Même pas eu le courage d'aller a la fin
Ce film n'a que la jacquette de belle, le film démarre assez sympathiquement avec une petite dose d'humour mais on s’aperçoit très vite que ce film manque cruellement de comment dirais je, de tout il n'a rien pour lui, même les couleurs sont vraiment criardes, je déconseille fortement ce film qui aurait pu être sympa compte tenu de l'histoire mais rien n'est bon dans ce film, le jeu des acteurs est a mourir de rire tellement ils sont mauvais enfin bref un film nul.
Agences tous risques
Le public asiatique raffole d'histoires de fantômes (chinois) et de films qui font peur – et contrairement à la plupart des pays occidentaux, ils n'ont rien contre des films à segments; d'où le nombre incroyable de films à sketches horrifiques à pulluler dans la plupart des pays asiatiques.
"Ghost Office" surfe en plein sur la vague de la (trop) longue série des "Troublesome nights" en donnant à trois jeunes premiers réalisateurs la possibilité de se faire la main sous la supervision du producteur Matthew Chow. Des trois, seul Law Wing-Cheong sait réellement convaincre – et c'est le seul à avoir su tirer l'épingle du jeu en réalisant par la suite les intéressantes comédies "2 become 1" et "Hooked on you".
Pas que son segment (le dernier) soit une grosse réussite; mais il clôt de manière un brin plus convaincante et – surtout – moins ennuyeuse trois titres de faible qualité.
Le premier fait illusion pendant quelques minutes avec ce curieux employé obsédé par la gente féminine aux affres avec ses propres phantasmes dans des séquences qui rappellent l'univers du manga; malheureusement les séquences répétitives débouchent sur une histoire tout sauf inspirée.
La seconde procure au moins le plaisir de voir l'acteur-fétiche de Johnnie To, Lam Suet dans le rôle du directeur vicelard d'une maison de productions pornos, qui revient hanter ses employées sous forme d'un fantôme, qui n'a rien perdu de son "mordant". Dommage, que le réalisateur n'ose pousser son délire plus en avant, surtout qu'il avait sous la main une flopée de belles femmes (Jojo Hui, Samantha Teoh et Mango Wong) qu'on aurait aimé voir davantage "terrorisées" par leur supérieur revenant.
Enfin, Law Wing-Cheong tire le meilleur du talent comique certain de son actrice Crystal Tin, qui provoque une réaction en chaîne macabre assez amusante; sauf que – là encore – l'intrigue s'étire inutilement en longueur; un comble pour des segments, qui durent tous moins d'une demi-heure !
Une suite de sketches assez vains et longuets, sans aucun coup d'éclat, qui se regardent sans réel déplaisir, mais qui donnent – au final – davantage l'impression d'avoir fait perdre le temps aux spectateurs, plutôt que de s'être agréablement divertis.
