L'apparat des héros
En HD, c'est beau, très beau. Le BR d'@Anime épate avec sa patine visuelle et sonore : le 5.1 jap' rend justice à la musique de Sakamoto. L'expérience en salon est optimale, plaisante. Le film reste toutefois le même, à savoir cette boursouflure ambitieuse, parfois géniale, qui nous offre de vrais moments d'animation plombés par un scénario qui semblerait presque improvisé au gré des évolutions des dessinateurs. Peu d'enjeux, une love story juste mignonne et, surtout, ce protagoniste comme le film, perpétuellement endormi, confèrent à l'oeuvre un pouvoir soporifique qu'on peut trouver bienvenu... ou frustrant. Ils avaient les moyens d'arriver à un chef d'oeuvre. N'est pas Akira qui veut.
Reste que je l'aime bien, cette grosse démo technique du savoir faire du pays à la fin des années 80. Il manque juste un vrai sujet, quelque chose à dire, à raconter. Se raccrocher in extremis aux branches du Koyaanisqatsi de Godfrey Reggio n'aide pas. Cela tire à la fois la pseudo thématique (y'en a pas) du film vers le bas ainsi que son score original, qui se voit ainsi comparé inutilement à celui de Philipp Glass.
Un film de qualité
Une histoire plaisante
Quoi reprocher à ce film ? Trop rien si ce n'est son manque de rapidité dans l'action, mais c'est vraiment pour pinailler un peu. Le dessin est très satisfaisant et l'animation bien fluide. Lorsqu'en plus on dispose de la version DVD, il n'y a pas trop de quoi se plaindre. La musique est un peu particulière mais pas déplaisante pour autant. En tout cas, elle s'accorde bien à la trame et au style du film.
La touche de Gainax
La qualité du scénario et la qualité technique sont tout à l'honneur des studios Gainax et en plus on y retrouve leur touche mystique. La théorie n'est ici pas aussi poussée que pour
Evangelion , mais reste bien présente. Pour ceux qui n'aiment pas les théories bibliques ça risque d'en devenir rebutant, mais sinon on s'en accommode tout même plutôt bien.
Un bon anime, mais je n'accroche pas
Les ailes d'Honneamise font parti de ces films à qui il manque une orientation. A partir d'une histoire somme toute simple et linéaire, s'enchaînent des scènes sans transition, jetées à la face du spectateur en lui montrant que l'histoire évolue. Cela fait plus penser à des épisodes d'une série mis bout à bout qu'à un film. Il manque une unité, une cohérence. Il manque la dynamique qu'on doit insuffler à une œuvre de deux heures, et qui donne l'envie de rester à regarder, et pas le sentiment qu'on peut s'éloigner de l'écran en se disant qu'on en sait assez pour l'"épisode suivant".
Ces considérations mises à part, cet anime est très bon du point de vue technique, que ce soit pour l'animation, les designs, les couleurs... Mais le liant manque, une belle pièce technique, vraiment. Quant à la musique, une grosse déception survient après avoir vu le nom de Sakamoto au générique. On s'attendait à plus percutant de la part de ce compositeur touche à tout. En lieu et place d'une musique intégrée au film, on n'a qu'un pauvre leitmotiv qui traîne pendant le film. Ces trois notes restent dans la tête comme le dit Benjamin, mais ça ne fait pas une musique de film.
Au final c'est culturellement intéressant au point de vue des capacités technique de Gainax en ce temps là. Du point de vue cinématographique, je ne le trouve pas très intéressant.
Un monument ! Qualités techniques, narratives, tout concorde pour faire de ce film l'un des meilleurs animes jamais réalisé !
Une petite merveille, une bijou taillé dans le cristal le plus pur que cette première réalisation des studios Gainax... On peut réellement s'étonner de l'accueil quelque peu frileux que ce film avait reçu du public de l'archipel lors de sa sortie au cinéma... Les critiques quant à elles ne s'étaient pas trompées : meilleur film des Seiun Award, Animage Award, Japan Anime Award... Ce film est une référence !
Une qualité visuelle rarement égalée...
Une référence au niveau des graphismes tout d'abord. L'impression visuelle est assez exceptionnelle. Les couleurs sont admirablement choisies, le ciel et les nuages n'ont jamais été aussi bien rendu dans un dessin animé. Une véritable virtuosité technique de l'équipe de Gainax qui nous propose un pré générique et un générique déjà fabuleux et un véritable feu d'artifice pour la dernière demi-heure. Aucun détail de l'animation n'a été négligé, le budget pharaonique (deux fois celui de Ghost in the Shell) a été bien utilisé. Une recherche esthétique accompagnée d'un grand soucis de la précision, au point de générer un rendu quasi photographique pour certaines scènes (le détachement des étages de la fusée par exemple...). Entre techniques numériques (parfaitement intégrées bien que récentes et peu utilisées à l'époque) et astuces diverses on obtient un résultat fabuleux. Les uniformes, les décors (villes comme campagne, et surtout des ciels fabuleux), le mecha-design (les avions et fusées bien sûr, mais aussi les motos ou autres tramways et pour tout dire l'ambiance, mélange de retro et de moderne, en général), tout est réuni pour une véritable prouesse, une oeuvre d'art animée ! Il est par ailleurs amusant de noter la mise en forme de la fin du récit : succession d'images brèves, quasi subliminales, de flash-back, de crayonnés... Fin philosophique (mais encore classique, profonde mais compréhensible), comme Gainax aime à les faire ! Seul petit bémol dans cette mise en forme pourtant très nettement au dessus du lot : la musique. Sakamoto Ryuichi a beau être le compositeur de Furyo sa composition n'est ici que gentillette. On attend bien souvent quelque chose de plus grandiose et solennel, mais la musique reste toujours très loin en arrière plan... Mais la mise en scène, le dessin et l'animation sont si riches qu'ils n'ont finalement pas besoin de musique pour transporter le spectateur dans ce monde incroyablement riche qu'est celui de Honneamise no tsubasa !
Une histoire adulte, incroyablement profonde
Pourtant la force de ce film ne réside-t-elle pas tout autant dans un scénario remarquable que dans sa mise en forme frisant la perfection ? Un grand message d'amour et de paix que ce film à tendances réalistes mais teinté d'héroïsme sait très habillement transmettre. Ce monde si différent et si familier, métaphore de la guerre froide, et ce héros finalement si proche de nous, un peu banal, projeté à l'avant scène, nous donnent quelques bons rappels sur le sens de la vie. Spiritualité, rationalité, science, guerre, amour, sentiments... De si nombreux thèmes, toujours abordés avec justesse et finesse. Un film qui doit permettre de sortir moins bête de la projection ! Une histoire profonde, qui ne néglige pourtant pas l'action, un scénario complet pour un film à mettre décidément entre toutes les mains !
Une esthétique parfaite au service d'un scénario en tous points remarquables : une référence, tout simplement !
Rêves aéronautiques en musique
Je dois avouer que ce qui m’a poussé à regarder ce film, c’est son compositeur Sakamoto que je vénère après ce qu’il a fait pour
Furyo… Et curieusement, l’ayant vu il y a de cela 3 ans, je me souviens encore des mélodies qui sont pour beaucoup dans la réussite des
Ailes d’Honneamise. Pour le reste, cette histoire de passionné d’aéronautique m’avait bien plu car cela changeait un peu de l’univers des Miyazaki, Takahata ou Oshii. Bref, à ne pas manquer.
Une pleine réussite technique au service d'une grande cause
Ce film correspond parfaitement à l'archétype de ce que devrait être le film d'animation moderne.
Ses caractéristiques techniques sont excellentes pour l'époque. Pour une premiere oeuvre, le studio Gainax montre une maitrise technique presque parfaite, qui ne fut pas recompensée, car le film est un échec commercial.
Son scénario pose la question du devenir de l'homme par rapport à son ambition et ses sentiments. En effet, un astronaute Shiro et son groupe s'engagent dans une course à l'espace pour sauvegarder la paix mondiale, en choisissant de mettre les sentiments et les hommes au dessus des ambitions
mesquines de dirigeants vaniteux. Pour cela, le film décrit subtilement les relations
entre les personnages et leurs prises de conscience nécessaire.
Un message d'espoir dans un monde marchant de travers : à méditer plus d'une fois surtout à notre époque ...
Ineressant mais long
L'histoire est interesante mais j'ai eu beaucoup mal avec le personnage principal un peu trop tête à claques.
Sinon c'est assez bien foutu pour l'époque quoiqu'un peu long et bavard.
Franchement, je me suis un peu ennuyé, même si...
...le contexte socio-politique est vraiment prenant. Le propos du film est intéressant. La qualité technique est remarquable. L'ambiance est pas mal non plus.
Mais ça manque de Pep's avec des personnages moyennement charismatiques
Je m'attendrais à un grand film...
Je suis déçu, je trouve que ce film à été baclé au niveau du scénario, certains éléments de servent qu'a enrichir le film et ça se voit que c'est du remplissage, même si l'animation est excellente il n'y a pas vraiment de charme particulier c'est juste bien fait, la scène dans l'espace est vraiment mal exploité et pas assez symbolique je trouve dû fait que l'on attendais cette scène vraiment depuis le début du visionnage et au bout de presque deux heures on assiste à quelque chose de très banale, voire une chose completement minable et désuet qui fait que l'on croit avoir fait ce chemin inutilement pour arriver à ce final peu attirant.
En gros je dirais même que le film cherche lui même son but tellement on ne sait pas où veulent t-ils vraiment en venir les créateurs.
Cependant on peut dire que le héros est très attachant et que les musiques sont très spéciales mais vraiment sympathiques, un film à regarder tout de même mais il ne faut pas s'attendre à un exploit d'animation inoubliable.
Le premier long métrage du studio Gainax est une oeuvre d'animation plutôt dense. L'univers parrallèle qui y est décris est loisirs à l'invention d'un monde très riche pour les créateurs. Un monde auquel on s'habitue très vite, et qui permet à Yamaga de propulser dérrière son histoire à la "Etoffe des héros" (l'épopée du premier homme dans l'espace) plusieurs thèmes politiques, historiques et religieux.
Le héros, militaire désabusé qui prend gout à une conquète de Spatialle socialement peu estimée après sa rencontre avec une jeune fille pauvre vouée à Dieu, va considérer l'espace comme un lieu de refuge idéaliste.
On ne ressent pas ici les transes hypnotiques d'un Mamoru Oshii, ni sa propension au symbolisme. "Honneamise" se regarde plutôt comme un film d'aventure aux ramifications complexes, et au rythme doux et lancinant... Se propulser dans l'espace a avant tout pour objectif de prendre sur le chaos terrestre un regard très globalisant sur lequel règne le sceptre de l'Eternel Retour. Ainsi, la quète de l'univers vierge n'est finalement qu'une nouvelle souillure, et la prière sous toute ces formes un des rares échapatoires. Quoiqu'il en soit, le film n'en est que plus parlant maintenant, après avoir traversé la chute du mur de Berlin et le 11 Septembre.
Techniquement et du point de vue design, le studio s'imposait déjà comme une grande pointe. En revanche, la musique de Ryuichi Sakamoto est assez terne je trouve, sans doute l'anime n'est-il pas son univers de prédilection."
c'est incroyable de maitrise...
Une naration parfaite, rappelant les meilleurs films "live" (ici, on est obligé de penser a l'étoffe des héros), un super graphisme, la partiion divine de sakamoto et un message d'une profondeur et d'une subtilité incroyable. Retour, dans l'escalade scientiste a la spiritualité, nécessité nietzschéenne de redéfinir des bases ou de les retrouver, wings of honeamise se conclue de maniere purement géniale, dans cette scene ou, le héros, dans un état transcendental, devient etre et étant, homme et individu, en clair homme réalisé. Renversant