Un film meûgnon pour changer : « Kappa no Coo to Natsuyasumi », aka « Summer with Coo the Kappa » en anglais, aka « Un été avec Coo le Kappa » en français, etc, jusqu’au canadien aka 47 « Mon dieu qu’c’est moche un Kappa ». Je déconne, mais non seulement ils auraient raison, mais en plus ils en seraient, tel un Kappa bleu, capables. Alors en vrac : c’est réalisé par Keiichi Hara (réal sur Crayon Shin-chan), Megumi Wakakusa y est le compositeur (il a récemment travaillé sur la série Kemonozume de Masaaki Yuasa), Yuichiro Sueyoshi directeur de l’animation (Mind Game) et Takashi Nakamura - réalisateur de A tree of palme - directeur artistique. Ca sort au Japon le 28 juillet prochain, et, d’après la bande-annonce, c’est du Totoro croisé avec du E.T. Le Kappa est moche, oui, mais E.T l’était aussi, donc les minos vont verser leur larme quand même un peu. Et le cast a un minimum de gueule, non ?
Bon, ce qui nous amène au plus important de la dépêche : c’est quoi donc un kappa.
D’après Mr Ouyquipehdiah (il en sait des choses) : « Au Japon, les kappa sont des êtres maléfiques, réputés pour attirer les enfants dans les rivières afin de les noyer, souvent en leur aspirant les organes par l'anus. » Un peu comme la momie de Bubba Ho Tep quoi. Bon, là dans notre dessin animé le Kappa a l’air un peu plus cool hein, folklore jap’ pour gamins oblige. « … les kappas ont l'apparence de tortues anthropomorphes, parfois avec un bouche en forme de (ou à l'apparence de) bec et le sommet de leur crâne est légèrement creusé, entouré de cheveux. Cet affaissement est rempli d'eau, liquide duquel ils tirent leur puissance. Ainsi, si l'on salue un kappa à la manière japonaise (en s'inclinant), il vous salue en retour et perd toute son eau, devenant alors plus faible. » En gros, le Kappa est un lutin de là-bas, multifonction selon ce que l’on veut bien en montrer. Ici il est gentil, là aussi, ce site là le montre d’ailleurs très bien, mais si vous poser la question à Hellboy, sorti il y a peu de Hellboy Animated: Sword of Storms, il vous dira qu’il en a zigouillé quelques un lors de ses pérégrinations au Japon, et qu’ils étaient plutôt récalcitrants ceux là. Bref, une bestiole kappa de bol quoi.
Sources: animenewsservice.com, ANN, Wikipedia
Osamu Dezaki, 64 ans au compteur le bonhomme. Ce qui expliquerait peut être qu'il s'attaque à transformer en long métrage d'animation le jeu video Clannad (2004), une "nouvelle visuelle" niaiseuse, à savoir un truc interactif à la mode, plus souvent attribué à des cochonneries érotiques pour adultes qu’à de l’entertainment tout public. Pour calmer les frustrés, une suite nettement plus orientée cul a été pondue l'année suivante: Tomoyo After: It's a Wonderful Life. L'histoire de Clannad? Celle de Tomoya Okazaki, un étudiant mal dans sa peau (mère décédée, père alcoolique) pour qui tout va changer après l'apparition de la belle Nagisa... Mais que vient faire Dezaki dans cette galère?... C'est de l'intox, hein, dites? C’est pas vrai hein?… Ah ils sont loin les Cobra, Golgo 13 et autre Black Jack!! ... Et hop, on s'en fiche, aborder Black Jack nous permet de parler (un peu) du (paraît-il) très sympathique Hellboy Animated: Sword of Storms, qui aurait sans peine pu se voir retitrer « Hellboy au Japon » tant son scénario s'y prête, et tant les moult références (et des frites) à des oeuvres japonaises pullulent (à volonté), l’OAV Black Jack - La dame des neiges n’étant qu’un exemple parmi tant d’autres. Bref, et pour en revenir à nos moutons celtes, Toei Animation est derrière le film Clannad, Kadonosono Megumi (Kiddy Grade) s'occupe du character design, et la réalisation se fera courant 2007. Un manga a déjà été tiré du jeu, mangaké par Kiri Misaki en 2005.
Sources : ANN, Animenewsservice.com, Imdb, Wikipedia.
Site du film Clannad : Clannad-movie.jp. Le site n'ouvrira que le 08 mars prochain.