| visiteur | note |
| Hotsu | 3 |
| Jonathan-Asia | 2.75 |
| Illitch Dillinger | 2.75 |
| Manolo | 3 |
| Fred30 | 3 |
| Sauzer | 3 |
| hayaku | 1.5 |
| Christian D | 1.25 |
| Guesar | 1 |
| bluesky | 0.5 |
| Chibi J | 4.25 |
| chronofixer | 2 |
| Bastian Meiresonne | 3 |
| jeff_strike | 2.25 |
| JoHell | 2 |
| Phildu62 | 3.25 |
| Sébastien | 2.75 |
| pikoti | 2 |
| Leng Neuil | 4 |
| Secret Tears | 3 |
| TsimShaTsui | 4 |
| LIVEFROMHK | 4.5 |
Suite commerciale et carton local du film qui a lancé une mode des "gambling movies" à Hong Kong. J'annonce aussitôt qu'il ne faut pas chercher autre chose que du pur divertissement cantonais de la belle époque.
God of Gamblers était un film original et très varié, bien équilibré entre humour, action et suspense, et effectivement tout à fait supérieur à cette suite. Mais ici, Wong Jing mise presque tout sur l'humour et je trouve que cela réussi plutôt bien au film, tout simplement puisque le pitre Stephen Chow est de la partie, sans doute casté pour avoir lui-même joué dans un autre gambling movie et hit au box-office quelque mois plus tôt, All for the Winner.
Exit l'immense Chow Yun-Fat, mais un duo très complémentaire Andy Lau / Stephen Chow qui anime toute la durée du métrage. Sans avoir la grâce de Chow Yun-Fat, Andy Lau a pris du galon depuis le premier film et a le charisme nécessaire pour bien jouer le flegmatique, tandis que Stephen Chow est là pour aligner les facéties dont il a le secret, et il ne s'en prive pas.
Scénario semblant écris sur un post-it et qui va droit à l'essentiel : Andy Lau campe le mentor de Ko Chun (Chow Yun-Fat du premier film) et est considéré comme le Knight of Gamblers suite à la retraite de ce dernier, et semble doué des même sens affutés. Stephen Chow se fait surnommer Saint of Gamblers et est lui carrément doté de superpouvoirs.
Notre duo, après avoir joué au chat et à la souris pendant un premier tiers certes un peu poussif (à ce moment, on ne sais pas très bien où veut aller le film), va finalement devoir s'unir pour contrer un propriétaire de casino totalement véreux. Tous les clichés sont passés à la moulinette, pour mieux être démontés par les atouts bien funs de notre duo, je ne cache pas avoir ris aux éclats plusieurs fois !
Davantage comique donc, le film est aussi encore plus centré sur le gambling, avec de longues séquences, ce sont bien les scènes d'action du film où on s'échange des cartes plutôt que des coups de feu, même si une fusillade violente à mi-film fait toutefois bien sensation.
Si vous aimez l'humour Stephen Chow, vous passerez forcément un bon moment.
Vu en blu-ray avec de bons sous-titres anglais, il faut avouer que perso j'ai trouvé le film fort distrayant, surtout au regard d'une réputation pas si terrible. Plutôt hâte donc de découvrir *God of Gamblers III: Back to Shanghai* qui a meilleure côte.
Ce deuxième opus de la série sent bon l'exploitation du succès colossal du premier film. Il faut dire qu'avec Wong Jing à la baguette, on serait étonné du contraire. Exit Chow Yun-Fat qui n'était probablement pas trop intéressé pour refaire la même chose, bonjour Stephen Chow qui retrouve ses collègues habituels (Sheung Man, Ng Man-Tat, déjà présents dans le premier film).
Reste alors la présence de Stephen Chow pour relever le plat, ce qu'il arrive à faire tout de même assez souvent. Accompagné d'oncle Tat, il nous livre quelques unes des scènes loufoques qu'on adore, avec nouilles dans le nez, hommage à Bruce Lee, tout y est. Le film se révèle donc un mélange du style GoG et du style Stephen Chow. C'est relativement bienvenu tant la partie GoG manquait d'originalité. Les passages gambling sont tout de même assez sympathiques pour les fans du genre, même si les $!§£&µ de sous-titres illisibles gâchent quelques explications. Cela ne vaudra jamais l'ouverture de God of Gamblers mais moi ça m'amuse toujours autant. Surtout lorsque Stephen Chow et l'homme à l'oeil de verre font tourner les dés. On apprécie aussi la musique toujours sympathique de Lowell Lo.