Le summum du polar d'action, au scénario plus profond qu'à première vue, et à la réalisation virtuose
Attention, chef d'oeuvre !!! Avec un scénario wooien, des personnages archi-classiques (le flic casse-cou, le flic infiltré, le vieux chef de la pègre, et le jeune loup aux dents longues), tout n'est que prétexte à de gigantesques gunfights. On retrouve les quelques thèmes chers à John Woo, mais moins que dans ses autres polars chinois.
C'est un film 100% gunfights, donc il faut au moins un chargeur à bout portant pour abattre un homme, on ne recharge jamais les Berettas et tout ce qui est touché par une balle explose dans tous les sens. A côté d'A toute épreuve, les fusillades de Piège de Cristal ressemblent à des réunions Tupperware. Les scènes cultes abondent, de la fusillade dans un hangar à un hôpital, siège du plus gros gunfight de l'histoire du cinéma. Trois quarts d'heure de fusillades démentielles, de face à face de folie (notamment entre Tony et Phillip Kwok le borgne), de scènes cultes (Chow Yun-Fat qui sauve le dernier bébé, le fameux plan de 3 minutes sur deux étages (en fait coupé en deux, cherchez la transition : ).
On trouve tout de même au milieu de ce récital de mouvements en tout genre les thèmes préférés de Woo, avec le vieux mafioso qui souhaite se retirer, respectueux de certaines valeurs, alors que le jeune loup ne respecte rien (et qui mieux que Anthony Wong pourrait interpréter ce personnage abjecte ? :-) Il n'a même pas à jouer... :-). Au milieu, Tony Leung interprète brillamment le meilleur rôle du film, et nous livre la meilleure scène du film, lorsqu'il doit abattre son patron qu'il respecte. En un regard on ressent toute la douleur qu'il dissimule pourtant avec un sourire. Magistral Tony...
CYF à l'hôpital : gun-fights en perspective
Une
rencontre explosive entre Chow Yun Fat et
Tony Leung, orchestrée par un John
Woo au mieux de sa forme. Cela nous donne des gunfights démentiels où le rechargement des armes
n'existe toujours pas.
Comme à l'habitude, un film de John
Woo n'est pas un simple film d'action : le scénario est recherché et
nous montre les relations entre deux hommes que tout semble opposer, mais qui sont
pourtant si proches. Nous retrouvons avec plaisir les thèmes chers à
John Woo : code d'honneur, réflexion sur soi. Il suffit de voir les introspections
du personnages de Tony Leung, notamment par le biais des
origami.
Un excellent film de John Woo à ne manquer sous aucun pretexte.
attention chef d'oeuvre
selon les jours je prefererai the killer a hard boiled ou l'inverse. aussi indispensables l'un que l'autre. je ne vois pas comment on pourrait faire mieux un jour dans le genre.
01 janvier 2003
par
jeffy
Un excellent film qui vous plongera dans la sauvegarde... des maternités
J'irais
moins loin que mes amis. Oui c'est un très bon film, avec des plans sublimes
comme la poursuite dans l'hôpital avec CYF
et Tony Leung. Oui, les gunfights sont
très bons, la réalisation excellente, mais, je ne peux mettre
la note maximale parce qu'à mon sens, c'est un des rares films de Woo
dans lequel on ne rentre pas vraiment dans l'action. On se sent un peu laissé
de côté.
La caméra se ballade, on suit la caméra. La caméra s'arrête,
on s'arrête, un point c'est tout. C'est l'unique reproche que je fais
à ce film, reproche qui le prive du demi-point ultime et de l'attribut
cultissime.
Eau tiède mais marquante
L'excellent documentaire A l'Epreuve du Temps présent sur le DVD HKvidéo du film permet de résumer ce qui fait que Hard Boiled n'est qu'un excellent John Woo. Et c'est John lui-même qui résume bien les choses: alors qu'il souhaitait faire un polar ultraréaliste et sec en forme de Dirty Harry à la hongkongaise, les conditions de tournage ont très vite fait revenir la fameuse signature wooienne contrairement à ce que Woo avait promis à Chow Yun Fat. Du coup, cette routine prenant le dessus fait qu'Hard Boiled, s'il est un film d'action aussi minutieux et maîtrisé que la fabrication d'une montre suisse, ressemble plutôt à une montagne suisse: imposant mais manquant de la dimension humaine capable de faire que certains films soient uniques malgré de gros défauts cinématographiques (en termes cinématographiques purs Hard Boiled est bien meilleur que Bullet in the Head mais il ne saurait mériter le qualificatif d'unique contrairement à la poignante tragédie vietnamienne de Woo) ou de transformer un film au-dessus du lot en classique (plus maîtrisé que le Syndicat du Crime, ce Woo a aussi beaucoup moins de moments de cinéma touchés par la grâce ce qui fait que les deux films se valent). Après un the Killer les contenant à parts égales, le Woo mélodramatique et le Woo cinéaste d'action virtuose ont fait scission et l'on ne retrouve ici malheureusement que le second, le premier étant resté au Viet Nam.
Bien sûr, le film comporte son lot de scènes d'anthologie: le générique d'ouverture scandé par la tequila suivi de Tequila jouant un morceau de jazz entrecoupé d'inserts de titres de journaux et de plans d'enseignes de boites de nuit tout droit échappés d'un polar de Raoul Walsh le tout suivi du gunfight d'ouverture par exemple. C'est virtuose, cela porte assurément la marque d'un grand cinéaste capable de poser avec maestria un sujet (la coolitude du personnage de Tequila, l'explosion de la criminalité à Hong Kong avant la rétrocession, l'idée d'un film d'action dont la progression serait fondée sur le rythme et le montage plus que sur la psychologie).
Le regard de Woo se fait ici plus posé mais il fait regretter l'amour intense de ses personnages/créations qui transparaissait dans The Killer ou Une Balle dans la tête. Chose qu'on pourrait aussi dire de l'arrivée de Tony Leung Chiu Wai en décapotable ou du fameux gunfight du hangar. Désirant ouvertement faire un film pour le marché américain, Woo renonce à son traitement mélodramatique des rapports humains. Les thèmes wooiens sont néanmoins bien présents dans le film: la disparition de l'honneur, la fidélité au clan, les amitiés viriles entre gangsters. Mais débarrassés de leur traitement unique qui leur donne leur profondeur, ils sont dilués par le film et deviennent de simples clichés mille fois vus dans le film noir et le buddy movie. Le fait que ces thèmes trouvent surtout leur expression dans les petites sous-intrigues (à l'exception de la scène du hangar) renforce cette impression.
Sauf qu'il y a un hôpital qui réhausse le film sur la fin. Pourquoi? Parce que Woo s'est retrouvé à travailler dans l'urgence et sans scénario pour cette dernière partie. Du coup, le voilà obligé d'improviser, d'emmener le film ailleurs. Une porte d'ascenseur qui ne se ferme pas et voilà un Chow Yun Fat obligé d'improviser une scène où il charge son revolver nerveusement, un gunfight dans un couloir filmé de façon continue et voilà du coup l'humain, l'imprévu qui s'invite dans le film. John Woo intègre alors l'héritage du jeu vidéo au cinéma sans tomber dans l'imitation servile. Auparavant, la mécanique s'était déjà grippée mais pas suffisamment longtemps: les scènes entre Woo et Chow Yun Fat où transparaissait la sincérité de leur amitié hors écran ou les moments comiques concernant la collègue de Tequila fonctionnant bien mieux que ceux des Associés.
A ce propos, l'interprétation est de très bon niveau mais sans génie: Chow Yun Fat excelle dans la coolitude, Tony Leung Chiu Wai offre une performance réussie en flic infiltré, Anthony Wong est très bon mais n'arrive pas à exprimer totalement son élégance crasse. Malgré tout, on peut reconnaître un vrai mérite à Woo: réussir à captiver pendant près de deux heures le spectateur avec trois fois rien. Parce qu'Hard Boiled n'a pas un canevas de départ extraordinaire, c'est même du déjà vu mille fois. En outre, une grande partie de la durée du film ne se compose que de peu d'évènements: le gunfight de la maison de thé, celui du hangar et le final à l'hôpital. Dès lors, on se retrouve en face d'un film d'action qui tire sa force non de sa psychologie et du spectaculaire de ses explosions mais seulement de son montage, de son agencement rythmique. Dès lors, sous couvert de faire un film calibré pour le marché américain, on se retrouve devant une approche nouvelle du film d'action.
A Toute Epreuve fait donc asurément date. Toutes proportions gardées, il serait un peu le la Mort aux trousses de John Woo: du cinéma terrassant de maîtrise formelle mais bien plus admirable qu'aimable. On lui préfère donc l'équilibre maîtrise/force émotionnelle d'un The Killer, son Sueurs Froides à lui. Voire même la beauté bancale d'un Bullet in the head...
"Woo done it" dans un hôpital
… et là je spoile : le coupable, c’est
Antony Wong, avec du C-4, dans la cave de l'hosto. Antony Wong et sa tronche de psychopathe notoire, Antony Wong et son regard halluciné... Antony Wong, qui exècra son rôle et ce film comme le scénariste italien
Luciano Vincenzoni exècra ceux de
Sergio Leone, un autre formaliste génial adepte de l'épure. Antony se lâche :
« A toute épreuve ? Vous rigolez ! C’est de la merde ! Epouvantable : je n’ai rien à faire dans ce film, je ne joue même pas (…) A toute épreuve, beuark. Le réalisateur était nul. Il ne répondait à aucune question, il n’avait aucune idée de ce qu’il faisait. Il ne savait que faire exploser des trucs partout. C’était minable(*). »
Le talent de John Woo peut énerver en cela qu’il réclame parfois peu des autres. Nul besoin, c'est accessoire. L’exercice a ses limites, mais ici elles n’en furent pas, notre réalisateur les balaya d’une rafale de pistolet mitrailleur et… bon, bref, j’avoue, ce tout petit texte n’a pour seule raison d’être que la blague du titre. La honte m’accable. C’est grave docteur ?
(*) HK mag n°13.
Gunfights démentiels sans aucun souci de réalisme, Hard Boiled est une référence, parsemé parfois quand même de scènes assez ridicules...
Qu'on ne s'y trompe pas, Hard Boiled est un film de guerre, pas un
simple film policier de plus. Comment expliquer sinon le nombre hallucinant
de morts par balles à la seconde durant tout le film, et notamment lors de
la scène de l'hôpital? Et comme d'habitude, ce sont les innocents qui trinquent:
aucun ouvrier, aucun malade n'a d'importance aux yeux des triades de Hong-Kong,
qui feraient n'importe quoi pour des armes et du fric. Woo nous le prouve
dans des scènes de gunfights démesurément longues, aux allures de jeu vidéo,
avec balles illimitées et un chargeur vidé par mec tué. Et pourquoi pas après
tout, on est au cinéma non?
Mais
je dois vous avouer que je ne porte pas spécialement ce film dans mon coeur.
Je l'ai revu très récemment et j'ai été un peu déçu. Quelques scènes assez
ennuyeuses - le coup des bouquets de roses -, d'autres vraiment ridicules
- le coton dans les oreilles des bébés...- empêchent d'adhérer totalement
au film. On sent que Woo est conscient de tourner son dernier film à Hong-Kong,
et qu'il y a fourré un peu tout et n'importe quoi de sa filmo, de passages
d'une folie furieuse (Bullet in The Head) à d'autres relevant plus
de la comédie (Les Associés). Le résultat manque un peu de cohérence et de
raison.
Pour se régaler malgré tout, on pourra se rabattre sur l'interprétation de
Chow Yun-Fat, très bon, et surtout sur celle de Tony Leung Chiu Wai, qui surclasse
son partenaire de son talent au point de lui voler la vedette. En flic infiltré
en mal de reconnaissance, un peu à la Donnie Brasco, il illumine littéralement
chaque scène où il apparaît (ah! ce petit sourire à son patron les larmes
aux yeux alors qu'il vient de descendre un de ses « collègues »...). On comprend
mieux pourquoi Wong Kar-Wai l'a repéré et en a fait son acteur fétiche !
Hard Boiled est à mon avis un film assez inégal, mais je ne peux pas
le détester, c'est quand même lui qui m'a fait découvrir le cinéma de Hong-Kong
lorsqu'il a été diffusé par Canal + en 1995 !! Hautement conseillé donc...
Du polar tranchant. Superbe adieu.
Pour son adieu à l'industrie du cinéma HK, John Woo signe peut être son film le plus spectaculaire. A l'époque où le cinéma Hongkongais connaissait quelques bévues, John mit tout le monde d'accord en délivrant son opus ultime. Sans doute pas le plus émouvant, mais dans d'autre domaine le plus définitif. C'est toujours avec plaisir que l'on retrouve la bonne bouille de Chow Yun-Fat, campant un rôle de flic aux méthodes vite expéditives, sans peur et franchement sans reproches au vu de la froideur avec laquelle il bute les hommes de la pègre locale. La séquence de fin dans la maison de thé en est le plus bel exemple.
Mais A toute épreuve n'est pas qu'un actioner brutal (encore que) sans touche sentimentale. Il faut dire que la relation du binôme Tequila/Tony fonctionne à merveille, non sans rappeler celle de Li/John pour The Killer. John Woo avouait d'ailleurs sa préférence pour le chiffre 2. N'oublions pas l'excellente performance de Chow Yun-Fat, Tony Leung et Anthony Wong, spécialiste de la Catégorie III.
Si le métrage de Woo retient autant notre attention, c'est sur le fait qu'il ne propose pas de spectacle bavard ou pseudo intello' de comptoir. Guère de discussions interminables, guère de niaiserie indigeste dans la relation d'amitié des deux flics ou de celle qu'entretient Tequila avec sa femme et collègue. Ca castagne dans tous les sens, des rafales à droite, à gauche, de derrière, de devant, dans un festival pyrotechnique quasi aveuglant. Quoi de plus normal à vrai dire lorsque l'on voit l'arsenal démentiel de Tequila et consort, c'est simple tout y passe : armes de poing, fusil à pompe à balles explosives, Uzi rafle', Lance-roquette...il manque le lance-flamme et la bombe nucléaire et on aura réellement fait le tour de toutes les armes sur Terre. J'exagère bien sûr, mais Woo en fait tout autant. Du moment que le plan est stylisé au maximum, on garde.
Magnifique mise en scène en sans cesse mouvement, donnant un aspect Live aux gunfights innombrables et apportant une profondeur telle que l'on s'y croirait. Filmé de près, souvent au raz du sol, l'objectif contemple la sauvagerie comme si elle faisait partit intégrante du décor, comme si elle était un personnage à part entière. La maison de thé, le règlement de compte dans les locaux portuaires, et l'hôpital sont autant de lieux physiquement aptes à scruter et à mettre en scène toutes les plus grandes folies de Woo. La dernière demi-heure ressemble à s'y méprendre à certaines séquences du célèbre Time Crisis avec des mouvements de caméra étrangement ressemblants.
Hard-core Boiled est une magnifique lettre d'adieu au genre.
Esthétique : 4.5/5 - Plastique d'enfer pour une mise en scène qui atteint des sommets.
Musique : 3.75/5 - Assez banale, mais les sonorités d'époque sont pleine de charme.
Interprétation : 4/5 - Un duo moins digne que celui de The Killer. Mais l'ensemble est touchant.
Scénario : 3/5 - Très classique, l'essentiel se situant dans la monstruosité des gunfights.
Une lueur d’humanité au cœur de la violence
A toute Epreuve témoigne avant tout de la puissance de John Woo au moment où il réalise le film. Sa valeur n’est pas dans le scénario où la forme générale du film qui ne sont au fond que du déjà-vu. Dépassons cet aspect presque caricatural qui persiste dans le film et prouve une fois de plus que le système John Woo est avant tout une recette qu’on applique tel quel pour plaire à son public. Que serait un John Woo sans les artefacts, les tiques de mise en scène et les stéréotypes du réalisateur ? Simplement une grosse déception. Le public dans sa majorité ne vient pas voir A toute épreuve, mais le dernier John Woo, ou un John de plus (selon l’époque où on découvre le film) et cet élément change toute la relation que le spectateur entretien avec le film. Ses attentes sont fortes et John woo se doit de faire du John Woo ou risque de perdre une partie de son public… et quel public !
Lorsque Woo réalise le film, le potentiel de son cinéma n’est plus à prouver. A l’époque du Syndicat du crime (1986) et de The Killer (1989), il avait du s’opposer à son producteur avec force et volonté pour tenir son projet jusqu’au bout (Tsui Hark trouvait les idées de Woo mauvaises mais du se résigner compte tenu de l’accueil fait par le public). Le succès de ces deux films a levé les barrières et derrière la commande d’un gros film d’action, John Woo est désormais libre de faire comme il lui plait. Sa seule vraie contrainte, l’exigence de la part de la producteur d'avoir un gunfight final exceptionnel. Les attentes sont dépassées et nul ne sait si c’est par naïveté ou provocation que le gunfight dure la moitié du film. Mais le fait est là et passée la première heure servant à poser le cadre de l’histoire, le film explose en un affrontement violent qui s’achèvera dans un bain de sang juste avant de laisser la place au générique de fin.
Une pure violence qui avec le temps fait penser à une anticipation du déchainement de certains jeux vidéo comme les FPS autres jeux d’action qui, une fois posés leur petite introduction, ne sont plus que des machines à tuer. Un personnage, pourvue d’armes de guerre aux réserves de munitions infinies et d’une vie virtuel, évolue en un espace citadin et de la vie courante massacrant tout ce qui se présente à son regard et suivant les gestes compulsif d’un joueur, protégé derrière sa manette concentré sur l’écran et prêt à « faire feu » au moindre mouvement apparent, au moindre signe de vie. Et les lieux du carnage sont bien choisit, quoi de plus rassurant que sont petit chez soit ou le calme d’un hôpital. L’hôpital, ce lieu où les corps blessés viennent chercher de quoi se ressourcer et qui ici est le cœur de tous les maux.
Sortir vivant de l’hôpital ! Voici bien le souhait de tous ceux qui entrent dans un hôpital, mais sa valeur ici est d’une autre dimension. Celle d’un environnement où sont regroupées des ordures sans humanité, sans identité, juste là pour tenter de maîtriser une situation, de tuer et bien sûr de se faire tuer. Ces ordures sont la pâture anonyme que contrebalance les policiers, tout aussi anonymes sous leur masques, et qui participent tous de ce jeux de massacre où les vies ne comptent plus.
Mais dans ce monde de violence, cette boucherie folle et démesurée, persistent des brides d’humanité. Le bar par exemple, véritable havre de paix à l’ambiance jazzy, dont le propriétaire est interprété par Woo lui-même, et a toujours des conseils plein de sagesse. Contraste curieux que de s’accorder le rôle de l’homme de paix, de l’homme en paix alors qu’on est l’orchestrateur de cette frénésie sanguinaire. On peut aussi noter Mad Dog, personnage miroir à celui de l'inspecteur Woo et aux talents inouïs qui loue ses services à la mafia sans en faire véritablement partie. Cet homme de tous les dangers, obstacle insurmontable qui se désiste de sa mission pour des raisons d’éthique, d’honneur et meurt de la main de son boss pour sauver ses idéaux.
Mais surtout, et par-dessus tout, il y a ce bébé que Chow Yun Fat prend dans ses bras et protège. Il ne le protège pas seulement du danger de mort qui l’entoure, mais de tous les stigmates qui participent à la présence de ce danger. Il ne s’agit pas seulement de protéger le bébé d’un coup de feu qui lui hotterait la vie en un instant, mais de protéger ses oreilles de l’horreur des cris et du bruit des armes à feux, de protéger son regard de la vue du sang et des corps qui tombent, le protéger de tous ces artefacts qui incarnent la violence. Ce geste de douceur de ce flic brutal et machiste prenant le bébé dans ses bras pour lui dire tout bas en le berçant « chut, interdit aux enfants ». Ce court passage est probablement le plus beau moment d’humanité du cinéma de John Woo et parvient en un seul plan, avec un minimum de superficialité et d'effets à exprimer un ensemble vaste et complexe. Ce geste, filmé en un simple plan américain est tout à la fois un signe du public visé par le film (n âge de voir cette violence), une blague adressée au spectateur (sur le principe de classification) et une critique de l’hypocrisie d’un monde violent que l’on cache au regard des gens. Pour ce bébé, il ne s’agit pas d’un film, puisqu’il fait partie du film. Si une balle le touche, il meurt, c’est la réalité de son personnage et il ne peut y échapper.
A toute épreuve dépasse de loin les modalités du polar ou du film d’action et devient un geste en soit. Un geste critique qui présente toute la sauvagerie du monde et son désir de sauvagerie. Car si le film est si violent, c’est avant tout parce qu’on l’a voulu violent. Les producteurs et les spectateurs attendent cette violence qui n'existe que parce que quelqu’un (le réalisateur) l'a porté à l’écran. Mais cette violence que nous avons voulu, que nous avons créé, porté par le mouvement de ces personnages qui meurent comme à l’abatage pour notre seul plaisir, nous ne voulons protéger "l'innocence de nos enfants.
A toute épreuve est ainsi un film à toute épreuve. A l’épreuve de la violence, tant il a répondu aux attentes funestes et macabres de son public en transformant le lieu où on sauve la vie en lieu où on l’hôte ; à l’épreuve d’une certaine critique , tant il nous renvoie en miroir à notre propre manque d’humanité, au plaisir sordide que nous prenons devant une telle violence ; enfin, il est à l’épreuve de la morale tant il dénonce clairement notre puritanisme hypocrite à vouloir protéger le regard de nos enfants de ce que nous désirons tellement, de ce qui provoque en nous plus qu’une satisfaction… un certain plaisir.
Une séquelle de the killer regardable mais pas l'électrochoc dont j'entend parler ici.
Un remix assez moyen de "the killer", plus violent mais sans raison, la scène finale de l’hopital étant d’un sadisme innommable (est-ce parce qu’il fallait faire plus choquant que the killer ?).
D’une façon générale, il y a bien moins d’impact que dans ce dernier tout simplement parce que tout ce qui était révolutionnaire alors devient déjà vu ici. Comme le dit Kame, on a constamment l'impression de suivre gentiment le tout sans pour autant rentrer vraiment dedans, et ce à aucun moment, ce qui est tout de même très gênant. Comme si le manque d'implication et plus encore d'inspiration de Woo contaminait le spectateur.
Mais bon, ça se regarde, du bon gros gunfights à placer loin derrière les incomparables the killer et une balle dans la tête.
Et encore, 3.50, ça me semble beaucoup tant l'originalité est faible dans ce film.
Un adieu à hong kong plaisant mais loin d'une révolution.
La quintessence du film d'action
Avant de partir à Hollywood pour réaliser son cauchemar américain, au même titre que bon nombre d’autres acteurs et/ou de réalisateurs aux quatre coins du monde, John Woo laissa quand même à Hong-Kong un souvenir impérissable avec ce film faisant sans aucun doute partie des trois ou quatre meilleurs oeuvres dans sa filmographie. Un régal pour les yeux, un véritable festival de feu et de sang, des gunfights démentiels, des morts à la pelle, un final hallucinant. Le film à tout pour plaire et pour rester gravé dans la mémoire de chacun : un duo d’acteurs au sommet de leur art, une musique qui colle parfaitement au film et une réalisation irréprochable. Bravo à toute l’équipe du film pour cette perle qui pour moi représente la quintessence du film d’action.
Le plus épuré de tous les chefs d'oeuvres de Woo
Répéter que c'est le film d'action ultime ne me servira à rien, quand bien même c'est la vérité.
Ici, Woo abandonne le mélo violent, genre qui lui réussi plutôt bien, pour l'action pure. Ce n'est en aucun cas une reddition, au contraire !
Il porte haut et clair son cinéma au stade de la quintessence, en sublimant son thème de la dualité. En évitant les violons qui ralentissaient/affaiblissaient ses autres films (pourtant magnifique), il arrive ici à une efficacité maximum. Mais l'émotion n'est pas absente pour autant. Témoin la scène où Tony Leung abat son patron : quel plan incroyable que celui ou Tony, le forfait accompli, se tourne au ralenti vers Anthony Wong, lui sourit, le dépasse, puis nous montre ce qu'il ressent vraiment, tandis que le saxophone commence sa complainte en fond... In-croy-able ! Peu de réalisateurs en sont capables.
Dix ans après, on en parle encore, et dans dix ans, quand nous regarderons tous en choeur le dvd il n'aura pas vieilli.
Ultime ?
ULTIME!!!!
"Super polar, super thriller"
"Pulvérise toutes les limites du cinéma d'action"................................................................................. les remarques élogieuses parues dans les très influent magazine "Impact" et l'Ecran fantastique" ont tout dit non??? Un film culte! Le meilleur film de John Woo à ce jour.
La fin d'une époque
casting impeccable, maitrise de A à Z, un film ambassadeur du cinéma d'action made in HK.
John Woo est Grand.
Je me rappelerai toujours du moment où j'ai vu pour la première fois "A toute Epreuve" en salle. Un grand moment. L'affiche du film elle même m'avait scotché. Que dire de plus à part qu' il s'agit là d'un de mes films d' action préféré.
LE JOHN WOO ULTIME
Alalala A toute épreuve, je me rappelle à une époque où je ne connaissais pas du tout le film (ni beaucoup d'autres films d'ailleurs...) je m'étais marré en voyant la jaquette à la vidéothèque, voilà que maintenant c'est un des mes films préférés, faut préciser que cela ne devait pas être l'affiche du film vu que l'intrigue a complètement été réécrite vu l'atrocité de celle-ci, le film devait s'inspirer de l'affaire du tueur de bébés qui s'évissait à Hong-Kong, niveau éthique on a fait mieux. Le nouveau scénario donne quand même un ptit rôle au bébé.
Le projet s'annonçait d'emblée grandiose, le grand John Woo qui signe son dernier film HK réunissant 2 des plus grosses stars du film d'action HK accompagné d'un très gros budget avec un scénario aussi nerveux que Dirty Harry.
Le film commence très fort avec la scène du salon de thé, si la scène n'est pas parfaite elle offre quelques jolis plans et met le spectateur dans l'ambiance qui régnait à Hong-Kong à cette époque. Après vient la scène d'intro du personnage de Tony, qui le présente comme un tueur cool et impitoyable.
Mais c'est après que l'incroyable se produit, la scène du hangar, parfaite de bout en bout, en un mot jouissif. Mais Hard Boiled est un film très sombre, le personnage de Tony Leung en est le parfait exemple, il apparait au début à bord de son beau cabriolet rouge, joyeux, classe, le Tony des grands jours, puis en une balle dans la tête le ton vire à 180°, on apprend que Tony est contre tout le monde et est obligé de tuer pour survivre, pourtant tuer n'est pas ce qu'il préfère, il se sent donc de plus en plus mal, obligé de créer des petits origamis pour aténuer sa peine, Tony va voguer au loin avec son bateau après avoir neutralisé la pègre d'Hong-Kong en compagnie de son ami Tequila.
Quoiqu'il en soit il reste selon moi le meilleur film de John Woo, celui dont je ne me lasse pas de voir une 27ème fois parce que c'est un des plus grands films d'action tout simplement.
EXCELLENT
Le meilleur de john woo avec "une balle dans la tête .
« C'était comme dans un rêve... »
Hard Boiled est le dernier Woo avant son exil aux Etats-Unis et aussi le plus maîtrisé formellement. Les fameuses fusillades explosent de style et de génie. Le genre de film qui envoie des tonnes de superlatifs dès qu'il arrive dans une discussion. Mythologique.
Mais ce qui est intéressant avec ce nouveau polar, c'est le traitement qui diffère un peu de ses autres films, le romantisme est moins exarcerbé mais reste présent à travers une mise en image superbe, le rôle féminin de Teresa Mo était alors finalement le plus réussi de sa carrière car tout sauf nunuche et parfaitement mis en valeur par ici la justesse de la mise en scène. Et c'est là un peu tout le charme de ce film qui manie la fureur des affrontements les plus fous que l'on ai vu en termes de fusillades avec un sens de la mise en scène, du mouvement, qui est brillant. Lorsque j'ai découvers ce film, ce fût une immense claque. Aujourd'hui, au fil des trop nombreuses revisions mon amour pour ce film s'est attenué, reste qu'il faut lui reconnaître un rôle important dans la culture populaire. Il a en effet influencé bon nombre de jeux vidéo. Je ne peux m'empêcher de penser qu'Hideo Kojima avait (entre autres) ce film en tête lorsqu'il pense la mise en scène de Metal Gear Solid tant l'ambiance et la réalisation de la séquence de la pièce secrète de la morgue rappelle avant l'heure, les affrontements contre les bosses dans MGS. Et que dire si ce n'est que le genre FPS trouve sa source dans ce film ? Chronologiquement, cela se tient !
Cette impression de jeu vidéo livre m'avait fortement impressionné lors de ma découverte de ce joyaux, évidemment renforcé par l'un des plus incroyables plan séquence de l'histoire du cinéma qui se déroule sur deux étages.
Personnellement, j'ai eu la chance de découvrir les films HK de John Woo dans l'ordre, chacun de ses films étant toujorus plus fort,, c'est un réel bonheur à découvrir et à constater qu'Hard Boiled n'est ni plus ni moins qu'un aboutissement. Il ateignit donc le point de non retour d'un certain cinéma d'action musclé, John McTiernan et Tsui Hark pouvaient de leur côté réinventer ce cinéma avec les chef d'oeuvres
Une Journée en Enfer (1996) et surtout
Time and Tide (2001).
ET UN AUTRE CHEF D'OEUVRE!
John WOO montre encore qu'il demeure un virtuose de la caméra et de la mise en scène. Un film culte à voir absolument.
Le meilleur film du père Woo (selon moi en tout cas)
N'étant pas fan de ce monsieur j'ai été vraiment surpris à la vision de ce film. Des gunfights hallucinants (et réussis pour une fois...hum désolé), un Chow-Yun Fat excellant dans tous les registres, tout comme Tony Leung d'ailleurs.
Non franchement zéro défauts à ce film.
Le meilleur film d'action de tous les temps !!!!!
Des scènes d'action titanesques font de ce film un monument de destroyerie déjantée qui fait passer les Arme Fatale et autres Die Hard pour d'aimables bluettes à l'eau de rose.
Sur un canevas relativement classique, John Woo greffe des morceaux d'anthologie maintes fois imités mais jamais égalés.
Durant le final apocalyptique du film, CYF et Tony Leung livrent bataille à des hordes de gangsters surarmés, traversent des rideaux de balles en vidant leurs chargeurs sur tout ce qui se présente comme dans le plus destroy des jeux vidéo ! Inouï, il faut vraiment le voir pour le croire ! Ce film date de 1992 mais n'a pas pris une ride; on n'a jamais fait mieux. Dire qu'à la même époque le summum du film d'action US c'était L'Arme Fatale 3...
Attention pur chef d'oeuvre
ce film est sans conteste le meilleur film HK
qu'il m'etait donné de voir
J'adore ce film
La musique,les acteurs,le scenario tout y est parfait
je risque d'en choquer plus d'un mais
je le prefere a The Killer
eh oui! ici pas de temps mort ni de bla-bla
"A tout épreuve" = film avec les gunfights les plus démentiels de l'histoire du cinéma.
Ce film est un vrai bijou et il est absolument à regarder pour tout les amateurs de films d'actions et si ce n'est pas le cas attention au risque d'overdose étant donné que le film est rempli à 3/4 de fusillades. Mais ne vous y tromper pas, ces fameux gunfights de John Woo sont filmés ici avec une telle maîtrise que l'on ne peut que jubilé devant une telle perfection. La première scène du film donne déjà bien le ton avec une fusillade absolument ahurissante dans le salon de thé et là on se dit que c'est pas possible qu'il fasse mieux dans la suite de film et pourtant si, une fois que l'on regarde la suite du film on se rend compte que cette scène n'est en fin de compte qu'une mise en bouche.
Quand à l'histoire du film, elle ne manque pas non plus d'intérêt, même si l'on atteint pas le niveau d'un "The Killer" du même John Woo, ce qui est presque normal vu qu'il ne reste plus beaucoup de temps pour bien développer une histoire une fois que l'on enlève les scènes d'actions du film. Néanmoins, on sent très bien les tourments de Chow Yun Fat et surtout le mal-être de Tony Leung qui dans sa vie n'a fait que le mal en tuant des innocents, alors qu'il ne cherche à faire que le bien, on voit bien que cette situation le détruit petit à petit.
En définitif, je n'ai qu'une chose à dire pour tout ceux qui n'ont pas encore vu ce film, courrez vite voir ce summum du film d'action.
Le must indétronable
Elle est usée ma VHS, à force de passer et de repasser.. Des années plus tard et ce film est toujours indétrônable.
Je trouve l'ambiance très réussie, on s'en imprègne bien, on aurait presque envie de sortir berretta en main pour acheter son pain après!
Sans aucun temps morts, bourré d'action, un final légendaire, des explosions par centaines, des morts par centaines aussi!
Un Chow Yun Fat charismatique au possible (mec, qu'est tu devenu???) associé à un Tony Leung très en forme avec une pointe de mystère et d'ombres, un Anthony Wong pour le coup bien fade, des gunfights intenses et inouïs..
Je ne sais pas trop quoi dire, en fait. A toute epreuve est un film qu'on se prend en pleine tronche, une claque, ou une balle de pompe dans la cuisse.. En parler est dur je trouve..
Le scénario ne casse pas des briques mais le tout est rattrapé par l'action et le duo d'acteurs. Teresa Mo apporte la touche féminine et Philip Chan les traits rassurants d'un chef de police tiraillé par l'inquiétude envers ses hommes..
Les personnages ne sont pas vraiment approfondis mais ils ne sont pas négligés pour autant.
Un Must, un classique incontournable!
Ps: Petite touche mélodique de la berceuse de Chow Yun Fat (merci la vf!
) :
Ta p'tite bouille me dit quelque chose/ Toi t'a l'air de te dire "mais d'où y sort ce con?"/ Tu t'sens mal dans ta couche/ Apparemment tu trouve ça louche/ Tu m'regarde tu te dis "ça craint"/ Moi j'te dis "te bile pas tout vas bien".
Je m'en suis toujours pas remis!
epoustouflant!!!!!!!!!!
Atention si vous ne savez pas ce qu'est la virtuosite ni un gunfight ce film va vous le montrer.
En effet c'est LE film de gunfight par excellence, ils sont nombreux, violents, tres bien pensé et par dessus tout super bien filmés. Note speciale pour le dechainement de fureur finale dans l'hopital d'une duree de 40 minute.
La camera de John Woo virevolte, tourne, nous offre des ralentis bien placés. C'est l'imagination et la virtuosité au service du cinema. Sont talent de realisateurs est definitivement etablis au vu du travail qu'il nous offre sur ce film.
Mais qu'on se rassure il n'y a pas que des gunfights dans ce film: Woo place a nouveau ses themes favoris (Ici le plus travaille est celui de l'identite) mais sans passer par le melo comme d'habitude, il les traite de facon plus distante vis a vis de son sujet.
Il y a juste un petit reproche c'est au niveau des sequence sans gunfights, les sequence plus "classiques" qui sont traite de facon un peu maladroite. Mais rien de bien grave.
Bref il faut le voir.
SUBLIME
Le meilleur film d'action des années 90 !!!
Le plus grand film d'action de tous les temps !
Véritable monument du cinéma d'action, Hard Boiled est tout simplement ce qu'on appelle un chef - d'oeuvre du genre. John Woo empile les scènes d'action avec une maestria jamais égalée. Rien qu'à elle seule, la séquence d'ouverture est une telle démonstration de savoir-faire qu'elle ringardise la concurrence. A voir et à revoir inlassablement !
Le + grand shoot them up de l'histoire du cinéma !
Un désormais classique plus subtil qu'on veut bien le dire,avec des acteurs geniaux (tony leung en tête) et une derniere partie d'anthologie. du jamais vu à l'époque dans le cinéma d'action et du jamais revu non plus (ou alors en tres mauvais !)
par contre je n'ai toujours pas compris pourquoi les personnes qui ne l'aime pas voient en ce film une oeuvre trop américanisée alors qu' une balle dans la tête cummule lui aussi les references au cinéma ricain.
14 juillet 2002
par
omnio
Le meilleur John Woo !!
Plus fun que "Bullet in the head", moins dramatique que "The Killer".
Un John Woo grand public avec deux acteurs principaux au top !
Un must !!!
attention!!!
ce film est probablement le plus abouti dans le style de john woo ; les combats de pistolets(gunfights)sont exceptionnels . chow yun fat et tony leung sont vraiment bon et forme un bon couple dans ce film.
pour ceux qui ne l'ont pas vu il est à voir!!!!!!!!!
Action pure
Le chef d'oeuvre de John Woo, cotoyant the killer. Alors que The Killer s'attarde sur les personnages et leur relations, et tous les thèmes cher à John Woo, Hard Boiled s'attarde sur l'action. Les gunfights sont magnifiques en particulier le gunfights de l'hopital qui excelle dans son domaine. C'est tout simplement divin!!!
Mais, l'autre point fort du film, c'est l'interprétation. Chow Yun-fat est, comme à son habitude, génial, mais Tony Leung le surpasse dans une interprétation qui atteint des sommets!! Et Anthony Wong est magistral dans son role de pur salaud!!!!!!!!!!!
Un véritable chef d'oeuvre!!!!!!!!!!!!!
Mon John Woo préféré!
Un véritable marathon de gun fight!
A ne par revoir souvent sous peine d'indigestion .
Terminer un film par un shoot-off de 45 minutes fallait le faire!
Au niveau de la thématique c'est probablement un des Woo les plus faibles et pour cause, le scénario est trop occupé à alligner les fusillades les plus démentielles à un rythme frénétique que pour s'inquiéter d'un quelconque développement des personnages. Du coup, on en sort ravi mais pas vraiment rassasié.
J'avais un mauvais souvenir de ce film, je l'avais vu juste apres Une Balle dans la Tête et Le Syndicat du Crime, 2 films que j'apprécie grandement, du coup, A Toute Epreuve m'avait déçu...souffrant de la comparaison...
J'ai eu l'occasion de le revoir récemment, et je l'ai regardé comme un Piege de Crystal ou un Police Story, sans rien attendre de plus, et c'est vrai que niveau action, c'est très bon, et que l'on ne s'ennuie pas une seconde.
Un bon film de Woo, pas à la hauteur de ses meilleurs films, mais bien supérieur à nombreux films d'action.
TOUJOURS UNE REFERENCE APRES PLUS DE 15 ANS
" Hard Boiled " est un spectacle total et intense aussi spectaculaire que poignant. C' est l' un des très rare film d' action (pour moi) qui puisse allier ces deux aspects avec autant de bonheur. Le happy end (tout relatif quand même) est ici justifié vu ce qui arrive au personnages incarnés par Chow Yun-Fat et Tony Leung Chiu-Wai. Côté interprétation (pour ceux qui n'ont pas vu le film) mentions spéciale à John Woo (qui s' offre un petit rôle et s' en sort très bien) ainsi qu' à Philip Kwok (campant le bras droit du méchant avec classe et talent).
Le plus stylisé des john woo.
"A toute épreuve" est sans conteste le film le plus explosif de John Woo. Les scènes d'action s'enchainent d'un bout à l'autre du film, de la fusillade du salon de thé au final apocalyptique dans l'hôpital, et elles sont toutes aussi extaordinairement filmées (mention spéciale pour le plan-séquence durant la fusillade de l'hôpital). Cependant, on peut reprocher au film de manquer de sentiments, la trame du film étant moins poussée que dans les autres Woo. Cela dit, les acteurs sont excellents (Chow Yun-Fat est parfait) et le rythme est suffisamment efficace pour nous tenir en haleine jusqu'au bout. A voir absolument !
Le meilleur film de John Woo avec "The Killer", bien sûr...
Le pendant Brut du Killer de Woo: s'il manque l'émotion et la grandeur du premier, le trio Wong (joussif), Fat (à l'aise!) et Tony Leung (toujours génial) explose tout; et les scènes d'action n'ont que très rarement trouvé d'adversaires à la hauteur... un must absolu.
"Give him a gun, he's Superman; give him two guns, he's God!"
Amitié, dignité, respect. Jusque-là, je ne regardais que les séries télévisées de TVB par lesquelles j'ai rencontré pas mal des acteurs de Hong Kong: Chow Yun Fat, Sean Lau Ching Wan, Tony Leung Chiu wai, Francis Ng, etc. Mais Hard-Boiled m'a donné le goût des films de Hong Kong.
C'est un film superbe et même s'il y a un peu trop de fusillades, les valeurs dans ce film ne sont pas oubliées. Tony qui est un policier "undercover" et qui ne veut pas tuer de policiers, Tequila qui veut venger son ami... et les interprétations, que dire? Tony est excellent, Chow Yun Fat super, Anthony méchant.
Bref, un film à voir.
L'ACTION SELON JOHN WOO - MODE D'EMPLOI
Un film qui réunit John Woo, CYF, Tony Leung, Anthony Wong et Philip Kwok ne peut être qu'excellent!!!
La recette J.W. a encore donné un plat savoureux à consommer sans modération!
Hard Boiled, où comment transformer un film d'action bâtard en un authentique chef-d'oeuvre.
Encore une oeuvre brillante signée John Woo. Et pourtant, l'affaire était loin d'être gagnée à l'origine. Film testament pour Woo, doté d'un casting de choc réunissant Chow Yun Fat et Tony Leung, et basé sur un scénario sec et nerveux, de la trempe d'un Inspecteur Harry, Hard Boiled était censé démontrer à Hollywood l'immense savoir-faire du réalisateur hong-kongais en matière de polar efficace. Autant dire que les prétentions commerciales du projet n'étaient pas innocentes, et que par conséquent il ne fallait pas s'attendre à du Une Balle dans la Tête, dans l'esprit.
D'ailleurs, le film commence très mal, avec une séquence de gunfight de 10 minutes dans un salon de thé certes époustouflante visuellement, mais manquant incroyablement de fougue épique, avec un Chow Yun Fat complètement hors-sujet par rapport à sa performance magnifique dans The Killer. On est alors en plein dans le style du polar efficace à la Inspecteur Harry. Heureusement John Woo récupère très vite ses esprits dans la magnifique séquence qui suit -l'enterrement du flic décédé.
De manière générale le personnage de Chow Yun Fat -un bon flic pépère et consciencieux qui cherche à reconquérir sa patronne- est beaucoup trop stéréotypé. Heureusement Chow Yun Fat fait bien vite oublier cette psychorigidité grâce à son charme et son humour naturels, tout en assurant une belle complicité antagoniste avec Tony Leung. On peut même percevoir un décallage assez rigolo et touchant entre Tequila, sorte de héros wooien vieilli et usé par ses exploits passés, et Tony, jeune loup affamé en quête de reconnaissance, lorsqu'ils se disputent dans le sous-sol de l'hôpital. A noter également les scènes où John Woo, dans le rôle du barman, s'adresse indirectement à son acteur fêtiche et évoque implicitement avec lui les thèmes propres à son oeuvre. Joli clin d'oeil.
Le seul mérite de cette scène d'introduction est donc de présenter le contexte politique apocalyptique de Hong Kong à l'époque de la rétrocession. Mais c'est ensuite que le miracle vient. En deux temps.
Hard Boiled est d'abord une sorte de film expérimental ultime, avec ses gunfights d'anthologie sortis de nul part, qui surclassent n'importe quel film d'action américain du point de vue purement technique. Ainsi, le gunfight du hangar restera sans doute comme le plus mémorable de l'histoire du cinéma. Ralentissement époustouflant de l'action, véritable travail de décomposition de l'image, frénésie du montage, le tout vibrant au rythme des percussions, des vitres brisées et des coups de feu. Frisant même l'hystérie à certains moments, lorsque le temps se suspend l'espace d'un instant, comme pour mieux glorifier des héros devenus demi-dieux. La maîtrise de l'espace par John Woo est tout simplement magistrale. Ses personnages intéragissent avec les éléments du décor au point que ces derniers deviennent des protagonistes à part entière. Ainsi assiste-t-on à une série de plans séquences géniaux, comme lorsque Tequila se protége derrière une portière de voiture pour parer les coups de feu de Tony, puis, répliquant aussitôt, décharge à son tour son fusil à pompe sur son assaillant, le forçant à effectuer un vol plané à travers une voiture pour échapper au coup fatal. Ou encore lorsque Tequila s'abrite derrière une voiture et la pousse à la force de ses mains afin de parer les raffales de Mad Dog. Carrément jouissif.
Apologie de la violence spectacle, transcendance du film d'action classique, bref, un véritable ballet visuel avec en toile de fond une opposition quasi mythologique entre des personnages hors du commun. Un flic casse-cou prêt à tout pour venger son coéquipier tué sauvagement, un flic infiltré dans la mafia déchiré par ses luttes internes, un méchant digne d'un samurai des temps modernes (Philip Kwok), et un mafieux à l'image de son interprète (Anthony Wong), bien véreux. Voici pour le tableau général.
Mais Hard Boiled est avant tout un polar noir et sombre. Le plus pessimiste de son auteur, avec Une Balle dans la Tête et Windtalkers -avec lequel il partage la même thématique. Mais malheureusement non reconnu comme tel. Du statut de film CV destiné à rameuter les studios hollywoodiens, il bascule progressivement -et sous nos yeux- vers celui de polar hyper sombre, tutoyant parfois une sorte de folie (auto)destructrice. Comme attiré par un désir suicidaire inconscient. Celui de Tony Leung en l'occurence, l'homme qui à lui seul réussit à transcender ce qui n'aurait dû être qu'un banal divertissement d'action. Au début, l'homme apparaît en poseur, flambant à bord d'un cabriolet rouge. Regard amusé, sourire charmeur, le Tony Leung des grands jours. Et puis un meurtre. Violent, subit. Une balle dans la tête, un flot de sang qui jaillit. Le malaise s'empart du film, comme pour le maudire. Itinéraire d'un drame annoncé. Celui d'une vie gâchée et tourmentée. Celui d'un homme désabusé, envieux de faire le bien, mais contraint de répandre la violence là où il passe. Un homme déjà (con)damné en vérité. Errant seul, hanté par ses fantômes et dépossédé de son sens de l'honneur (il épargne Tequila, comme s'il n'était plus à une victime près, après avoir trahi et tué à bout portant son patron). On tient ici la scène clef du film, le point de rupture où Tony, en révolte contre lui-même, est confronté à l'absurdité d'une surenchère de violence dont est il est pourtant seul responsable. Malaise, encore. Arrive la scène la plus déchirante et la plus métaphorique, celle où, voguant seul sur son voilier au beau milieu de l'océan, il comprend qu'il n'est plus maître à bord et qu'un horizon bien sombre se dessine devant lui. Il devient victime d'une destinée qu'il n'a pas souhaitée mais qui s'est imposée au fil du temps comme une évidence. Il hurle dans le néant. Résigné à plier ses cygnes de papier, vestiges d'un passé tourmenté, en attendant qu'on plie le sien un jour, il prend alors une dimension intemporelle vertigineuse. Incarnation d'un passé déchu, pour lequel seuls la nostalgie et le regret peuvent s'avérer salutaires. Il part alors au loin, vers d'autres cieux, sous le regard complice de Tequila, abandonnant sur son chemin des souvenirs qui le hantaient depuis trop longtemps...
Paix à ton âme, Tony.
NB: estimant tenir un rôle déterminant dans Hard Boiled, Tony Leung refusa carrément sa nomination pour le titre de meilleur second rôle aux HK Awards en 1992.
Evidemment, c'est LA star du film.
"... c'est juste de la confiture p'tit !"
Considéré par certains comme étant le films de gunfights absolu, ce sommet rassemble des acteurs géniaux, les excellents Chow Yun Fat et Leung Chiu-wai, un rêve quoi, avec des flingues qui font exploser des monceaux de chair, des explosions, des cascades, de la folie à l'état pure. Le Citizen Kane du film d'action !
La machine s'emballe...
Le maitre après avoir révolutionné le ciné de HK décide, avant de partir, de livré un dernier message. John décide a travers ce film de laisser un metre etalon, une barre indépassable pour tous ses avatars et ainsi de définitivement marquer son empreinte. Ce film, c'est Hard boiled, film du mouvement, de l'action, de la célérité et la virtuosité qui dégoulinent litteralement de l'écran. Car en effet, en refusant constamment de ramener son oeuvre a la narration simple et posée c'est finalement une impression de déféquation qu'on ressent. Eh oui, John Woo "chie" ses images, de manière quasi vitale. Sans se montrer scato, disons que c'est la déféquation la plus impressionante et la plus agreable jamais subie par nous, heureux spectateurs.
aaah toutes les preuves du génie!
Du grand spectacle avec beaucoup de fluidité et de mélancolie dans la narration.
Un film parre-balles boosté aux guns-fights dantesques (quelqu'un a dit les 3/4 d'heures dans l'hosto au fond de la classe ?)
excellent film d'action
A toute épreuve, le dernier film que Woo a tourné à Hong Kong, est une merveille de rythme, mais ce n'est pas le meilleur film de John Woo (Une balle dans la tête et The killer sont à mon avis supérieurs). Cependant, on retrouve tous les thèmes de Woo, son sens exceptionnel de l'espace et du découpage, et deux interprètes magistraux : Chow Yun-fat et Tony Leung Chiu-wai, dans un rôle solitaire, nostalgique, marqué par la fatalité et très semblable aux rôles antérieurs que Woo a confié à Chow Yun-fat.
Le film comporte des séquences extraordinaires : le premier gunfight dans le restaurant, mais surtout une des scènes les plus hallucinantes de Woo : la scène où Chow Yun-fat prend feu, alors qu'il tient un bébé dans les bras, et ce bébé qui lui urine dessus pour éteindre le feu et sauver Chow Yun-fat. D'ailleurs, la séquence finale dans l'hôpital ne suscite aucun doute : sauvons les enfants avant qu'il ne soit trop tard.
Pour finir, je voulais signaler que Woo crée dans ce film un de ses méchants les plus marquants, en la personne du premier bras de Johnny : personnage fascinant, car de la vieille école, et ayant encore le sens des valeurs et de l'honneur, proche en cela de Chow Yun-fat dans The killer et les 2 Syndicats du crime.
Au revoir les thématiques wooiennes (on n'en conserve que l'apparence) bonjour le divertissement pur!
On est en effet plus proches de l'actioner pure que du mélo-polar cher à John Woo. Si les relations entre les personnages sont intéressantes sur certains points, ils sont moins attachants et moins approfondis que d'habitude. On sent clairement le désir d'attirer un public autre que HK, notamment avec cette fin indigne qui détruit tout l'aspect romantique du héros déchu. La fatalité est présente, mais trop peu écrasante pour en faire une oeuvre aussi fort qu'un "syndicat du crime" ou un "the killer".
L'aspect principal reste l'action, et par contre de ce côté là, c'est certainement le film le plus abouti de Woo, les fusillades sont apocalyptique, le rythme démentiel, Philip Kwok arrive enfin à quelque chose, bref impossible de rester insensible face à tant d'energie! On est loin du chef d'oeuvre, car l'ensemble reste trop inégal, mais reste un excellent film d'action, bien au dessus de la moyenne.
Pas le meilleur john woo mais...
Chow yun fat et tony leung sont très crédible dans leur rôle et la scène finale est époustouflante.
Donc j'ai beaucoup apprécié ce film et je ne peux que le conseiller
the killer sans le coter romantique mais encor plus explosif.....
Je pence que connaître l‘univers de John Woo est obligatoire pour voir ce film, en effet sans les autres films tel que “the killer” on trouve le film assez vide mais en connaissant l’univers Wooien sa passe parfaitement……
Gunfights ? Plus que ça
John Woo nous livre ici bien plus qu'un simple polar ponctué de monumentales scènes d'actions agrées de fusils à pompe. Les acteurs principaux sont magistraux, on ne s'ennuie jamais malgré les 2 heures de film pour un scénario quasi-conventionnel. Tony Leung est impérial, tout autant que Chow Yun-Fat.
Mais il faut bien dire que certains passages ne sont que prétexte à sortir des gunfights violents, sanglants et mortels. Y'a t'il un véritable interêt à terminer le film avec des bébés, dans un hôpital ? On se le demande. Bref, ce film est une tuerie d'action, une bombe atomique du gunfight, mais n'allez pas y voir beaucoup plus loin. Et oui, malgré une interprétation magnifique et certaines scènes dignes d'interêt (quand Tony tue son boss, pour ne citer qu'un exemple), le film n'a néanmoins pas grand chose à apporter au niveau de la morale, moins en tout cas qu'un The Killer. N'hésitez quand même pas à regarder ce momument d'action qui reste pour moi une référence.
Le nec plus ultra de l'action made in HK
Si, précisons-le d'entrée,
Hard Boiled n'a pas la grâce miraculeuse d'un
The Killer et encore moins l'intensité dramatique stupéfiante d'un
Bullet in the Head, il appartient à une autre catégorie de poids lourds: celle des quelques actioners ultimes de notre bon vieux septième art. John Woo, plutôt que de poursuivre dans la voie mélodramatique de ses deux chefs-d'œuvre antérieurs au risque de s'auto-caricaturer grossièrement, étale une mécanique huilée à la perfection, où l'intrigue talonne le gros spectacle à la manière des réalisations hollywoodiennes les plus accomplies dans le genre. Bourrin, chiadé, succulent comme une gourmandise en chocolat et calibré comme une arme de haute technologie, ce film symbolisant le cadeau d'adieu de Woo à Hong Kong avant le départ fatidique pour les US peut, en dehors du grandiose panel de séquences d'action qu'il déploie, s'assimiler à un exercice de style tiré au cordeau par un cinéaste qui non sans avoir déjà tout prouvé dans son domaine de prédilection à ce moment-là offrait à son public le bouquet final des fusillades, morceaux de bravoure et autres effets pyrotechniques si indissociables de sa caméra.
Par où commencer afin d'aborder ce monument de façon plus spécifique ? Ses défauts, peut-être. Tout d'abord,
Hard Boiled a beau dispenser des instants d'humanisme çà et là entre deux explosions et trois gerbes d'hémoglobine, ceux-ci n'égalent en rien les plages sentimentales de
Bullet in the Head,
The Killer ou encore
A Better Tomorrow, au moins cent fois plus touchantes. De même, les personnages, quoique bien développés et des plus sympathiques à nos yeux, ne se révèlent pas aussi attachants que dans les films précités. L'étrange osmose entre les deux protagonistes campés par Chow Yun-Fat et Tony Leung Chiu Wai (qui ont d'excellent en ce qu'ils s'avèrent fort à l'aise dans leurs rôles respectifs taillés sur mesure) évoque quant à elle de manière flagrante la passion réciproque du flic et de l'assassin dans
The Killer, c'est pourquoi l'écriture du métrage n'évite pas la redite. Enfin, la bande-son composée par le tandem James Wong - Michael Gibbs paraît aujourd'hui un peu datée et anodine dans ses thèmes principaux. Une bonne partition jazz/funk (notamment utilisée lors du trajet de Tony Leung en décapotable) et quelques envoûtantes nappes de synthétiseur sauvent les meubles, mais une fois encore, tout ceci ne tient pas la comparaison face aux scores des œuvres précédentes.
Or qu'est-ce qui fait que
Hard Boiled demeure aussi fabuleux après toutes ces – menues – faiblesses ? La virtuosité de ses scènes d'action et la fluidité irréprochable de son déroulement, ni plus ni moins. Allez donc trouver gunfights plus réussis, plus impressionnants et plus jouissifs, allez donc dénicher trame plus solide et mieux adaptée à la situation ! Il en va de même pour la mise en scène exemplaire de John Woo: difficile d'en contester le moindre plan, le moindre raccord, tant le film semble parfait dans sa forme. On se souviendra longtemps de cet éblouissant travelling dans les couloirs de l'hôpital (lieu-clé du récit à la suite du premier climax dans la maison de thé) qui met en parallèle l'assaut des deux héros de l'histoire contre un troupeau d'hommes de main sous forme de ballet de coups de feu, de poudre et de sang. Un modèle de séquence d'action pure parmi ô combien d'autres dans ce grand thriller mouvementé à bloc. La composition de bad guy haute en couleurs d'Anthony Wong ainsi que les petites pointes d'humour à la James Bond par-ci par-là ajoutent au plaisir tout en tempérant l'aspect morbide d'une telle accumulation de cadavres. Effectivement ultra-violent jusqu'à l'os,
Hard Boiled présente toutefois des morts moins douloureuses, moins « sales » que celles de
Bullet in the Head et
The Killer, car a contrario de ceux-ci, il ménage le pathétique des situations et se cantonne finalement à son statut de bon gros actioner riche en pétarades. Mais que lui aurait-on demandé de plus, au fond ?
Des gunfights de fou furieux et qui n'ont jamais autant pullulé à l'écran, une esthétique remarquable, des acteurs au sommet de leur forme,
Hard Boiled (oublions donc son titre français pompeux et ridicule) est un divertissement haut de gamme qui synthétise mieux que toute autre œuvre les prouesses de son auteur dans le domaine du spectaculaire. Une date dans l'histoire du cinéma de genre HK et un film à ranger aux côtés de
Time and Tide, nouveau sommet d'action pure et dure survenu huit ans plus tard. Du caviar sur pellicule.
mieux que die hard,
hard boiled
dernier film de john woo pour hong kong. et quel
adieu....gunfight a gogo,une histoire bien ficelé(meme si elle est ici secondaire),cascades et séquence d'action tourné tel un ballet de danse, tous sa avec un bon chow yun-fat vous obtener l'un des meilleur film d'action des année 90.
Survolté!
A toute epreuve c'est le cas de le dire!Voilà un film comme il en faudrait plus!!
L'action à son apogée: des rafalles de tous les cotés, des cadavres qui recouvrent le sol à n'en plus voir la couleur...
Hallucinante scene finale dans la clinique à vous couper le souffle, il faut bien avouer qu'il est difficile d'allumer sa télé et de tomber après sur un ridicule film d"action" français ou autres stupidités, ça fait mal et c'est déprimant!
Monsieur John Woo est bel et bien le maitre de l'action!
Un action movie incontestable.
Aussi bon que the killer , Woo continue à montrer qu'il est le maitre incontesté de l'action movie à HK , avec des gunfights interminables et tjrs aussi réussit. Le plaisir primitif de l'amateur de film d'action reste encore intacte.
entierement d'accord avec maggielover sur ce coup là
pour l'epoque où il a été fait je dis pourquoi pas ...
Ben tiens.
La logique "carte de visite" façon Woo, c'est rien moins que pute. Logique : qu'a-t-on à démontrer, quels sont les enjeux, jusqu'où le film opère-t-il sa reddition ? Cette question (celle de la reddition totale), Woo l'assume en businessman, en virtuose des "mondes de l'art". Le film, lui, est le résultat de cette assomption : aussi passionnant qu'une équation, aussi boursouflé que du Stone, pif paf pouf baboum, le ralenti naze le montage bateau les acteurs oh qu'ils sont beaux. Des larmes ? Du sang ? Où sont les indices du drames ? Quelle est la scène du crime ? Un studio, à Hong-Kong, et c'est tout.