Correct
À ma connaissance, le genre du kaiju eiga est rarement pourvoyeur de rigueur scientifique !
Mais là, on tient un bon représentant d'un modèle narratif qui pour se renouveler un tant soit peu ("Gamera vs Barugon" aura une idée similaire la même année sans la copier totalement) délocalise très rapidement le lieu de l'action (sur une île).
Le reste tient autant de l'aventure "exotique" déjà vu mais néanmoins pas désagréable qu'aux films de monstres, grâce à un bon rythme et aux créatures. Dommage que la caractérisation de tous les personnages soit aussi sacrifiée. Par exemple, quid des deux sœurs jumelles lilliputiennes (leur origine et véritable lien avec la tribu et un kaiju du métrage) ?
Les colosses remplissent correctement leur mission sans atteindre des sommets de tension, loin de là..
Vous l'aurez compris, "Ebirah, horror of the deep" ne brille pas spécialement par ses ambitions scénaristiques sans sombrer dans l'ennui. L'enfant tient une place très limité dans le récit.
En bref, un Godzilla assez divertissant et particulièrement décontracté. Jusqu'à sa bande originale durant les duels entre titans !
La même année, en plus du "Gamera" cité plus haut offrant un dernier représentant "mature" avant de "retomber en enfance" pour un moment, un kaiju appartenant et se déroulant à l'époque du Japon féodal fera son apparition : Daimajin.
03 décembre 2020
par
A-b-a