Helldriver

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A-b-a	4.25

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Ce film est doté d'un esprit et d'une créativité totalement libre (y compris dans le mauvais goût et la violence pleinement assumés). Des exemples de cette créativité : des créatures originales ------------ ATTENTION SI VOUS NE VOULEZ PAS SAVOIR À QUOI ILS RESSEMBLENT, NE LISEZ PAS LA SUITE ET PASSEZ DIRECTEMENT AU TEXTE SUIVANT "FIN DE SPOILERS" ------------comme une mère lancent façon cowboy son nouveau-né (zombifié lui aussi) par son cordon ombilical ou une autre aux yeux révulsés et à la voix stridente ayant neuf bras (dont un à l'entre jambe) portant pour huit d'entre eux un sabre puis des armes à feux qu'elle utilisera en se projetant sur son adversaire sans oublier ses deux minuscules bras accrochés à ses joues maintenant fermement une fourchette et un couteau et dont elle se servira également. Il y a aussi celui transpercé de multiples sabres et au visage déformé se battant contre une voiture munie d'une énorme lame fixée sur le capot et pouvant se soulever pour combattre. Et que dire de ce colosse constitué de je ne sais pas combien de milliers de zombies mutants et qui finit par volé car ayant attrapé les deux missiles qui lui était destinés et sur lequel se battra Kika (l'héroïne du long métrage). Je finirais avec les personnages principaux qui s'enfuient en voiture et découpant des zombies face à eux et poursuivies par un autre zombie qui tout en courant à leurs trousses confectionnent une voiture avec les morceaux de ces congénères fraichement découpés ! ----------------------------------------------------------------------- FIN DE SPOILERS --------------------------------------------------------------------------- Dans les autres points positifs on peut citer une atmosphère apocalyptique confidentielle (dans le sens ou il n'y a pas de grand plans aériens sur toute une ville par exemple) mais réussit, une mise en scène et un montage surement pas parfaits mais la majorité du temps suffisamment lisible (je déteste les scènes au montage sur-découpé et hystérique) et une bande originale variée (variété, rock, classique, techno) et très à propos compte tenu du délire ambiant. L'histoire qui mine de rien se tient sans être d'une originalité confondante (loin de là) permet de ne pas s'ennuyer et se permet même deux ou trois incursions que l'on pourrait qualifier de poétique ou même assez touchantes. "Helldriver" est plus sanglant que gore contrairement à "Tokyo Gore Police" par exemple mais attention il l'est tout de même. Les effets digitaux sont évidement limités mais dans l'esprit "fauché mais bien utilisés" et aucun/aucune des différents(e)s acteurs et actrices ne m'ont paru irritant(e)s comme c'est parfois le cas. Le premier quart d'heure est laborieux et/ou maladroit (la seule scène qui me parait bancale malgré le côté fun est celle ou Kika fait du lap dance sur une colonne vertébrale de zombie avant de lui "faire sa fête" et la séquence qui précède qui aurait gagnée à être plus courte). Si ce que je vous ai décrit pique votre curiosité sachez que vous aurez d'autres "surprises" à vous mettre sous la dent tout du long y compris durant l'intégralité du générique de fin - et jusqu'à sa conclusion - qui ne se limite pas au défilement de toutes les personnes ayant travaillé sur ce long métrage.