Arno Ching-wan | 2 | J'fais plus reset à Arise que risette |
Ne tergiversons pas, si le bénéfice du doute était bien là aux vues des images léchées, du produit a priori bien emballé et des talents à l'oeuvre, j'avoue qu'en amont cette idée de préquelle ne m'emballait pas du tout. Après deux épisodes difficilement ingurgités et une remise en question personnelle sur une possible phase de « vieuxconisation » de ma part, j'assume le rejet total. Mise en image américanisée, influences ricaines itou – les poursuites en moto de l'épisode 2 évoquent à mort la Trinity de Matrix Reloaded – captation diffuse de personnages que j'aime et peine à reconnaître, déni « historique » des flash-back autrement plus intéressants de la série de Kamiyama – notamment le cultissime épisode 14 « Poker Face » de la S02 des Stand Alone Complex passé complètement aux oubliettes au profit d'une approche plus... Marvel ? - entérinent ma déception.
Mais admettons, pourquoi ne pas repartir de zéro sur une franchise parfois trahie avec bonheur ? Si ce n'est que les scénarios recyclent du déjà vu en boucle, le tout à la vitesse de défilement abrutie d'un épisode de Castle ou des Experts. Et ce character design qui me hérisse les poils, et cette bande-son qui me fait friser ceux des oreilles et... beurk ! Poubelle. Sauvons les tachikomas, pour la forme.