Samurai's spirit is gone
Voici un film qui aura fait l'unanimité auprès de la presse, blogs et fans de Hirokazu Kore-eda en tous genres.
Bref, sans inquiétudes, je lance le film, sans savoir que 2h de sincère ennui m'attendaient.
Un scénario bateau, presque convenu (se vengera, se vengera pas?) avec le gars un peu perdu parti dans la noble quête (et surtout l'utopie) de venger Papa décéder sous les coups d'un assaillant. Seulement quand on connaît personne, qu'on arrive à peine à saisir un sabre dans ses mains, la tâche est quelque peu ardue.
On découvre des personnages sans âme, mal joués par les différents interprètes (à la rigueur le bambin se débrouille).Mention spéciale au frère (ou cousin peu importe du personnage principal) déblatérer bêtement et sans charisme l'équivalent d'un "Oh mais tu n'es plus prêt à venger ton père? Tu deshonneures la famille et les samurais." Aussi ridicule on avait rarement effectué la prouesse. Les différents rôles féminins n'étant pas en reste non plus, La mère du gamin fait office de cruche de service aux dialogues clichés et bon enfant.
Le contexte du film ne fait absolument pas honneur à ce qu'aurait éventuellement pu être le Japon à l'époque, où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. On ne parle pas des plans inintéressants au possible, aucune originalité ou esthétique visuelle au rendez-vous. Aucun effet de style qui adouçirait un peu la vue.
Quand un scénario est aussi vide, le remplissage fait du dégât. Il ne se passe strictement rien, ou presque. Finalement aucun mystère ou élément pertubateur ne retient l'attention du spectateur. Tant qu'on y'est la fin ***SPOiLER***, se terminant sur la venue d'un copain du gosse dans l'école privée de Monsieur le samurai. On se fout de qui? Tant pis le film est enfin terminé, pas trop tôt!
Non franchement, j'ai besoin de comprendre qu'est-ce que ce film avait de grandiose.