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Gunnm

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 4.12/5

vos avis

16 critiques: 4.44/5

visiteurnote
X27 4.25
wout 4.75
vivinch 4.5
Secret Tears 4.25
Scalp 4.75
Qumran 5
Mounir 4
Macareux moine de Bretagne 3.75
Khanheda 4
k-chan 5
Himura Kenshin 4
Félicien 4
DarK ChoueTTe 5
Chapi-chapo 5
Bastian Meiresonne 3.75
White Snake 5


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Une icone, un monument, 9tomes de bonheur... Vous avez dit chef d'oeuvre?

Il faut bien le dire, les mangas disponibles dans nos librairies sont rares, très rares, et parmis ceux la, on compte essentiellement des oeuvres dédiées à tous les publics (Sailor moon, Fly, Dragon Ball pour ne citer qu'eux), au goût commercial nettement prononcé malgré leurs indéniables qualités. C'est dans ce paysage il faut bien dire très restreint qu'il y a maintenant 8ans est apparu un nouveau manga, affichant sur sa couverture le visage angélique d'un jeune femme bien énigmatique, surmonté d'un titre tout aussi mystérieux... Gunnm était né.

Et force fût de constater qu'à la première lecture c'est un manga hors norme que je tenais dans mes mains, le début d'une grande épopée (9 volumes), qui de plus s'avéra être un incroyable succès populaire. Mais Gunnm ne fait pourtant pas dans le commercial facile, avec son ambiance sombre, un univers cyber-punk plutôt pessimiste, un noir et blanc assez cru et violent. Mais voilà, avec un monde tellement innovant (surtout à cette époque et en occident), travaillé, attachant, passionnant, il n'est pas étonnant que Gumn ait si bien marché. Après un premier volet plus que convainquant, l'hitoire n'a fait que s'étoffer, avec ses "méchants" pas comme les autres, ses personnages complexes, ses rebondissements, mais aussi de véritables changements (la partie consacrée au Motorball, cultissime parmi toutes). Mais Gunnm n'est pas qu'une simple aventure, c'est aussi une formidable réflection sur le monde moderne et ses dérives, tant technologiques qu'humaines, et il faut bien dire que dans tous ces domaines Yukito Kishiro excelle, jonglant entre les thèmes avec une aisance et une maitrise déconcertantes. Et que dire de Gally, héroïne énigmatique, sensible touchante, qui, bien plus qu'une héroine d'un livre deviendra comme une petite soeur, que l'on suivra sans répit et avec qui on évoluera au fil des pages. Certes certains pourront reprocher la violence trop forte du récit, ce même récit ayant parfois tendance à se complexifierà l'extrême (plus particulièrement les derniers épisodes), obligeant le lecteur a s'accrocher afin d'être sur de bien tout saisir, mais sans tout cela Gunnm serait il vraiment le manga que l'on connaît, ces reproches ne sont ils justement pas des éléments qui participent à cette extraordinaire épopée?

Plus qu'un simple manga, Gunnm est une aventure inoubliable, qui de par sa richesse, sa diversité et ses nombreuses autres qualités ne laissera personne indifférent. De plus, la suite est entrain de paraître (le deuxième épisode de la suite - Gunnm, last order- devrait bientôt sortir), raison de plus pour courrir se procurer les 6 ou 9 (selon les éditions -attention chaque édition a une fin différente-) tomes de ce petit chef d'oeuvre.



24 juillet 2003
par wout


Dans le genre "cyberpunk" c'est sans doute ce qui se fait de mieux. La seconde partie du manga qui met en scène Gally face aux champions de Rollerball est vachement bien foutue.



Oui, on a dit chef d'oeuvre!!!

Ce Gunnm est un objet d'art comtemporain. Tout simplement un petit bijou artistique. Tant au niveaux de la technique que de l'histoire. Le découpage et le dessin sont sublimes. Les décors et les personnages sont hyper détaillés tout en restant lisible. Mais la où Gunnm excelle, c'est dans la richesse des personnages (malgré leur grand nombre aucun n'est laissé de côté) avec une Gally CHARISMATIQUE. Et surtout dans la perception de son univers apocalyptique et opressant, qui nous fait ressentir le désenchantement de Kuzutestu (la Décharge) nargué sans cesse par la mystèrieuse et utopique Salem (prononcer Zalèm). L'histoire n'est pas en reste puisque l'on va voir la jeune et jolie Gally essayé de trouver une raison de vivre dans un monde sans espoir.

16 novembre 2004
par Chapi-chapo


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