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2.92/5
Getting Any?
les avis de Cinemasie
6 critiques: 2.58/5
vos avis
36 critiques: 2.93/5
Un délire cosmique assumé et irresistible
Takeshi Kitano est décidément plus imprévisible qu'on ne pense. Certains pestent sur son incapacité à se renouveler au fil des ans, certes, mais quand on sait que le bougre s'est déjà lancé dans des projets aussi farfelus que celui de Getting any, dans le même genre Takeshis' (en plus sérieux), on se dit que ce n'est pas si mal finalement. Quoique, pour avancer, s'auto critiquer voir parodier son style, Kitano avait besoin d'oeuvres barrées telles celle-ci. Point de scénario à proprement parlé, juste une succession de scénettes cohérentes aboutissant à un résultat détonnant : Getting any? choquera les fans de Kitano, et fascinera les mordus du Beat Takeshi.
Avec en personnage central le jeune tordu Asao qui ne pense qu'à baiser dans une voiture ou un avion, Getting any prend alors la forme d'une pastiche de films de genre d'époque, hallucinantes de maîtrise. On y voit par exemple tout un tas de parodie et de clins d'oeil aux plus grands cinéastes du siècle. Il s'auto parodie, de prime abord avec son yakuza blessé qui revient souvent, non sans rappeler Sonatine ou Violent Cop. Ensuite, le haut du panier : Akira Kurosawa (adulé par Kitano) se voit alors caricaturé (et en plus cité!) par une parodie de Kagemusha (ou Ran), suivi d'un autre clin d'oeil avec un général Russe loupant son casting (référence à Dersou Ouzala...il fallait y penser). On passe alors à un autre grand, Misumi et son Zatoichi parodié de telle sorte à ce que sa canne se voit échangée avec une louche à excrément. Mieux encore, peut-être le clou du spectacle, le grand Jo Shishido se voit alors massacré par un sosi bien gras, et porte le nom du "Tueur numéro 1", appellation qu'il recevait dans l'extraordinaire
La Marque du tueur de Seijun Suzuki. Le fan apercevra d'un oeil avisé des références aussi pointues qu'étonnantes, comme celle de La vie d'un tatoué juste avant le massacre final, toujours du même Suzuki. Kitano continue les parodies, allant du Godzilla (effets spéciaux, situations de catastrophe) à La Mouche de Cronenberg, suivit de celle de Ghostbustersl'homme invisible de Whale sous un remix musical du film, du plus mauvais goût. Formidable.
Drôle, extravagant, extraverti, con et gras, Getting any? est un produit dont les ZAZ n'auraient même pas eu idée. L'oeuvre semble pourtant être détesté par beaucoup et c'est peut-être bien trop injuste vu qu'il permet, dans un certain domaine, de casser les codes du cinéma de Kitano, et de prouver que Takeshi est capable d'être Beat quand il veut et Kitano quand il le désire. Il peut faire les deux, et on l'en remercie mille fois.
Esthétique : 3/5 - Sommaire mais le but de plaire n'est pas recherché.
Musique : 2.5/5 - Des thèmes kitchos, bien lourds et tordants.
Interprétation : 3/5 - On passe du larmoyant douteux à la parodie ultime.
Scénario : ?/5 - Des références absolument incontournables. Quel toupet!
un nanar anthologique mais longuet par moments 
Le plaisir qu'on peut éprouver à regarder ce Kitano à l'humour sumo, c'est celui de se recevoir dans la figure la crachat que jette un sportif de haut niveau avant de reprendre sa course vers les sommets. Car cette déjection aussi grosse que le tas de crottes utilisé dans le final du film précède le renouveau artistique de Kids Return un peu comme si Takeshi décidait d'expurger une bonne fois pour toute ses penchants d'humour poids lourdingue pour en ressortir purifié. Chaque gag y est aussi navrant qu'hilarant: la voiture vendue au "héros" qui perd progressivement l'arrière de sa carosserie puis sa portière, les incidents sur le tournage d'un Zatoichi -entre autres le remplaçant qui ne comprend pas qu'il doit fermer les yeux pour son role, confond d'abord son sabre avec une louche -on se croirait dans une kung fu comedy...- puis l'huile avec l'eau pour la scène de l'incendie et ressort en feu-, le yakuza en sang joué par Terajima Susumu qui vient à chaque fois tirer d'affaire le héros, une première fois pour lui offrir un flingue, une senconde fois un sachet de coke qui donnera lieu à un sketche hilarant du test du sachet de coke par l'acolyte d'un parrain, le strip-tease d'un pilote de jet pour un passager nommé SHISHIDO Jo, la parodie de Ghostbusters avec descente dans des bains pour femme et dans un studio porno, la conférence de presse ratée pour présenter l'"homme invisible", la transformation du "héros" en mouche. A ce stade-là, on est presque proche des sommets nanaresques hongkongais. Presque... Car le film comporte quelques énormes longueurs (meme si moindres que dans certains délires alquaidesques): les répétitions du casse, les parties yakuzas du film, la recherche d'or pas très fructueuse, la chasse à la mouche. Ce n'est donc pas toujours le délire non stop au cours de ce "roman d'apprentissage" du sexe fast food (le "héros" y apprend d'abord qu'une voiture aide à tirer son coup, que pour avoir plus de chances il veut mieux avoir une cylindrée décapotable, que pour l'acheter il faut beaucoup d'argent etc etc etc). Néanmoins, si ce n'est pas le the Cat nippon, le film peut faire son petit effet au cours d'une projection en comité réduit muni de packs de bière ou pour récupérer des efforts intellectuels fournis suite au visionnage d'un classique taiwanais. Getting Any devrait etre remboursé par la Sécurité Sociale cinéphile.
Lourd, gras, vulgaire, mais que c'est drôle!
Commençons par situer ce film atypique dans la carrière de cinéaste de Kitano : dans les années 80, ce dernier était reconnu à travers tout l’archipel nippon comme un grand comique troupier télévisuel qui inventait des jeux plus stupides les uns que les autres pour faire marrer son auditoire. Mais lorsqu’il se lança dans le cinéma en 1989 avec Violent Cop, il se détourna de son humour caractéristique pour signer des films très noirs, très violents, qui faisaient l’écho d’une société japonaise mal en point. Seul problème, le public l’a massivement boudé. Getting Any ?, réalisé en 1994 et sorti en France seulement en 2001, peut donc être interprété comme un coup de gueule, du genre « vous me préférez quand je fais le con ? Et bien voici ce que vous attendez de moi à la puissance 10… », et de signer une suite de sketchs vaguement reliés par une pseudo-intrigue (un obsédé sexuel tente de réaliser ses fantasmes) où il se permet tout : humour scato, une quantité de filles topless, un scénario qui part dans tous les sens, des parodies (SOS Fantômes, la Mouche) et des clins d’œil (la série Zato-ichi, Akira Kurosawa).
Le style employé ici n’a rien à voir avec la maîtrise formelle de la plupart de ses autres films, les habituelles ellipses qui sont à l’origine du rire sont supprimées, les brefs et intenses moments de violence (Hana-Bi, Sonatine) n’ont plus court. Kitano ne fait qu’accumuler les gags sur un rythme effréné et très inégal, alternant le très drôle (les dessous de bras, le service de bord du pilote de Cessna, l’apparition délirante de Susumu Terajima en gangster blessé) au très lourd (l’homme-mouche, le canari), ce qui rend le tout forcément un peu décevant. Mais dans l’ensemble, celui qui dira qu’il n’a pas ri devant les aventures « sextraordinaires » de l’imbécile Asao est un menteur.
Toujours est-il que si on avait dit à Kitano (le scientifique affublé d’une moumoute culte) en 1994 que Getting Any ? serait distribué en France, il ne l’aurait sans doute pas crû !
Critique de ShinuZero et lyhoa (majuscule) 
-Alors lyhoa que pense tu de ce magnifique film apres ce que tu en a vu ?
-C'est koi le film ?
-Bah t'a bien vu les photos !! juge d'apres les photos dis un truc !!!!
-"get up with chaw"... euhhh... Avec le transsexuel ? "make sweat loooove"
-Oui. Arrette de chanter !!!
-"cant you seeee ?" Tres interressant ! il faut montrer les transsexuels sous tous les angles.
-Oui........
-Et toi qu'en pense tu ?
-Et bien je pense que c'est un film parfaitement débile, comme cette critique d'ailleurs.
-Dis pas çaaaaaa ! Pas "comme cette critique" ! On est pas débile.....
-Bon...... Alors pas comme cette critique......
Minna bakayaru ka?
Getting any est le film le plus radical de Takeshi Kitano. Il délaisse tout ce qu'il a pu réussir au cinéma, qu'il s'agisse du scénario, des rapports entre les personnages pour se concentrer uniquement sur la comédie de situation et la parodie qu'il a expérimenté des années durant lors de sa carrière télévisuelle. Il en profite pour revisiter et rendre hommage à des pans entiers du cinéma japonais (les films de monstres, de yakuza, zatoichi) et enchainer les moments de bravoure, la recherche du pire allant jusqu'à visiter les bains publics féminins sur le thème de Ghostbusters revisité (en mal bien sûr). Sérieux s'abstenir.
Y a t il un Kitano pour sauver le Japon?
Beh ça commence version japonaise de "y a t il un flic...". Malgré quelques bonnes idées je trouvais (une fois n'est pas coutume) la version américaine tout de même plus plaisante!!!
Mais au bout d'un moment (l'arrivée de Kitano)ça devient vraiment spécial...
Pour etre bref, c'est un film kitch à l'humour un peu lourd mais....marrant dans l'ensemble!!!
;-)
c choque ce film si on est habitue de kitano mais on y retrouve qql element similaire a zatoichi si on y regarde bien pe que kitano avait deja a ce moment la un projet de zatoichi....
Un film très marrant, c'est certain, il faut aimer mais certaines scènes sont complètement surréalistes et tombent dans le métaphorique à un degré rarement atteint!
"loony kitano"
Kitano qualifie ce film de: "suicide cinématographique"; c'est clairement un film de beat takeshi avec de la dérision loufoque et de la parodie tordu à tous les étages.
Ce "getting any?" rappelle fortement les cartoons américains notamment la célèbre série des Will Coyote et road runner. A l'instar de l'ingénieux coyote qui met tout en oeuvre pour attraper le bipbip, le personnage principal fait de son mieux (qui équivaut au pire du pire de n'importe quel être sensé) pour "tirer de la nana". Tous les plans les plus cons et les plus inattendus s'enchainent à un rythme incessant et comme le coyote, le héros (zéro ici) échoue encore et encore toujours poussé par son désir.
Quelques connaissances de la culture japonaise, et particulièrement cinématographique, sont necessaire pour apprécier les parodies (kaiju et yakuza eiga, chambara, drama, etc). Très proche de ce que Kitano pratique à la télévision nippone, l'humour est graveleux, grivois, grotesque, gras...en gros c'est grrrrrrrr....
oui, grandiose! Non, j'exagère mais c'est vraiment tordant et excessif.
Gras et vulgaire 
Le plus mauvais film de Kitano. Une série de gags gras, vulgaires et de mauvais goût, voilà ce qu'est Getting Any. Rarement amusant, ce film loufoque est à réserver aux fans du présentateur tv Kitano.
AH AH AH AH AH AH AH AH AH!!!!
Pauvre Kitano, la folie l'a poussé a commettre ce film à mi-chemin entre spilvan(vive l'homme-mouche) et la comedie hong kongaise la plus debile...
C'est totalement n'importe quoi, mais ça a l'avantage de faire rire, et beaucoup.Sur l'echelle de richter de la debilité getting any? serait un seisme de niveau superieur(comme le jambon?!)
Une succession de parodie (Zato Ichi, Baby Cart) qui nous permet de découvrir l'humour de Takeshi Kitano. On est loin d'Hana-Bi forcément....
pffuhuhuhoHAHAHAAAA!! WAHAHAHAHAHAHAAAAA!!
Plus c'est con, plus c'est bon. Et je vous assure que ce film là est très très très, mais alors très con.
Halleluyah Kitano a complètement pété un plomb!!!
Sommet du film non sensique, "Getting any?" est l'un des délires les plus aboutis que le Japon m'est donné l'occasion de voir. Cette histoire de super looser qui cherche le meilleur moyen pour se faire une fille(voire un max de filles), vous réserve une succession de moments d'anthologie que vous pensiez impossible à porter à l'écran.Kitano l'a fait,vous allez en pleurer de rire jusqu'au délire final, summum du n'importe quoi.Aligato Mister Kitano!
un film presque insupportable
pas grand chose à ajouter ...
Dommage...
Le début du film est vraiment excellent, on se marre, c'est con, mais on se marre bien, comme quand on regarde un Mr Boo, un Y a t'il, voire même du Benny Hill ou du Harrold Lloyd...bref, c'est pas super fin, mais on rigole...
Et puis, plus çà va, plus c'est pire, grotesque ou de mauvais goût...pourtant, Kitano en profite pour parodier les films sur les Yakusa, Zaitochi, et même l'Homme Invisible et La Mouche...mais à force de mettre trop d'ingredients dans la recette, çà devient indigeste, du vrai n'importe quoi...c'est peut être le but du film, mais bon...
complètement déjanté!
c'est le seul film de Takeshi Kitano que je n'avais pas encore vu. heureusement que j'etait preparé psychologiquement parce que c'est vraiment débile! lol j'ai adoré!
la première partie du film est vraiment excellente! le protagoniste veut se faire des gonzesses et pour arriver a ses fins souhaite acheter une voiture décapotable ou voler en 1ere classe ( parce qu'il croit que les personnes en 1ere classe bénificient d'un traitement particulié vis a vis des hotesses lol). mais il n'a pas d'argent! il va alors s'essayer aux braquages sans succès, au cinéma et va meme devenir tueur dans un clan de yakuzas! lol
parcontre la deuxieme partie devient vraiment trash car ca tombe dans l'absurdité totale (a un point vous n'imaginez meme pas! ^^). surtout au moment ou il se transforme en homme mouche (mdr comment c'est bete!) et que le seul moyen pour l'arreter c'est de stocker toute la merde des gens dans un bac geant entreposé dans un stade pour au final l'écraser avec une tapette géante! énorme! lol
bref je me suis bien marré! le vrai Beat Takeshi en action!
a voir absolument! ;=)
totally OUF !
J'adore Kitano, et là (j'étais prévenu quand même!) c'est très différent!
Le burlesque, le loufoque, le gras, le super lourdingue, le délirant se cotoyent allegrement dans cette comédie...on rit ou on est agacé, cela dépend...
Au final, surement par manque d'objectivité, j'ai un peu surnoté le film...
22 octobre 2004
par
a woo
