO/AGLAIA; ONO/EPANTCHINE; AKAMA/ROGOJINE; TAEKO / NASTASSIA; TAHOTA/TOTZKI; KAYAMA/GANIA). Le seul réel changement majeur (et peu adapté) réside en un dénouement (en plus d'une toute dernière scène entièrement inventée) transfiguré, qui sent l'imposition des studios à plein nez. "L'Idiot" est un chef-d'œuvre incompris et méconnu et la première superproduction totalement démesuré, mais néanmoins maîtrisé, de son réalisateur. Elle préfigure aussi bien ces futures mega-productions à venir, comme ses autres adaptations littéraires, qui, là, ont curieusement réussi à convaincre critiques et détracteurs de son incroyable capacité à préserver des œuvres occidentales de leur transposition en un milieu typiquement asiatique.

09 janvier 2007
par Bastian Meiresonne


Une brillante adaptation, mais pourquoi faire ?

D'un roman on tire souvent un film, plus rarement un ballet ou une statue, mais pourquoi jamais une cathédrale ou un gâteau ? Adapter L'Idiot était une gageure. On peut crier au chef-d'oeuvre en comparant par exemple ce qu'a fait Kurosawa aux horreurs stendhaliennes que pondait Autant-Lara à la même époque. Mais, à ladite époque, adapter un grand roman au cinéma avait un but pédagogique (et non commercial): c'était faire connaître au public "populaire" jusqu'au nom de son auteur, tandis que les gens "cultivés" étaient normalement tous censés avoir lu le livre. De nos jours, grâce à la télévision, tout le monde sait qui était Dostoïevski, mais (à cause de la télévision ?) seule une faible minorité de bacheliers a lu L'Idiot. Pourquoi leur conseillerait-on d'aller voir le film, qui n'a d'intérêt qu'en tant qu'adaptation littéraire ?

13 mai 2003
par Anicky


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