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Hero

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les avis de Cinemasie

18 critiques: 3/5

vos avis

123 critiques: 3.75/5

visiteurnote
ArkyvD 5
Bjam 5
Dao Yang 5
nebular 5
andy_on 5
Mouton Agile 5
Zoal 5
willi 5
gerald 5
Jacques_McB 5
conrad 5
batto 5
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geez 5
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splendide

cette merde de trigre et dragon peut aller se coucher. Hero est un chef d' oeuvre

29 février 2004
par andy_on


L'essence des arts martiaux, selon la culture chinoise

Franchement, meme en mandarin sous titré en anglais, ce film est un régal. Tout aussi poétique que Tigre et Dragon, on se laisse porter par une histoire simple mais efficace : la confrontation entre un empereur et son assassin. A mon sens, ce film montre l'essence des arts martiaux telle qu'on l'oublie souvent, c'est a dire un art de vivre. L'histoire accorde une importance capitale au mental. La preuve, la confrontation entre l'empereur et l'assassin est purement psychologique. De plus, les combats et l'image sont tres bien maitrises, avec un sens de l'esthetique evident. Une vision tres chinoise des AM somme toute. Une mention toute particulière pour le premier combat épée/lance : la maitrise y est franchement magnifique. Pour les amateurs de culture chinoise et de beaux films, y'a pas, faut le voir !

22 août 2003
par Mouton Agile


chef-d'oeuvre!

film d'une rare beauté tant dans l'image et les chorégraphies que dans la psychologie qui s'en degage. vraiment magnifique! tout ca avec des acteurs formidables.... c'est un chef-d'oeuvre tout simplement. que dire d'autre.

23 juillet 2003
par conrad


Un chef d'oeuvre poétique, subtil et visuellement magnifique...

One word: MAGNIFIQUE!!! Il y avait longtemps que je n'avais pas vu un film aussi éblouissant visuellement, où chaque image, chaque plan, chaque mouvement est à pleurer! Zhang Yi Mou nous offre un chef d'oeuvre esthétiquement parfait, sans être froid, et sa direction d'acteurs est toujours aussi brillante. Quant au scènes de combats, elles sont d'un niveau autrement plus élevé que celles de "Tigre et Dragon", où l'on pouvait reprocher cette alternance perpétuelle entre plans trop rapprochés et plans trop lointains... Pour la première fois depuis des années, j'ai l'impression d'avoir vu au moins une scène qui rentrera dans l'Histoire, une scène qui provoque une montée d'adrénaline, et cela faisait (trop) longtemps que cela n'était pas arrivé : le combat Jet Li vs Donnie Yen est splendide ! Mouvements rapides et esthétiques, filmés avec une virtuosité exceptionnelle, Ching Siu Tung n'a vraiment pas perdu la main ! Les acteurs et actrices sont tous superbes sans exception, et ont tous quelque chose de subtil dans leur jeu, qui passe parfois par de petits changements d'expressions tout en retenue mais qui signifient beaucoup. Le personnage qui m'a le plus touchée est celui de Maggie Cheung, mais je dois admettre qu'en tant que grande fan de Jet Li, j'ai été ravie de le voir déclamer à merveille en langue chinoise soutenue, et de retrouver Jet Li l'acteur et non la machine à enchaîner les coups de pied! On pourra aussi remarquer cette parfaite harmonie entre les personnages et leur environnement, rapport interne-externe que l'on retrouve dans de nombreux films asiatiques: les éléments se déchainent en accord avec les tensions dramatiques et les sentiments des personnages (effet souligné avec les flammes qui bougent à l'approche de Sans Nom vers l'Empereur, ou dans la scène où Lune combat Neige). Mention particulière pour la magnifique scène du lac, d'une grande poésie. Petit bémol sur la musique du film, trop proche de celle de "Tigre et Dragon" à part dans quelques scènes, comme cette superbe scène du lac justement. Concernant le contenu du film, je ne serais pas étonnée si les avis étaient partagés. Certains ne verront pas plus loin qu'une simple légende en costume. D'autres, plus curieux de l'Histoire de la Chine, auront compris que chaque personnage y est symbolique. On sait que l'Empire du Milieu est le résultat de l'unification de plusieurs royaumes qui étaient perpétuellement en guerre. Au prix de nombreux combats, le Premier Empereur a unifié ces royaumes pour former son Empire, unifiant ainsi la culture (en imposant un système d'écriture), la monnaie, etc... Cependant, on sait aussi qu'il fut un véritable tyran, paranoïaque, megalomaniaque, qu'il est lui-même arrivé au pouvoir à coup d'intrigues et de meurtres., et que l'unification de l'écriture a entrainé l'exécution de nombreux lettrés, dont les écrits ont été brûlés... Un spécialiste de la Chine pourra ainsi critiquer "Hero" pour le manque de réalisme du personnage de l'Empereur: trop juste, trop bon, trop idéaliste (et trop courageux si l'on en croit le roman très bien documenté de Jean Levi, "Le Grand Empereur et ses Automates", sur le sujet). Ainsi, si l'on prend ce film comme une fresque historique, on est en droit d'être un peu déçu. Cependant il est précisé dans le texte introductif qu'il s'agit d'une des nombreuses légendes concernant les tentatives d'assassinat de l'Empereur Qin Shi Huang Di, pas d'un film documentaire ! C'est pourquoi, compte tenu du fait qu'il y a déjà eu des films sur ce sujet, il faut se demander : qu'ont-ils voulu montrer? C'est alors que si l'on prend le personnage de l'Empereur de façon purement symbolique, tout prend un sens. Les personnages représentent des concepts, chacun défend une idée, le personnage de Sans Nom devient notre point de vue qui évolue à travers le film, qui est déchiré entre deux conceptions opposées, et celui de l'Empereur un juge. Les personnages de Neige et Lame Brisée défendent chacun une idée différente, et le dénouement annonce la fin d'une période historique et l'unification de la Chine. Sans trop en révéler pour ceux qui n'ont pas vu le film, je peux dire qu'en ce qui me concerne, il m'est très difficile de prendre parti dans le conflit entre les deux personnages qui représentent deux conceptions qui s'opposent : si l'on regarde ce qu'est devenue la Chine actuellement, on est tenté d'adhérer au message du film (mais dans ce cas-là, faut-il étendre cette reflexion au Tibet et à Taiwan ?), si l'on regarde ce qui a pu se passer dans d'autres régions de la Terre, on peut voir les choses différemment... En fin de compte, je ne suis pas totalement en accord avec le film, mais c'est aussi paradoxalement ce qui m'a plu : j'ai eu l'occasion de voir un film qui m'offrait la possibilité de refléchir de façon différente, d'envisager une question sous un autre angle. Etant abreuvée de culture française (normal !) et américaine, d'idée et de conceptions du monde à l'occidentale, je trouve qu'il n'est pas si mal de voir un film qui propose une autre vision, même si l'on n'y adhère pas forcément. Ce film fait refléchir sur l'Histoire de la Chine, mais aussi sur la notre si on étend la reflexion.

18 mars 2003
par elodie76


Et les Kamis se déchainèrent

En deux mots : the best. C est mon film preferé , magnifique , magestueux , inimitable... Ce film est LE film d art martiaux à voire ... La presence des plus grandes stars du genre be gache en rien la situation lol et la presence de maggie chueng est je trouve un atout inestimable.

11 septembre 2004
par gackt-ange


Un blockbuster efficace, très intelligent, et artistiquement abouti: autrement dit un chef d'oeuvre?

Je me suis d'abord attendu à un friqué pompage impersonnel de "Tigre et Dragon" faisant perdre son temps à une horde de stars peu inspirées, une énième variante du hero-movie d'époque voguant sur la mode "câbles et ralentis". Puis avec le temps j'ai commencé à craindre le même truc, mais affublé en vernis d'un message politique made in République populaire, avec guerriers patriotiques, héros plaqués-or, princesses vierges et sang impur, le tout sous l'égide du politiquement correct en vigueur hors de HK. Lorsque j'ai inséré le DVD dans mon lecteur, j'espérai au mieux un blockbuster à l'eshétique clippesque pour plaire au public et à la lenteur Yimoesque pour plaire aux critiques, aux sauts épileptiques coutumiers et au romantisme maudit-cliché. J'ai regardé. Au début, il y a un combat. LE premier combat, avec Donnie Yen, et assez convenu somme toute, au cadrage abusant légèrement sur les gouttes d'eau léthargiques et au montage comportant quelques lourdeurs mal venues. Jet Li fait son Jet Li, et ça n'arrange rien aux choses. Puis le reste arrive, rapidement, furtivement, eh eh. Lorsque j'ai retiré le DVD, je n'avais qu'une chose en tête: le fait, empirique sous mon soleil, qu'il s'agit d'un des plus beaux films chinois que j'ai vu. Dans le désordre (trop de choses à dire et si peu de temps, pour paraphraser le Jocker): - Le scénario, historique-romancé, adoptant quelques idées à l'oeuvre de Kurosawa (c'est toujours une marque de bon goût), n'a rien d'un scénario-prétexte comme l'on déclaré quelques petits malins déphasés; riche en allégories, il porte spectaculairement bien son titre, chose étonnament rare par les temps qui courent :) : les "Héros" sont de VRAIS héros, tant dans ce qu'ils font que dans ce qu'ils sont, tant à l'échelle de l'Histoire (ils sont les moteurs des futures dynasties, les ombres braves qui font bouger les choses) qu'à l'échelle individuelle, chacun de leurs actes étant grand, intelligement grand. Les scénaristes ne sortent pas de l'Idaho, les valeurs placardées dans le film ne leurs sont pas étrangères, à l'image des pionniers auteurs du "Il était une fois dans l'ouest" de Leone. Il manque peut-être juste dans "HERO" ce souffle enivrant de début d'un tout, de la naissance d'une grande chose baignant le film de Leone; mais on la sent quand même. A travers les pas chancelants du Roi, à travers le regard apaisé pre-mortem de Li, à travers l'acceptation stoïque de leur destin des trois assassins (voir le chapître acteurs). - La réalisation de Yimo, massive et dense, transcendant sa lenteur amoureuse par des plans d'une puissante dignité, n'est rien d'autre que bluffante (venant du réa talentueux de "Vivre!" - talentueux, mais de "Vivre!" :)). Rien à voir avec la mimi-poétique réa de Ang Lee; tout est bien plus violent et âpre, des plans larges (qu'il aime visiblement bien) aux plans serrés sur les visages (sur lesquels je viendrai après). Son montage, ample et en harmonie avec la composition de Dun Tan (puisqu'il a fait celle de "Tigre...", ça ressemble, mais en plus féroce), est un vrai bonheur technique; il donne toute sa dimension, tout comme les cadrages désaxés intriguants de Yimou, à l'oeuvre foisonnante d'1h30 (!). - La photo, de Christopher Doyle, est BIEN du Christopher Doyle de WKW: à ma connaissance, le film le plus rapprochant sur lequel il ait bossé est "Ashes Of Time" justement; et la photo, déjà énorme, différait tout de même. Ici, Doyle arrive à jouer avec les contrastes malgré l'unité des couleurs: les personnages, héroïques, mythiques, éclairés d'une lumière différente pour chacun, sont détachés du reste du décor, jusqu'à leur mort où ils se fondent avec, avec l'histoire (dans le cas de Zhang Ziyi par exemple). On peut critiquer l'emploi des 4 couleurs, voulant à la fois tout (les 4 saisons, les 4 versions de l'histoire, les 4 bagues de l'empereur...) et rien (rien!) dire; mais non: en dehors du concept pratique (dont le dernier relativement bon exemple était "Traffic"), il y a cette ambiguité dans ce que ces couleurs évoquent, jouant avec cette même Histoire avec un grand "h"; passant du rouge au bleu, puis du vert au blanc, le tout s'adoucit lentement, jusqu'au final; on peut gueuler au symbolisme foireux (blanc = martyr); pourquoi pas. Mais pourquoi? c'est tellement beau. - Le travail de postprod est monumental: mis à part quelques effets un peu trop jeux-vidéos (les manches de Maggie Cheung lorsqu'elle stoppe les flèches) au début, quasiment RIEN ne sent l'incruste ni le fond bleu, les FX ne sacrifiant rien à la photographie (contrairement au "Minority Report" trop éclairé par Kaminski), les deux s'unissant pour le meilleur. Et même si Yimou s'amuse avec ses milliers de flèches (Bay avait inventé la caméra-missile, lui a inventé la caméra-flèche!) et ses guerriers volants, on lui pardonne, tant l'ensemble est harmonieux. L'impression de tableau vivant n'a rien de snob ou de galvaudé, c'est autant le cas dans "Hero" que dans le "Dolls" de Kitano; à la différence que le tableau va bien, bien plus vite, au rythme des charges de l'armée royale et de ses "hail" puissament illustratifs. - Les acteurs sont inégaux, ils oscillent entre l'académique (fighter pour compenser) et le fantastique, avec une légère tendance tout de même pour le second: en fait, l'académique étant Jet Li, faisant son Jet Li, le fantastique concerne tous les autres. Pour aller en ordre croissant, Donnie Yen, bref mais intense, fait passer en une moue toute la sauvagerie noble des guerriers de cette région (rien à voir avec les nôtres, quoi); Zhang Ziyi, bien mieux maquillée et mature que dans "Tigre...", révèle là une vraie personnalité de comédienne (son combat sous les feuilles mortes avec Cheung la transfigure totalement, et ses hurlements sont déchirants); et Daomin Chen, lui, a du faire empereur à plein temps avant de se lancer dans la comédie tant le rôle lui va... totalement (son expression lorsqu'il ordonne à ses hommes d'abattre Li, pour poser la première pierre de l'édifice nommé "Chine", est remarquable). Puis il reste les deux derniers, Tony Leung et Maggie Cheung, déjà plus beau couple du monde dans le "Mood" de WKW, libérant ici tout le lyrisme de leurs catalogues, toute la puissance emblématique que représentent leurs personnages, tout leur talent pour l'emphase retenue, chinoise. Tony Leung, égale à lui même (impérial) laisse le champs libre à Maggie Cheung, au regard déchirant, dans le plus beau et ambigu rôle du film. *** SPOILER *** A ce titre, chose méritant d'être remarquée, leur dernière scène, où elle le rejoint dans la mort, est d'une beauté rare et absolument indescriptible. ***FIN SPOILER*** Quant aux critiques quant à son "patriotisme", très originales venant de nos jours d'une puissante nation comme la nôtre (ah ah ah), deux choses: d'une, d'après une amie de Shenzhen, le film n'a pas été au goût du gouvernement, et n'oublions pas que le "Vivre!" de Yimou est interdit en Chine depuis sa sortie; de deux, outre le fait que le phénomène de patriotisme, bien que jeune (la chose n'existait pas encore il y a trois siècles), n'ait pas grand chose de condamnable (l'unité est ce qui a toujours fait avancer les peuples dans un climat non-dictatorial), elle est bien plus justifiable venant de la Chine millénariste que des USA. Isn't it? Bardé de scènes d'anthologie (la charge de l'armée, la scène d'amour discrète entre Leung et Ziyi, le siège du temple "rouge", le duel fraternel sur l'eau "bleue", l'attentat avorté au Roi sous la lumière des draps "verts", et ben euuuh tout le final), "HERO" fait souffler sur le cinéma à grand spectacle un souffle ancien, celui du talent sans concessions (veux-je le croire naïvement), celui des grands du cinéma américain d'avant les 90's et tout ce qu'elles ont apporté de définitif. Un chef d'oeuvre, donc? ben oui.

16 septembre 2003
par Scaar Alexander Trox


UNE LEGENDE PORTEE A L'ECRAN

Un homme Sans Nom se rend au palais de l'Empereur de Chine : il a tué les trois assassins qui menaçaient le souverain, pourtant de grands maîtres du maniement du sabre. Il lui raconte le stratagème dont il usa pour avoir le dessus… HERO est un chef d’œuvre du cinéma chinois, remettant les films de sabre au goût du jour comme l’avait déjà fait quelques années plus tôt le génialissime Ang Lee qui, avec son film TIGRE ET DRAGON, avait révélé le wu xia pian au monde entier par le biais d’une production internationale. HERO est finalement un film simple : Sans Nom est accueilli par l'Empereur de Chine qui se hâte d'écouter ses exploits. Grâce à des flash-backs, nous découvrons la mort des trois assassins. Le ton est lent, contemplatif, les combats sont superbement chorégraphiés et le traitement graphique utilisé pour chacune des scènes accentue l’esthétisme extrême de tous les instants voulu par Zhang Yimou et permet de différencier aisément aussi bien les trois assassins que les trois mises en situations grâce aux couleurs dominantes tour à tour grisâtre, rouge puis bleu. On retiendra particulièrement la scène du siège du temple par une armée d'archers, les flèches volant dans les airs par nuages entiers, leur imposante menace crevant l'écran comme on ne l'a jamais vu et ressenti au cinéma. Après avoir attentivement écouté le récit de Sans Nom, l'Empereur est admiratif mais sceptique : il a saisi que tout ceci n’était que mensonges. L’Empereur va alors s’employer à nous narrer sa propre version qui, bien entendu se révèlera être toute autre que celle de Sans Nom : elle devient complexe, laisse entrevoir des enjeux notamment au niveau des relations amoureuses et de l’amitié. Pourtant, cette seconde narration des faits et le véritable déroulement des événements et des motivations de chacun sera finalement raconté par Sans Nom. Cette succession des versions constitue toute la richesse de HERO puisqu’à chaque fois, le récit en devient plus captivant, les personnages plus torturés, l’action plus spectaculaire, l’esthétique plus fascinante. HERO bénéficie d’un casting titanesque. Jet Li, qui semble malheureusement faire uniquement une escale intéressante en Chine dans sa période américaine catastrophique, surprend par la justesse et la sobriété de son jeu, peut-être est-ce grâce à la noblesse et aux valeurs de ceux qu'il incarne ici et qui reflètent certainement mieux sa personnalité que les ternes productions américaines de seconde zone dans lesquelles il essaie d’évoluer habituellement. La très belle Maggie Cheung et l’impeccable Tony Leung, couple fétiche de Wong Kar-Wai, demeurent parfaits de bout en bout et prouvent qu’ils peuvent véritablement jouer n’importe quel rôle au cinéma grâce à leur expérience professionnelle imposante. Finalement, Zhang Ziyi et Donnie Yen restent parfaits chacun dans leur registre malgré le fait que leurs personnages soient un peu plus en retrait mais excellent dans les scènes physiques. Artistiquement, HERO constitue une claque monumentale. Chaque image semble avoir été peinte, les plans les plus esthétiquement recherchés s'enchaînant, les couleurs prenant une place primordiale dans la narration, et l'immensité de certains plans donne un sacré vertige. La musique n'est pas en reste, composée par Tan Dun qui avait déjà œuvré sur TIGRE ET DRAGON accompagne magnifiquement la beauté des images. HERO est donc une réussite totale à tous les niveaux. Si le film surfe sur le succès de TIGRE ET DRAGON, on remarquera que les similitudes s’arrêtent là. Quand le second est essentiellement axé sur la romance et les combats, HERO surprend par son discours final au discours politico historique risqué puisqu’il nous est rappelé que nos sociétés démocratiques modernes n’auraient jamais existé si les dictatures, les guerres sanglantes, les massacres de toutes sortes n’avaient pas été et permis à l’être humain de s’élever et de construire ainsi les bases de notre monde d’aujourd’hui. Magnifique au niveau des combats et de l’esthétique général et doté d’une conclusion osée, HERO est un réel chef d’œuvre.

14 mars 2006
par LiMuBai


Visuellement proche de la perfection

Vraiment un très beau film, pas lent du tout malgrès tout cke jai pu lire ici, prenant du début à la fin avec des combats vraiment très réussi. Un de mes plus grosses clack cinématographiques vraiment je le conseil à tout le monde.

24 septembre 2003
par Antonelli


Tu as vu du cinéma, toi ?

Le fascisme de l'image, le totalitarisme Riefenstahlien du cinéma, c'est notre bonheur, c'est l'Occident, c'est nous. Nous aimons les pertes et les regrets, nous aimons les échecs et les tragédies. Nous aimons, surtout, ne rien comprendre. La chute, notre ultime combat. Le cinéma, notre miroir terni. La religion, partout. Voilà où nous en sommes. Voilà où cela passe lorsque Hero fait gondoler l'écran noir de nos nuits blanches. Voilà ce qui s'agite. Ce n'est pas grand chose. En vérité, c'est même trois fois rien. Mais c'est toujours ça : des visages de femmes qui pleurent, des hommes qui courent pour rien, des épées qui goûtent le sang et des feuilles qui tombent. Surtout les feuilles. En passant du jaune au rouge, elle rachètent toutes nos errances et tout notre cynisme, toute notre technique et tout notre ennui. Changer de couleur, c'est changer de peau - voilà ce que dit Zhang Yimou. Changer de film, c'est changer de monde. Notre cosmos, le sien. Qui a dit que le cinéma c'était la vie ? Qui a dit qu'une vie réussie était une vie rêvée ? Rien de plus faux : une film qui est réussi, c'est une vie qui échoue. Regarder un film qui dit tout, c'est tout perdre. C'en est fini des regrets et des jérémiades, Dieu en guenille peut fuir - nous n'avons plus besoin de lui pour faire tenir une image. Nous avons d'autres corps que celui du Christ pour croire. A quoi ? Demain ? La mort ? La rédemption ? Rien de tout cela. Pour croire tout court. Croire que cela continuera. Croire que le cinéma c'est du défilement. Croire qu'il est possible que les images ne s'arrêtent jamais. Hero, c'est tout cela. C'est l'icône intouchable de l'étrangeté intégrale et c'est la publicité de notre déception. Nous passerons à côté de la plaque. Zhang Ziyi, Maggie Cheung, elles sont ailleurs. Dans les images. Les images - autant dire : l'invitation au suicide.

31 octobre 2003
par Maggielover


impressionnant...

Je comprends tres bien les spectateurs qui peuvent trouver ce film bancal ou ennuyant (surtout ceux qui sont habitues aux films de kungfu HK dont je fais partie). Mais je pense que ce wuxiapian fait partie d'une toute nouvelle generation de Wuxiapian dont Tigre&dragon a entreouvert les portes, a savoir un wuxiapian dont l'esprit poetique et esthetique domine... (c'est ce cote qui rebute le spectateur chinois, mais dont les occidentaux sont particulierement friands...). Etant moi meme pratiquant de kungfu et de Taichi depuis belle lurette, je n'ai pu que m'etre laisse emporté par cet univers, mais surtout cette quete de la perfection ultime du kungfu et de l'harmonie du monde... Le kungfu ultime est aussi la Verite, Verite qui est la voie au developpement des personnages (verite sur les sentiments, verite sur les intentions, verite sur les enjeux), ainsi qu'au developpement du futur pays de la Chine... Durant ce film, ideaux, amour, fierté se melangent, se déchirent mais une seule chose en ressort, l'harmonie... Certains pourront lui repprcher son cote patriotique, mais il faut comprendre que le fait que la Chine ait reussie à rester unie si longtemps malgres l'immensite du pays et la diversité culturelle et religieuse est vraiment un fait quasiment unique et etonnant... Le seul regret que je pourrais emettre pour ce film est que Donnie Yen a vraiment été sous-exploité... Mais malgres sa trop courte apparition, j'ai trouvé qu'il était le personnage dont se degageait le plus grand charisme...

03 mars 2003
par Hiro Saka


Un film parfait ou presque

Les décors, les acteurs, les effets spéciaux,tous sauf les dialogues sont parfaits. En effets ceux-ci sont trop rares, et assez moroses, mais la musique rattrape tout. Le jeu de Jet Li, est admirable, il est enfin revenu à ses sources. Celui qui m'a le plus impressionné, est sans doute Tony Leung: jeu parfait, les gestes bien calculés.Maggie Cheung, enfin n'est plus considérée comme une nunuche (ouf!!) Pour tout dire, Hero, marque les mémoires,c'est sans doute un chef d'oeuvre pur HK.

15 mars 2004
par Kelly


Une esthétique superbe

Maggie Cheung n'a jamais été aussi belle, les couleurs sont splendides, le jeu de chaque acteur est millimétré, Donnie Yen délivre quelques coups de pieds sans trucages pour le plaisir, et le reste des chorégraphies aérienne crient le style de Ching Siu Tung. Bref tout est excellent dans ce chef d'oeuvre sauf le scénario qui par de sa nature même (un récit raconté par 2 avis différents) s'avère répétitif. Peu importe, cela n'enlève rien à la qualité de chef d'oeuvre qui convient pour qualifier ce film.

07 octobre 2003
par Jérémy


Beau à en crever, facho à en gerber. Dr Yimou et Mr Goebbels en somme

Alors là, je crois que tout le monde est d'accord, Hero est visuellement parfait et renvoie des productions comme Tigre et Dragon, Le dernier empereur ou Gladiator au rang de productions en 8mm. Donc, TOUT est parfait -dans la forme s'entend- : les paysages sont sublimes, les costumes sont incroyables, les combats magistraux, les acteurs au diapason (Jet Li est ambigü, charismatique, gracile, aérien....bref, totalement différents de ses prods' occidentales -qui malheureusement sont loin d'être finies-). En gros, Emi Wada (oscarisée pour les costumes de Ran...oui, évidemment) ou Christopher Doyle (chef op' de Wong Kar Wai.....tout est dit) ont sniffé cul sec 1kg de cocaïne pour faire en sorte que toute image ne soit jamis vu dans un quelconque wu xia pian. Quant à Zhang Yimou, il a clairement grillé un fusible, évite les plans rapprochés (trop "économiques"), met bien les décors en évidence (Nameless montant les marches du palais -au début du film- en plan large nous met au point de vue de....Dieu-rien que ça- contemplant une minuscule créature -apparemment tout va bien au niveau des chevilles), expérimente comme un taré (l'attaque de l'école de calligraphie, le combat sur l'eau -si, si, l'acrobate peut aller se rhabiller-). Mais, malheureusement, la série des Il Etait Une Fois restera toujours supérieur parce qu'au moins elle ne fait pas basculer le métrage au rang du Triomphe De La Volonté ou Les Dieux Du Stade de feu Léni Rifenstahl : à savoir un film de propagande formellement parfait. Non parce que l'empereur qui veut "réunir le pays"(divisé en 7 royaumes) en soumettant les minorités et les opposants par les armes, ça rappelle de mauvais souvenir (je pensai à l'annexion des Sudètes mais ça remonte à Bismarck). Point suprême : il veut ne créer qu'une seule orthographe pour "épée" au lieu des 19. Euh......là. Pourtant il y de superbes "choses" comme Jet Li étudiant la calligraphie de Tony leung pour déceler une faille dans sa méthode de combat, enfin ce genre de choses autrement plus respectable (le rapprochement calligraphie/arts matiaux, avec l'idée que la force réside dans la contemplation et l'attention) que la propagande néo-nazie clairement affiché (j'abuse ? Mmmh peut-être pas). Donc, voilà comment "gâcher" un film qui aurait pu s'ériger en rival du War And Peace de Sergeï Bondartchouk (l'autre mégalo qui a pété un cable quand le Parti lui a donné des crédits illimités pour sortir THE adaptation du livre de Tolstoï). Vous ai-je parler de la musique qui, sans surprise, est une tuerie ? Ben maintenant oui, et, surtout du moment d'anthologie du film, THE séquence, le combat entre Maggie Cheung et Zhang Ziyi ? Non, parce qu'il est irracontable. A voir avec des pincettes

03 octobre 2003
par François H


Un film créé pour le plaisir des yeux

De bout en bout, on est subjugué par l'esthétisme du film. Et par les merveilleux combats également. Et puis c'est le seul bon rôle de Jet Li depuis au moins 6 ans donc ne boudons pas notre plaisir.

25 mars 2004
par Flichtenbloden


Spectaculaire

Quel spectacle ! Couleurs flamboyantes, photographie mortelle, combats fantastiques, mise en scène vraiment efficace... le scénario est un peu faible mais le spectacle est au rendez-vous. Ceux qui disent que le film est raciste, je pense qu'ils comprennent rien au film et rien à l'histoire de la Chine. Mais ne vous-laissez pas distraire, Zhang Yimou nous livre une oeuvre de grand spectacle et de grande qualité.

07 novembre 2004
par Kit Mat


magnifique

un trés bon film melant poésie et action trés bien coregraphié avec un trés bon casting

21 août 2006
par sanosuke


C'est beau !

On suit une intrigue qui est prétexte à des 'sketches'. L'interprétation est plutôt bonne dans l'ensemble, mais en ce qui concerne Jet Li, ce n'est pas encore tout à fait çà. La musique est jolie, sans être inoubliable... Alors, ce film est donc moyen ? Non pas du tout, c'est l'esthétisme de ces 'sketches' qui importe dans ce film, et on en prend plein les yeux, la photo est superbe, les chorégraphies de grandes qualités (elles ont avant tout un côté esthétique). Il y a beaucoup d'effets numériques, mais ceux-ci sont au service de l'esthétisme. Bref, le film a pour but de nous en mettre plein la vue, et çà fonctionne très bien, on aime ou on n’aime pas, mais ne peut qu'admettre la qualité des 'sketches'.

21 février 2005
par Dakysto


poetique...

A l'origine j'ai regardé ce film pour zang zi yi pensant qu'elle aurait une place prépondérante dans ce film, loin sans faut. qu'a cela ne tienne. qu'est ce que la sublime beauté de zang zi yi comparé a celle de ce recit poetique et visuel. certe la musique nous fait pensé a tigre et dragon, c'est aussi le cas pour zi yi qui y joue le meme type de role. mais la le film est servi par des decors fabuleux, trés zen et léchés. pour ma part zang yimou m'as surpris aprés "pas un de moins" c'est son deuxieme film que je vois et vraiment j'ai aimé . le seul point negatif de ce film c'est jet li, n'etant pas fanatique de cet acteur au vu des multiples navets americain( donc le dernier tres pourri "en sursit"), je n'aime pas trop sa façon de joué . pour conclure si vous etes fana de Wong Fei-Hong, de bruce lee ou autre jackie chang passé votre chemin, ennuis assurés. mais si vous etes ouvert a la douceur, a l'ésthetisme oriental et au recit poetique alors voila un bon film a avoir en dvd.

25 juillet 2003
par abouimran


franchement beau et pas si lent que ca

ce film en fait, il a la classe quoi :) top photo, top choré(merci ching siu tung), top casting, top décor, etc... difficile de ne pas lui trouver des qualités. bien sur zhymou à voulu surfer sur la vague tiger et dragon pour pouvoir faire un film plus ambitieux encore mais il le fait assez bien et plusieurs scènes restent gravées dans les mémoires ce qui est déjà une réussite en soit. c'est assez dur d'auilleurs de faire une critique car c'est un travail à la fois carré et joliment ésothérique. Pour moi la seule vrai faiblesse(qui n'est quand même pas la moindre) est de faire passer le 1er empereur de chine pour un pur sage qu'a tout compris à la vie, pas la peine de rappeler que chi huang ti était un homme aux ambitions démesurés et sanguinaires(ne serait ce que les travaux de la muraille de chine très lourds en vie humaines) peut être un petit manque de passion aussi, tigre et dragon avait lui aussi un rythme très lent mais on y était complètement engagé et on vivait pur les personnages, pas là assurémment...

25 mars 2003
par allain


Un très beau film

Visuellement et esthétiquement, le film est superbe et de toute beauté, cela est dû en grande partie aux décors et aux costumes somptueux . On passe par toute une palette d'émotion qui se caractérise par les différentes teintes qui illuminent "Hero" . La musique et les combats sont magnifiques tout comme les acteurs qui jouent tous juste, en particulier le couple Tony Leung-Maggie Cheung . Emotion, passion, action, on passe un agréable moment bien que le film manque de souffle par moment .

25 septembre 2003
par X27


Enorme ! J'adore !

Tout est parfait sauf biensûr Jet Li, toujours aussi amorphe qu'une endive et récitant son texte comme un répondeur, il n'y a que lui pour ternir un peu le film. Sinon le reste est terriblement bien, les autres acteurs parviennent à mettre une ambiance digne du temps de l'empereur, on s'y croirait ! :) A voir absolument !!!

09 mars 2004
par koalaurent


superbe film.

ce film vas faire couler beaucoup d'encre, on vas avoir des notes (a mon avis) tres différentes ca vas encore etre tres tres chaud a propos des critiques. la mienne en tout cas est positive, combats surnaturel, (celui sur le lac est une merveille) acteurs au sommet de leurs arts (oui meme jet li est tres bon) hero est remarquable.

18 février 2003
par jeff


Superbe fresque historique !!

"Zhang Yimou" reste fidèle envers son cinéma , "Christopher Doyle" prouve qu'il est incontestablement le plus grand directeur photo au monde , les acteurs sont fabuleux en particulier "Tony Leung Chiu-Wai" .

13 janvier 2003
par Secret Tears


Titleless

Au dela des reproches faciles, des accusations formelles, éthiques, politiques, des leurres symbolistes, du spectre Riefenstahlien, et si nous essayions de voir au dela? Formuler les accusations précécédentes, prétexter ces scories, c'est conférer une portée et une visée à des images, qu'elle soit commerciale (recyclage de Tigre et dragon?) politique (apologie de la dictature?) ou éthique (valeur des images?); c'est leur réserver une place sur la grille d'analyse mentale de nos petits esprits cartésiens étriqués rationnels perdus, cherchant dérisorement un sens, une interprétation à la multiplicité des signes. Ce qui nous fait peur, c'est l'impensé, le clynamen pataphysique, le non-sens, le refoulé, la solitude à laquelle nous confrontons dérisoirement une communication de pensées. Mais on ne se communique jamais de pensées, on se communique des mouvements, des signes mimiques qui sont réinterprétés comme pensées. Face à Hero, essayer d'être subtil, c'est se faire duper avec subtilité. Film anhistorique (aura mythique), apolitique (pouvoir ridiculement figé), antisymbolique (saturation des signes jusqu'à leurs transfigurations), Hero va au dela de tous les langages du monde, de tous les mutismes du monde, il les épouse pour en devenir leur source (du mouvement comme langage, la scène de calligraphie). Hero fait naitre un état esthétique de surabondance des moyens de communication et d'une extrème réceptivité aux solicitations et aux signes (où la moindre particule, la moindre goutte devient essentielle); Hero donne naissance au langage des sons tout comme au langage des gestes et des regards en tant que désir, dilate le possible, module le temps et l'espace, élargit notre regard et le fait embrasser des horizons immensément lointains et pour ainsi dire seulement alors perceptibles, affine l'organe qui percoit des choses infimes et éphémères, attracte dans la moindre suggestion, la plus discrète infication, le moindre pan de sensualité. Tout n'y est qu'affirmation de force, de sentiment, de souveraineté dans les muscles, souplesse, plaisir des mouvements, légèreté et presto. "Tous sous le ciel", le ciel s'offre à nous... La force, le plaisir de prouver sa force, le morceau de bravoure, l'intrépidité, le caractère indifférent, tous les hauts moments de vie d'Hero se suscitent l'un l'autre. De la sorte se trouvent finalement confondus des états qui auraient peut-être lieu de rester étrangers les uns des autres. Zang Yimou, devenu héraut d'un autre monde assemble, rassemble, agence infiniment. Il n'y a bien que l'horizon de la mort sur lequel il puisse se briser, non par résignation comme celui qui n'a pas de nom mais avec le sourire narquois de Tony Leung, dans une ultime et sublime pirouette.

05 mars 2004
par Khanheda


un bon film malgré un discours un peu déconvenu

Que dire de ce film, si ce n'est qu'il fera certainement beaucoup parler de lui que ce soit en bien ou en mal. Pour ma part, je suis surtout resté bluffer par la photographie de ce film (magnifique!! merci Christopher Doyle). Dans son ensemble, même si le film parait lent dans sa narration, les scènes de combat sont suffisamment bien disposées dans le récit pour que cela ne se sente à peine. Les chorégraphies sont, d'un point de vue perso, bien réalisées avec des effets excellents (mention spéciale pour la scène sur le lac, très poétique). Seuls mauvais points: la musique qui rappelle beaucoup trop "Tigre Et Dragon" et un rôle pour Zhang Ziyi qui ne sert pas à grand chose dans le déroulement de l'histoire (c'est dommage). Bref, je ne suis pas un expert dans le domaine du wu xia, ce n' est peut-être pas le meilleur des films de ce genre diront certains, qu'il a été réalisé de façon à être accessible à une culture plus occidentale, toujours est il que c'est un bon film visuellement parlant, maintenant d'un point de vue message porté, je ne suis pas du tout d'accord avec l'auteur ( l'ombre du gouvernement chinois y est elle pour quelque chose?? ).

02 mars 2003
par danny


Audacieux

Pourvu d’images somptueuses, Hero transcrit dans son récit toute la splendeur de la Chine d’antan. Les légendes y sont de coutumes et les conteurs sont aussi innombrables pour véhiculer ces histoires enivrantes. Zhang Yimou utilise l’image pour raconter son histoire. Je trouve le scénario du film assez audacieux tout comme la façon d’évoquer ces trois récits. Les images sont magnifiques et une harmonie se crée entres les personnages, la nature et les couleurs. Le seul problème du film est le fait de narrer à chaque fois la même histoire, ce qui est quelque peu répétitif. Néanmoins, cette redondance passe assez inaperçue, notamment grâce à son casting de rêve : Jet Li, Tony Leung et Maggie Cheung. Hero est une belle réussite et je vous le recommande.

14 septembre 2008
par Hidelirium


Hero ambigu.

Un casting plus que séduisant avec la fine fleur des acteurs HK "internationaux", ne manquait plus que Chow Yun Fat, mais il était dans Tigre et dragons, alors...Car cette production vise le même public, soit une reconnaissance internationale pour les non-initiés aux films de sabre made in HK.Et c'est vrai que Maggie, Tony & Co sont charismatiques.De plus, le film est une splendeur visuelle constante.Un bonheurs des sens total. Mais il s'agit aussi d'une histoire intéressante relatée sous différents points de vue, avec un lyrisme constant et des prouesses trés acrobatiques (vive les câbles!),bref Zhang Yimou tient "son" film de chevalerie! Peut-être un peu trop d'application et une absence de clin d'oeil, sans parler de ce reproche d'être un vrai film de propagande pro-chinois, tout cela ne peut se nier, mais HERO est avant tout un beau film plaisant à regarder et à suivre,un spectacle dépaysant et pas idiot, parfaitement maitrisé et interprété. Un futur classique?

27 septembre 2003
par Kokoro


UN FILM D'UNE GRANDE BEAUTE VISUELLE

"Hero" ne fait rien à moitié. Si l'histoire peut paraitre banal l'esthétique apporté au film en général et aux combats le rende splendide. Quant aux acteurs, ils sont parfaits. A voir sans hésitation.

10 mars 2003
par FREDDYK


HERO: VISUELLEMENT TRES BEAU

le film est visuellement très beau: la scène de combat entre Maggie Cheung et Zhang Zi Yi est très esthétique, tout comme la scène entre Jet Li et Tony Leung. Cependant, on peut juste regretter les effets spéciaux qui rappelle un peu trop MATRIX : je pense notamment à combat opposant Jet Li et Donnie Yen.
Concernant l'histoire, elle est beaucoup plus complexe que TIGRE ET DRAGON et je me demande si un public occidental pourra comprendre toutes les subtilités chinoises dans le film: la réunification des royaumes, la mise en place d'une seule écriture...etc.
Concernant les acteurs, Jet Li, qui a pourtant le premier rôle, est peut être le moins convainquant de tous.... peut être à cause de son expérience raté aux Etats-Unis....
HERO : un film à voir



12 août 2003
par MISTER E


Pour remettre les choses en place

Ma critique arrive tardivement mais je crois que c'est mieux pour avoir un regard distant sur les choses. J'ai vu Hero 5 fois et en 3 langues (chinois,francais et anglais) . Je trouve le film magnifique du point de vue visuel aussi bien en terme de combat que de paysage. La symbolique des couleurs est parfaitement utilisée et donne un aspect "poétique" à l'ensemble. Je pense que le film a été mal compris par ceux qui le taxe de propagande. L'histoire racontée dans le film est une légende chinoise (même sujet dans l'Empereur et l'assassin) et reflète vraiment ce qu'est Ying Xiong pour les chinois (pas les HongKongais ayant vécu sous gouvernement anglais). Un héros n'est pas qqun qui se valorise, c'est qqun qui sait renoncer à son intérêt propre face à un intérêt supérieur. Mais cet intérêt n'est bien sûr pas exempt d'erreur et l'empereur n'est en rien parfait: exemple son étonnement devant le fait qu'il y est plusieurs styles d'écriture--on voit bien son manque de culture et d'ouverture. Certes le film peut paraitre complaisant avec le régime mais sur ce point je souhaite apporter deux précisions: 1) le film n'a jamais été annoncé comme anti-gouvernement chinois 2) prenez un fim tel Independance Day et dites si il ne mérite pas lui aussi d'être targué de pro-américain (surtout si on le rapproche de l'actualité récente en Irak) Que l'on critique le gouvernement chinois, je le concois c'est un droit mais ne mélengeons pas tout et réservons une critique cinématographique au film. Si certains souhaitent réagir ils peuvent m'écrire à anthony_garcia5@hotmail.com

25 janvier 2004
par tony li


GRAND FILM

Très bon wu xia pian... une alternative poétique au wu xia frénétique des années 90. Vaut bien mieux que le médiocre "tigres et dragons"

17 juin 2003
par mattMAGNUM


L'art de la guerre

Zhang Yimou est un petit maître de la carte postale, et faudrait pas trop venir s’en plaindre. Qu’est-ce qu’il y a de mieux qu’une carte postale ? N’est-ce pas l’essentiel ? L’incarnation idéale d’un lieu, d’une lumière ? L’image parfaite du fantasme d’une ville, d’un pays ? Zhang Yimou, il sait y faire. C’est son truc. D’abord il réunit un casting all stars des plus beaux visages du cinéma chinois : Tony Leung, Maggie Cheung, Zhang Zi-yi, Jet Li, et Donnie Yen. Le haut de l’affiche, il ne se refuse rien. Puis il réunit l’un des meilleurs chorégraphes du cinéma d’action, le grand maître Tony Ching Siu-Tung (“Histoires de fantômes chinois”, “Duel to the death”), et l’un des meilleurs chefs opérateurs en activité à Hong Kong, le gweilo (l’étranger) Chris Doyle, souvent vu chez Wong Kar Wai. Le gouvernement chinois finance largement, la classe. Les décors c’est la Chine, parfait. Les costumes, c’est la costumière de ”Ran”de Kurosawa, on apprécie. L’histoire ? Pourquoi faire ? Un vague scénario à plusieurs voix dans la veine de “Rashomon” (encore Kurosawa ?!), qui raconte donc sous divers points de vue comment trois assassins tentent d’attenter à la vie d’un empereur qui combat pour réunir sous une même bannière les différents royaumes en luttent en Chine quelques centaines d’années avant notre ère. Deux hommes (Tony Leung, toujours trop beau, et Jet Li, toujours aussi athlétique) et une femme (Maggie Cheung, divine). Ils sont chacun des bretteurs de haut vol, ils manient l’épée avec une dextérité foudroyante. Il est aussi beaucoup question de calligraphie, de son lien avec l’art du combat. Spirituel. Tout est trop beau dans Hero : les décors, les costumes, les comédiens, les combats. C’est un éloge du cadre, du plan rectiligne. Tout se réfléchit dans la géométrie des surfaces, des matières, des couleurs, ou de l’espace. Chaque scène doit se dessiner dans un idéal de beauté et d’équilibre. Zhang Yimou est à la recherche d’une harmonie. Les combats créent des courbes lentes et virevoltantes ou les corps résonnent avec la musique ou le son, qui ouvre à l’espace mental des personnages. Chaque plan résonne de symbole, d’une poésie presque outrancière. Les couleurs, rouge, blanc, ou verte, qui inondent tout : décors, costumes, lumières, sont toutes utilisées comme des paraboles symboliques du récit et des personnages. Le rouge pour la chance, le blanc pour la mort, le vert pour la vérité. La narration est en constante recherche du rythme parfait, elle cherche à épuiser toutes les pistes, à se boucler sur elle-même. Hero est un film clos, c’est une carte postale, dont les bords arrête forcément la vision dans un idéal de contemplation fermé. Equilibre, harmonie, et surtout stabilité. La poésie visuelle immédiate et énorme de Hero ce n’est que ça. Comment la spiritualité du combat entre en résonance avec l’écrit, la recherche idéal de la représentation de l’invisible (Kurosawa toujours). Et comment cette recherche spirituelle doit conduire à la réunification, la paix, à rassembler le peuple chinois sous un même ciel. Film démago, vaguement politique pour flatter le gouvernement qui arrose ? Mauvais débat. Hero est avant tout une recherche esthétique de cinéma. C’est la quête d’un rythme, d’une harmonie où tous les éléments se combineraient dans une parfaite alchimie, à l’image de Tony Leung à la recherche de la représentation idéale du mot épée. Art de la guerre peut-être, quête spirituelle sans doute. Hero est un film flatteur, boursouflé. Un film exportable pour bien se montrer en occident, signé par celui dont on connaît bien les méchant mélo plutôt ennuyeux. Mais qu’importe, le cinéma n’aime pas la politique, et elle lui a bien trop souvent fait radoter les même inepties par ceux qui les acclament, les films politiques. Laissons ça à l’Amérique, elle sait y faire en matière de cinéma, et de politique. Hero est un film d’esthète, de peintre frustré au service du gouvernement qui se retrouve à filmer du cinéma de fausse propagande, en y semant suffisamment d’ambiguïtés pour que l’Histoire ne s’efface pas. Ivre de peinture, Hero est un film, une superproduction, qui se souvient des fresques d’Hollywood. Il pointe l’avenir résolument Chinois du monde en nous ouvrant les portes de son passé. C’est pas ça qui nous rendra “Aoi Haru”, l’un des plus beaux films du monde de Toyoda Toshiaki, avec sa musique signée de Thee Michelle Gun Elephant, mais ce n’est déjà pas si mal.

24 septembre 2003
par Jérôme.D


Star power !

que de têtes d'affiches ! La première fois que j'ai vu Hero au cinéma, je l'ai trouvé imposant, colossal, très esthétique, certes, mais une impression de ne pas pouvoir m'attacher aux personnages. C'est pour cela que je l'ai revu une 2è fois, j'ai mieux apprécié, puis une 3è, j'ai aimé, une 4è.....et à présent il fait partie de mon top10 !!! D'abord, je crois qu'avant de le voir, il faut être un peu au courant de la particularité du film : la même histoire, mais 4 versions différentes, chacune associée à une couleur ! rouge, bleu, vert, et blanc pour la fin. J'ai trouvé cette idée extra, voilà quelque chose qui change ! L'esthétisme est poussé à l'extrême, les décors sont grandioses et les scènes de combat sont chorégraphiées sublissimement. Ah...la gracieuse Maggie Cheung, tour à tour cruelle, dévouée,trahie.... C'est vraiment beau, et ce choix des couleurs s'harmonise si bien avec les sentiments éprouvés par les personnages! Le couple Tony Leung CW- Maggie Cheung, une fois de plus réuni, fonctionne à merveille. La première fois, je me suis dit que Zhang Yimou voulait en mettre plein la vue aux spectateurs, qu'il voulait se faire son Wu Xia pian à lui, le meilleur et le plus beau de tous, et pour cela réunir les plus grandes stars HK..... après reflexion ( et re-visonnages multiples) j'ai trouvé qu'il s'en dégageait en fait une certaine humanité, un sens du sacrifice et de la fidélité. Alors, bravo Mr Zhang ! Jet Li Lian- Ji est moins vif qu'avant (avis personnel) mais il en impose, surtout à la fin, et le personnage du roi est tout en finesse, à l'image du film me direz-vous. Seule question que je me pose : que devient Moon (Zhang ZiYi), si l'on prend en compte uniquement la version blanche ? Elle occupe une place très secondaire mais assez présente tout au long du film ( voir la version rouge) et ça me tracasse de savoir ce qu'il adviendra bien d'elle.....héhé Voilà, je vous le conseille, mais lisez un peu le résumé pour comprendre tout à fait l'histoire du premier coup. Il ne vous reste plus qu'à déguster !

30 juillet 2005
par Marine-Kim


très beau

Un coup de chapeau sur le plan esthétique.

22 mars 2004
par manuhard


Esthétiquement irréprochable, un plaisir de tous les instants, même si....

Les films trop attendus ont toujours tendance à me rebuter. Après tout le tapage fait autour de ce film, je ne me suis donc pas pressé pour le voir, mais quand je l'ai vu, je n'ai pas été déçu. Véritable peinture vivante, le film de Zhang Yimou ne se rapproche finalement pas tant que ça de "tigre et dragon". Pour commencer, sa construction scénaristique est beaucoup plus intéressante, puisque le rythme y est beaucoup mieux exploité. Je ne trouve pas que le film soit lent dans son rythme, il y a beaucoup de combats, ils sont disposés de manière intelligente, et on ne s'ennuie jamais. Le côté contemplatif des scènes est par contre très appuyé. Mais il vient justement servir le propos de ce ballet gigantesque, et donner plus d'ampleur aux affrontements. Ching Siu Tung a fait du très beau travail, rarement combats ont été aussi gracieux, rarement l'utilisation des câbles a été aussi esthétique.

Le film d'Ang Lee est surpassé de très loin de ce côté, avec son utilisation des câbles souvent hasardeuses, et le manque de fluidité dans les enchaînements. Côté acteur, Jet Li s'en sort très bien dans un rôle très sobre, mais c'est Tony Leung et Maggie Cheung qui surpassent une fois de plus tout le monde. L'empereur est également bon dans son rôle, Donnie se contente de donner quelques coups, et Zhang Ziyi nous ressert exactement la même interprétation que dans tous les autres films où je l'ai vue. Il semblerait qu'elle souffre déjà du phénomène "star plutôt qu'acteur": je viens jouer du Ziyi plutôt que jouer un rôle (Jackie a dû lui donner des cours sur le plateau de "Rush Hour 2"). L'histoire est donc bien menée, illustrée magnifiquement, ponctuée d'affrontements superbes, et traitée de manière non linéaire. En découle un traitement des personnages plus qu'intéressant, ils sont plus que la simple somme de quelques clichés inhérents au film de chevalerie, et c'est en partie ce qui donne sa force au film.

Le message plus ou moins politique du film peut gêner, je pense que c'est au spectateur de prendre le recul nécessaire et d'apprécier le spectacle à sa juste valeur. Pour ma part un spectacle que j'ai beaucoup apprécié, qui a mis mes sens en éveil et que je ne regrette vraiment pas. (Ang Lee 0 / Zhang Yimou 1)

12 août 2004
par Chang La Rage


Raison d'Etat

Accablant, bluffant, lent, rigoureux, Hero... D'une puissance et d'un détachement glacial. La beauté du diable, le feu de l'enfer, la fumée du volcan, Hero... Pas d'ordre dans l'Etat sans martyre, ni sang... Hero ou l'instauration de la grandeur au pouvoir cinématographique.

21 novembre 2004
par lo sam pao


onirique!

J’ai vraiment mis du temps à accrocher ce film, je dois avouer que pendant les 30 premières minutes j’hésitais encore l’arrêter et à en mettre un autre (sûrement dû au fait qu’il y a quelques petites longueurs au tout début). Mais au final je me rend compte de quelle erreur j’aurais faite en ne le regardant pas entièrement ! HERO n’est pas un excellent film, il ne fait pas parti de ceux qui vous marquent à vie, mais il émet quelque chose d’unique. Les scènes de combat (bien que les sauts de plusieurs mètres en l’air ne sont pas sans rappeler ceux de Matrix) sont tout droit sorties d’un rêve (les couleurs des vêtements similaires pour tous les personnages, la rapidité durant les combats, le fait de faire des choses impossibles…). Tourné avec onirisme dans des paysages superbes, ce film est à voir. Ajoutons à cela un casting impeccable, une très bonne qualité d'image, un bon scénario et une fin qui ne laisse pas de marbre, et on peut vraiment dire que HERO n’a rien à voir avec tous ces films d’action fades comme il en sort par centaines chaque année en Asie.

11 août 2003
par n.stavengard


A mAn called Hero.........

j'AI enfin vu le fameux Hero , que j'ai raté au ciné l'an dernier . Partant d'un pt de vue positif, j'ai été à la fois surpris et frustré par le véritable ballet qui déferle durant une heure 30 . Ce qui frappe tt de suite c la beauté, la classe,la richesse ,l'immensité des décors, costumes, combats , ainsi que la poésie qui se dégage du film . Les acteurs sont irréprochables et jouent réellement bien leurs personnages . Le scénario classique ds le genre (que se soit en Asie ou en Occident c tres similaire) est entretenu par la multiplicité des pt de vue ,et des flashbacks qui construisent le film . oN a le droit ça et la à qq effet spéciaux, et à bal de combat tres réussis . Enfin une dose d"émotion grace à un sublime suicide touchant . mAis est-ce lun sans faute? uN chef-d'oeuvre parfait ? NON , plutot à une toile de maitre sublime mais perfectible notament à cause d'un "surplus de beauté ". oUI , TT est ds le monumentale ;à tel point que cela devient presque lassant . Yimou multiplie les décors somptueux, abuse ds le vol des feuilles, la pluie au ralenti , les draps ds le palais ; les flèches . Cela s'enchaine ,certes habilement mais on a plus l'impression d'être face à une démonstration de maitrise technique et artistique que devant une reconstitution historique de la Chine. Ensuite , il me semble qu'il y a de toute évidence une intrigue sous estimée qui ne sert qu'a faire se succéder ,combats dantesques et passages philosophiques . Alors que l'inverse était de rigueur .Dommage . Enfin le charisme des acteurs relèvent heureusement un certains vide ds la personnalité des Heros (Donnie Yen ,quelle classe.) En conclusion , Hero est une réussite , une superbe vitrine des WU XIA PIAN pour l'occident ,qui par moment tutoie des sommets ,sans , devenir un chef-d'oeuvre .

06 avril 2004
par Rage_against_the_machine


Quand je l'ai vu la première fois je l'ai trouvé superbe, la deuxième je le trouvais lourdingue...

Difficile de faire la part des choses devant deux sentiments aussi antagoniques. Je crois que dans le fond, la question de ce film se pose dans son rapport à l'histoire du cinéma chinois et du cinéma HK. Pour peu qu'on ne connaisse rien de ces derniers, on ne saisit pas toute la putasserie qu'il y a dans cette vague de blockbusters Wu Xia chinois (avec Zhang Yimou et Chang Kaige en tête de file). Wu Ji peut être un film génial si l'on a pas vu Legend of Zu, et Hero peut être un très bon film pour qui n'a jamais entendu parler de Chang Cheh et de Kurosawa (bon je sais il est japonais, mais bon).

01 août 2005
par Cuneyt Arkin


Décevant

Sublime niveau esthétisme, mais creux niveau intensité et chorégraphie.

31 mars 2004
par QuyTam


Pour Ching Siu Tung...et Jet Li.

En fait, j'en avais peur, de ce film, la photo léchée ne me faisait pas frémir d'impatience, non plus que Zhang Zhiyi, encore moins le discours de Zhang Yimou (cf les interviews sur Monkey Peaches genre "ben oui , un Wu Xia , c'est du cinéma populaire, pas du "de festival", alors, hein, on va pas avoir de trop hautes éxigences de mise en scène, ça, c'est pour mon Oeuvre Personnelle"), tout ça, plus l'oeuil de Pekin, et les ciseaux de Miramax, je le sentais pas bien... Portant, un gros machin, convenablement cablé...et dieux sait si Ching Siu Tung le peut, divinement ...ben, ça décolle, ça provoque l'apesanteur cinéfilique, ça rescotche sur l'écran...ça réconcilie avec le PC chinois et les frères Weinstein,ou presque... L' histoire? Zhang Yimou s'en sort plutôt pas mal, de son scénario Rashomonesque, en moins réussi, en moins subtil, en plus jugeur (là où Kurosawa faisait du tribunal une instance désincarnée, et laissait au choeur des humains sous le porche, au spectateur, le soin de ne pas juger, mais d'assimiler lentement à leur propre humanité souffrante la matière narrative complexe, vibrante, humaine des deux heures de film, Zhang Yimou nous force, par le choix de Jet Li qui est le coeur du film , à partager l'opinion, le jugement du choeur gris noir des officiels...nous transformant en spectateur gris noirs, en robe sombre, tête basse sous le poids d'un truisme contestable : l'unité du royaume (le bien commun) vaut tous les sacrifices individuels...). Moi, ça m'aura géné, pire, ça m'aura rappelé l'épouvantable "L'Empereur et l'assassin"... Le point posititif, c'est la réussite à faire assimiler au Wu Xia Pian une structure narrative expérimentale, manifestant la vision du réalisateur, rapprochant le film plus de Ashes of Time que de Tigre et Dragon (et sa trame occidentalo-hommageuse , qui risque d'être malheureusement un point de comparaison aussi fréquent qu'inintéressant), ainsi qu'une vraie histoire d'amour, comme le souligne François dans sa critique. Ca se tient, même dans sa version courte, et ça pourrait être pas mal du tout, dans la version longue, les différentes histoires s'ajoutant les unes aux autres pour construire à la fois des personnages intéressants à défaut d'être fouillés, et des philosophie martiales, que les chorégraphies rendent beaucoup plus convaincantes que le décorum qui les entoure (le blabla, parfois limite pompeux chiant, et cette idée du combat mental, on ferme les yeux et zou, ça commence à voler...le principe du cinéma martial n'est il pas de nous présenter comme authentiques des prouesses impossibles, qui manifestent la maîtrise spirituelle qu'a un personnage de son art? Le combat mental n'est il pas justement celui qui a lieu durant l'affrontement physique, qui lui fournit sa mise en scène et sa dramaturgie?...enfin bon, après tout pourquoi pas, ce qui me gêne est que ça me fait penser que l' "on" aura voulu échapper ainsi aux reproches occidentaux du type "bah non, ces chinois qui volent, c'est pas réaliste, hein, que spiderman, si il vole, c'est pas pareil, y s'est fait mordre par une araignée transgénique, c'est normal..." Pour le reste, si vous aimez les acteurs (tous bien, sauf amha Zhang Zhiyi (c'est à cause de ses metteurs en scène, ou c'est elle qui se complait dans ce registre de sous-sous-sous Chang Pei Pei, boudeuse et/ ou Colère (parfois Trrrrès colère, mais bon, ce qu'elle grrrrregrrrete mal...petits poings serrés, moue pas contente,comme dans Musa, en roue libre quoi...)?)) et le chorégraphe, ben, vous passerez un bon moment, ni plus, ni moins. Ca m'aura surtout rendu nostalgique des Wu Xia anarchistes et survoltés de la Film Workshop, surtout que j'ai eu la mauvaise idée d'investir dans Swordman 2 le même jour, Jet Li y incarnant , très étrangement, le reflet exactement inversé du personnage beaucoup moins réjouissant qu'il porte à l'écran (avec une réussite qui laisse réveur, ou comment une sorte d'absence mutique peut s'interpréter au choix, comme un détachement des choses du monde(Swordman 2),de la détermination (Hero), ou une forme de débilité légère (Fong Sai Yuk, Hitman, Evil Cult euh...souvent, en fait)) .... et l'on pourrait ainsi comparer ces deux films point par point, multiplier les exemples de ce qui tourbillonne dans l'un et de ce qui pèse, nous empèse, dans l'autre.Imaginez à quel moment de la soirée je me suis pris la vraie claque... Voyez le, ce film, puisque, de toute manière, un jour où l'autre, vous le verrez, peut-être...juste, ne vous précipitez pas dessus, comme je l'ai fait, sans regret, mais à tort. Attendez la sortie ciné, par exemple, puis, laissez vous entrainer par le plaisir du Ching Siu Tung sur grand écran....

17 mars 2003
par Ronan


Film remarquable malgré un scénario plat

Le scénario trop classique manque d'intrigues, mais le reste est impeccable. L'ambiance épique renforcée par une musique de choc impressionne dès la première minute. Puis le spectateur est immergé dans un univers de soie, d'épée et de magnifiques variations de lumière du jour. Les ralentis méticuleux sont servis par les rôles masculins et le charme de Zhang Zi Yi opère en force malgré un rôle secondaire. On pardonne volontiers la faiblesse du scénario pour s'adonner à ce rêve coloré. Fascinant.

22 septembre 2003
par dttsurfeur


Pas totalement convaincu

Le film est certes impressionnant visuellement mais ne procure pas beaucoup d'emotions.

16 octobre 2003
par La girardasse


Beau c'est sur mais tres decevant !!!

quand on voit Jet Li et donnie yen à l'affiche, on se dit: "ca va etre bon". C'est sur qu'à la vision du film, on dechante serieux. Il y a qu'une scene de combat avec donnie et encore pas la meilleure donc grosse deception surtout quand on sait ce qu'il peut faire dans le sens du devoir 4 !!! Quel gachis quand meme ! Autrement ca ressemble à un ensemble de tableaux avec une couleur maitresse à chaque fois.... on a plutot l'impression que le realisateur a vraiment voulu se faire plaisir...egoistement. Largement moins bien et emouvant que tigre & dragon !!!!! (Vive michelle yeoh !) Mais bon on se laisse quand meme porter par la poesie de la "chose". Donc à regarder pour l'esthetisme et non pas pour les combats, malgre qu'il y en quand meme dans le film, je vous rassure. C'est sur que c'est pas un evil cult ni un once upon a time in china !!!

12 octobre 2003
par wfei-hung


Montrer.

Prenez un réalisateur chinois au-dessus de la norme, le plus grand artiste martial du moment, son second, l'acteur HK idéal, l'actrice qui va avec, et Zhang Ziyi pour faire branché. Prenez un grand chef op, et faite lui filmer de belles images. Prenez un chorégraphe qui est au film d'arts martiaux aériens ce que Nijinsky est au ballet russe. Vous secouez le tout, et vous obtenez une magistrale démonstration esthétisante complètement vide. N'allez pas me dire que ce film est un wu xia pian, c'est faux ! Le wu xia pian est comme le chambara dans le cinéma japonais, un genre très codé, et l'on ne retrouve absolument aucun de ces codes dans ce film. Ne voyons pas un wu xia pian à chaque fois que l'on croise une épée ou un sabre. Contrairement à un Ang Lee qui avec Tigre et Dragon restait respectueux des codes et us du genre, Zhang Yimou n'a absolument pas réalisé un wu xia pian, d'ailleurs il n'a peut-être jamais eu l'intention de le faire. Non, son film est plus un grand spectacle à la Kurosawa. D'ailleurs les références sont indéniables, on pense à Rashômon pour la façon d'aborder la narration, à Ran pour la grandeur des batailles et le refus de montrer le spectaculaire et de le détourner pour l'ancrer dans une forme d'irrationnel grandiose. Je pense au multiples plans montrant les archers et les envolées de flêches, c'est soit dit en passant assez grandiose et beau. Oui, Zhang Yimou tente de donner un souffle Shakespearien à son oeuvre, montrant la tragédie de ses personnages, leurs amours, leurs déchirements, leurs jalousies. Non ça ne prend pas, car ça manque de rythme et que l'ennui est amoindri par la beauté des images. Ces images, justement, sont belles, certains plans tiennent du miracle, les paysages de la Chine ancestrale sont bien rendus, Chris Doyle a réussi un grand documentaire. La réalisation de Zhang Yimou se perd dans d'interminables répétitions. C'est beau de vouloir montrer, mais encore faut-il savoir le faire, et ne pas s'asseoir entre deux chaises. Il faut parfois savoir choisir entre démonstration auteurisante et film de genre. ce que Wong Kar Wai avait plutôt réussi avec Ashes Of Time, Zhang Yimou ne le réussit pas, ne sachant vraiment où se positionner. Non, ce film est réellement une grande déception. Mais l'esthétisme lui vaudra au moins quelques prix...

05 mai 2003
par Iron Monkey


De la puissance visuelle en pagaille, des chorégraphies martiales virtuoses aussi spectaculaires que magnifiques, un déluge d'esthétisme, d'ésotérisme, des couleurs chatoyantes, une reconstitution flamboyante, des costumes extraordinaires, un casting de luxe, une superproduction formidable.... oh laaa laaaa! C'est beau!..................... Le seul intérêt de "Hero", c'est qu'il me donne immédiatement envie de revisionner les vrais Wu Xia Pian, "The Sword" de Patrick Tam et "Duel To The Death" de Ching Siu Tung sont sortis ensemble récemment dans un coffret de 2 DVD. Voila 2 véritables Wu Xia Pian, avec des bastons épiques, des batailles au sabres bien sanglantes, des chorégraphies démentes... ces 2 films sont les symboles d'une folie et d'une fantaisie que "Hero" ne parvient pas à recréer. "Hero" n'est de toute manière qu'un vulgaire recyclage des films de sabre, à la rigueur, une parodie, mais rien de plus. Il en reprend les codes, mais on n'y décèle aucun enjeu, aucune prise de risque. Le problème, c'est que ce film est réalisé au 1er degré, narcissique, autocomtemplatif et mortellement ennuyeux. Pas une once d'ironie ou de dérision chez Zhang Yimou, il est sérieux, il y croit lui! Ce film affligeant m'a saoulé, interminable et emphatique, au disours pompeux, le scénario pèse ses tonnes, se revendiquant de prétentions littéraires chinoises digne de la série "Kung-Fu" avec David Carradine, avec plein de références métaphoriques, historiques et culturelles de la Chine, civilisation millénaire et blablabla.......................... amen. L'inspiration de Zhang Yimou pour "Hero" me semble plus provenir d'un spot publicitaire qu'autre chose, et tous ces effets "visuels spéciaux" tiédasses: l'art d'étaler un savoir faire des plus vides.

26 septembre 2004
par Macareux moine de Bretagne


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