Un indispensable avec Stephen Chow au plus haut niveau
Après From Beijing with Love, Stephen Chow parodie à nouveau l'univers
de James Bond en transposant cette fois l'action dans la chine ancienne. L'histoire
mêle habilement une intrigue concernant l'empereur dans sa lutte contre un
mystérieux ennemi, et l'histoire d'amour entre Stephen Chow et Carina Lau.
Tout cela est bien sûr traité à cent à l'heure, avec un sens du délire assez
grave.
Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ca marche. On rit énormément
aux nombreux gags et situations extrêmes du film. Cela est du bien sûr à l'humour
non sensique de Stephen Chow et à sa façon si particulière de jouer, à la
fois nonchalante et hystérique, celui ci pouvant passer du sérieux à l'hilarité
en un rien de temps (et le voir rire est déjà un spectacle à lui tout seul).
La plupart des gags tournent donc autour des inventions et autres gadgets
qu'il utilise (lit à plusieurs vitesses, hélicoptère, ...). Toutes ses trouvailles
font aussi profiter son entourage, que se soit sa femme (pour l'aider dans
ses taches ménagères), ou malheureusement son partenaire, le pauvre Law Kar
Ying qui devra tester avec une certaine inconscience ce que l'on pourrait
appeler le « pistolet à bouche » et qui finira avec les lèvres comme des saucisses
(un gag vraiment courant dans les comédies HK, de Eagle Shooting Heroes
à Conmen in Vegas, et qui fait toujours plaisir à voir). Bien sûr tout
ça ne vole pas toujours très haut, mais c'est aussi pour ça qu'on aime ce
genre d'humour absurde.
Au niveau des combats rien à redire. Bien que peu nombreux (ce n'est pas
l'intérêt principal du film) ils sont traités avant tout sur le ton de la
comédie, sans pour autant perdre de leur efficacité. L'histoire tournant autour
d'un mystérieux seigneur sans visage essayant d'envahir le pays, cela nous
donne surtout droit à deux combats qui sont les deux points culminants du
film, le premier mettant en scène les lieutenants du bad guy (dont Yuen Cheung
Yan qui joue un peu le même rôle que celui qu'il tenait déjà dans le film
Miracle Fighters, de son frère Yuen Woo Ping), et le combat final où
l'homme sans visage utilise une technique de combat que l'on a déjà aperçue
dans un autre film avec Stephen Chow, God of Gamblers 3 - Back to Shanghai
(technique qui consiste à frapper plusieurs adversaires au travers d'un autre
qui lui n'est pas touché). Face à eux, Stephen Chow qui n'y connaît rien en
arts martiaux devra déployer des talents d'ingéniosités pour sortir vainqueur.
Les acteurs principaux sont excellents. La grande force du film vient certainement
du duo formé par Stephen Chow et la merveilleuse Carina Lau qui fonctionne
parfaitement. Cette parodie de romance avec son faux coté fleur bleue permet
dans la deuxième moitié du film de rendre l'histoire encore plus crédible,
notamment lorsqu'un grain de sable nommé Carman
Leevient semer la zizanie dans le couple (lors de la scène du repas d'anniversaire,
scène qui hélas coûtera l'oscar du meilleur acteur à Stephen Chow !).Quant
à Law Kar Ying, il remplace efficacement durant ce film Ng Mang Tat, le comparse
et souffre douleur habituel de Stephen Chow (même si sa présence nous manque,
il faut bien l'avouer). A noter aussi dans les rôles secondaires la présence
de Lee Lik Chi, réalisateur et acteur qui travaille souvent avec Stephen Chow
(ils ont réalisés ensemble dernièrement l'excellent King of Comedy)
et qui arbore ici une magnifique moustache en poil de nez.
Quant au réalisateur Vincent Kok Tak Chiu, c'est aussi un habitué des films
de Stephen Chow puisqu'il a participé à l'écriture de quelques uns de ses
films, et dernièrement il a réalisé le sympathique Jackie Chan à Hong-Kong
avec Jackie Chan. Au final, Forbidden
City Cop est un film à ne pas rater, à coup sûr un des meilleurs Stephen
Chow. Le film ne souffre d'aucun temps mort et les situations les plus invraisemblables
s'enchaînent sous nos yeux ébahis pour notre plus grand plaisir (vous aurez
même droit à la visite de l'extraterrestre de Roswell, c'est vous dire). Bref
c'est hilarant et pratiquement indispensable.
22 octobre 2000
par
Ryoga
Bah si c'est ca la marque de fabrique de Stephen Chow, je suis parti pour faire toute la filmo
Allez que je reprends tous les Chow depuis le début (enfin ses réalisations), et deuxième film terminant sur un constat émerveillé. Entre les gags à mourrir de rire, les références à son précédant film (le générique parodiant James Bond, le couteau de boucher), les inventions loufoques, risibles au début qui deviennent géniales dans leur amélioration ensuite, et les scènes si tendres insérées entre tout ca, nous faisant passer 1h30 de pur plaisir sur un assemblance sans pour autant sortir un scénario digne d'intérêt, ben moi je trouve ça fabuleux. Pressé de voir God of Cookery.
Grave grave grave, l'humour Stephen Chow à son paroxysme. Le délire garanti
Difficile de décrire ce film, tellement il contient de passages délirants impossibles à prévoir. Stephen Chow est ici à son summum, enchaînant des scènes complètement loufoques, changeant de type d'humour à chaque scène. C'est sûrement très déroutant pour le novice, mais pour l'habitué c'est grandiose. Notamment toutes ces scènes de dialogues non sensiques que lui seul peut interpréter.
On trouve aussi beaucoup de passages délirants avec des inventions toutes plus loufoques les unes que les autres, des combats très très originaux, des jolies filles. Carina Lau est vraiment excellente et complète très bien Stephen. Les dialogues du couple sont très vivants et remplis de bonne humeur. Leur complicité est vraiment un des points forts du film, et je me demande parfois si leur rire sont voulus ou tout simplement impossible à retenir. Il faut dire que les situations sont tellement délirantes (le lit à boîte de vitesse) que je pense qu'ils se sont laissés emporter. Chapeau à toutes leur scènes, l'énergie et la bonne humeur qu'ils dégagent font la force du film. Carman Lee a un rôle plus ingrat mais je ne me lasserai jamais de la regarder. De plus la scène de danse... Halàlàlà tant de scènes d'anthologie. Le reste du casting est fort sympathique, même si oncle Tat nous manque un peu.
Voici donc une comédie Hkgaise comme on les aime : humour loufoque, acteurs lâchés en liberté, kung-fu sympathique, jolies actrices, extraterrestre de Roswell ! Autant vous dire que vous ne l'oublierez pas de si tôt.
L’empereur de Chine déguisé en extra terrestre de Roswell, on en avait rêver, ils l’ont fait…
Du début à la fin, une succession ébouriffante et inattendue de gags de tous genres. Déjà ça commence fort avec la présentation des Forbiden City Cop à l’empereur, et la "performance" de Stephen Chow… Et ca se poursuit tout au long du film… Entre les consultations auprès du doc gineco Stephen Chow, les combats délirants avec les inventions loufoques (l’utilisation de l’aimant au combat ou des hélices qui bien maniées transforment Stephen en hélicoptère sont tout de même grandioses…), l’empereur de Chine déguisé en Roswell… Il y a tellement à dire, en fait c’est tout le film qui est une suite de scène drôlissimes et surtout inattendues ! Quand à Carina Lau, qui pourrait lui résister quand elle veut se faire pardonner en préparant des pâtes (en tout cas moi je pourrais pas, elle est trop mimi :-) ?
Mais quid du scénario dans tout cela ? A vrai dire… Ben ce n’est pas vraiment le point fort… Quand on y réfléchit bien… C’est plutôt vide tout ça : un complot déjoué par le doc, puis l’étude d’une potentielle concubine de l’empereur… Mais en fait l’intérêt ne réside pas là, l’important est d’avoir 1h30 de pur bonheur, une comédie d’arts martiaux admirable, un incontournable !
Encore un bon Chow
Forbidden City Cop est un Stephen Chow assez classique et prévisible dans son déroulement, mais cela n'empêche nullement d'en apprécier le savant mélange d'humour, d'ironie et de désillusions qui caractèrisent ses meilleurs films. L'intérêt et la distinction de celui-ci c'est avant tout ses personnages féminins particulièrement bien développés, en tout cas plus que la moyenne des films de Stephen Chow, et bien sûr superbement interprétés par Carina Lau mais aussi Carman Lee dont on regrettrera le rôle trop brève mais au combien remarquable.
Sans réserve donc pour Stephen et ces deux dames.
Un des meilleurs Stephen Chow
Le générique de début (parodie des 007) est une perle, les comulets de Stephen Chow sont à mourir de rire le film arrive à garder le niveau toujours aussi élevé. Les acteurs sont tous formidables et mention très spéciale à Carman lee qui joue un rôle pour le moins ... original.
A (re)voir absolument !!!!
toujours aussi jubilatoire ce chow sing chi
(surtout quand il ris)
rien à ajouter tout a été dis :-)
Y a-t-il un flic pour sauver l'empereur ? Une parodie intelligente. rien que cela.
Avec ce "flic de la cité interdite", Stephen Chow signe un de ses meilleurs films, si ce n'est le meilleur.
Savant mélange de parodie de wu xia et kung fu (chevaliers délirants, "forbidden city cops" caricaturaux, complot contre l'empereur, etc...), de comédie non sensique (je pleure de rire rien qu'à l'évocation du "lit à boite de vitesse") et d'un zeste de romance (jamais niaise) avec sa partenaire Carina Lau. Le tout, saupoudré d'un mininum d'action.
En faisant reprendre son role de "loser sympathique" à Stephen Chow, "Forbidden city cops" préfigure toutes les thématiques de ses futurs films. on y retrouve entre autres le besoin de reconnaissance de la profession (mettre en parallele la remise des oscars et "king of comedy") ou bien encore le "kung fu" toujours honoré en pére de tous les genres("shaolin soccer", "god of cookery"), et ce, malgré la couche de parodie jamais méchante.
Stephen Chow reste capable de passer du rire aux larmes en une microseconde et les seconds roles sont parfaitement à leur place. Personne n'en fait trop. Carina Lau est, quand à elle, sublime de justesse de ton. les scènes du couple Chow - Lau sont criantes de vérité.
Pour moi, le meilleur Chow Sing Chi. à se passer en boucle au moindre coup de cafard.
12 février 2002
par
JRico
film hilarant
J'ai rarement autant rigolé, les inventions loufoques, l'empereur en Roswell et les combats délirants, A voir absolutely!
18 septembre 2001
par
Kim
C'est une comédie à la Chow Sing-Chi
Tous ces films sont magnifiques aussi marrante l'une que l'autre, en effet, c'est le roi de la comédie alors que dire d'autre : simplement génial. De plus, il est entouré par de très belles actrices telles que Carina Lau et Carman Lee. Dans la collection des Chow Sing-Chi, celui-ci est incontournable.
Chow devant !!!
... sa tête coiffée d'un splendide chapeau à oreilles de Mickey, Stephen Chow, inventeur-gynécologue, se rend, accompagné de son épouse à un colloque de science. La nuit, ils sont attaqués par des ninjas qui massacrent et incendient le campement, notre gynécologue-inventeur croit que son épouse a péri dans l'attaque, point du tout, elle était partie faire du shopping avec des amies !!! Lorsqu'elle revient, elle se demande ce qui est arrivé, et pourquoi tout est en flammes,..., "ce n'est rien" lui dit son époux, heureux de la retrouver, mais lui faisant une scène pour absence injustifiée, "nous avons organisé un barbecue !!!"...
Voilà l'esprit de ce film fou, fou, fou,...
Les gags sont plus fins qu'ils ne semblent, et prouvent que ce Stephen Chow est l'un des plus grands comiques du monde !
One Man Chow
A ce jour mon film de/avec Chow préféré !!!
Un délire difficilement résumable, composé de deux parties bien distinctes, dont la seconde accuse tout de même une sérieuse baisse de régime.
A signaler, que la première partie met la barre très, très haut au niveau d'un humour non-sensique mené tambour battant d'un Chow totalement survolté et au mieux de sa forme. La relation avec sa femme représente la forme la plus aboutie d'une quelconque romance de tous ses films et le duo en compagnie avec sa femme (à l'écran) réserve bon nombre de scènes cocasses jusqu'au dernier plan du film.
Si vous voulez vous faire la meilleure image de Chow en tant qu'acteur comique de génie, ruez-vous sur ce bijou d'humour non-sensique !!!
Une énorme farce sur pellicule: DU BONHEUR DE A à Z!!!
Tout l'univers de Stephen Chow dans ce film tout simplement hilarant! Les gags s'enchaînent à une vitesse folle, les personnages sont tous plus déjantés les uns que les autres, les situations ridicules sont nombreuses, en bref tous les éléments de la recette "Chow" sont présents pour passer un excellent moment en perspective.
Un must à ne surtout pas rater!!!
Stephen Chow et les go go gadgets
Sûrement l'un des meilleurs Chow, Forbidden City Cop est un pur régale. Le sens parodique et humoristique de Stephen Chow fait merveille. Les inventions sont hilarantes et bien pensées. Même si ma préférence va à Shaolin Soccer, ce film reste tout de même une référence en matière de comédie.
Absolument délicieux....
Stephen Chow est vraiment un génie! Sur une production Wong Jin (généralement formatée pour un trés large public), il se permet de changements de ton ahurissants, passant du film de kung fu déchainé à des passages sortis d'un film de Woody Allen. En effet, son étude sur le couple est profonde et drôlissime, ne méprisant jamais ces personnages sous un quelconque cynisme, mais les rendant réellement attachants.
Sinon, on peut rajouter à tous cela des décors trés réussis, une photographie magnifique, des actrices trés jolies, et une inventivité réjouissante. Seul bémol: la musique vraiment trés faible.
Funny guy!
C'est énorme.Comment 1 cerveau peut il pondre autant de gags et faire mouche aussi souvent,Je ne me suis toujours pas remis de la scene de présentation des 4 bodyguard(iron head...),à crever de rire.
De délire délirant en délirant délire.
Le film commence très fort avec la scène de prégénérique hilarante ou Stephen Chow envoie balader les 4 plus grands swordmen du monde, notemment avec son hilarant "wonder finger". Puis arrive le générique à la "from beijing with love" à mourir de rire et enfin la scène de présentation des forbidden city cop très énergique et où Stephen Chow nous montre son immense talent comique car son entrèe, d'une extrème simplicité, est à mourir de rire par sa capacité surnaturelle à en faire des tonnes.
Après ce quart d'heure douloureux pour les abdos, le film prend son rythme de croisière et enchaîne humour parlé non-sensique et gags purement visuels (comme la scène de combat des forbidden city cop) a un rythme très soutenu. Les séquences irréelles se succède (la fameuse scène du Roswell, la remise des awards...) devant nos têtes ahuries de tant d'audace délirante. Stephen Chow fait biensur le gros du travaille, il est présent dans la quasi totalité des plans du film, et est entouré des acteurs et personnages récurrents à ses divers films comme le travlo qui se cure le nez... Le casting féminin est lui aussi franchement sympathique, la complicité entre Stephen et Carina lau crève l'écran et certaines séquences ont l'air d'avoir été tournées en total free style, Carman lee est vraiment sublime et sa séance de danse avec Stephen est à mourir de rire (Stephen et sa formidable non-chalence qui danse le disco, c'est mémorable).
Un bon gros délire comme seul Mr. Chow sait les faire, un incontournable que je vous recommande même si mes préférences vont à "chinese odyssey" et "from beijing with love".
Stephen Chow's rules !
Pour Roswell, l'hélicoptère et surtout le générique de début ! Parce que Stephen Chow est le King of Comedy et qu'on se fiche du reste ( à savoir dans le cas présent un scénario ). A noter qu'outre l'humour, le film conserve tout de même un coté wu xian pian très interressant ( les trois bad guys sont vraiment sympas )
Comment peut on etre aussi drole?
Parfois lourd, mais certaines scenes( autoparodies, combats déjantés) nous donnent le sourire pour toute le journée, voire plus
Très enjouée, une comédie réussie
Après le succès du jouissif "from beijing with love", il n'était pas étonnant qu'une fausse suite voit le jour. L'introduction, très réussie, vient nous rappeler la spécialité de Stephen: la tchache! Et ici, l'une de ses armes principales sera sa propension à inonder l'adversaire de paroles.
Outre cette technique particulière, notre héros en herbe possède, à défaut de kung fu, une panoplie d'inventions de son cru, originales, dirons-nous, qui lui permettront de passer du statut de loser à celui d'homme de confiance de l'empereur. La première partie enchaîne gags et combats avec bonheur, et les chorégraphies sont inventives et vives. Il y a même quelques références aux combats créés par les frères yuen pour le très bon "dreadnaught".
Tout le monde parle de la fameuse scène de Roswell, mais ne vous y fiez pas, les acteurs de la fameuse série tv n'apparaissent pas dans ce film. En revanche, ce passage est culte, et justifie à lui seul qu'on voit le film.
Le couple Stphen/Carina fonctionne on ne peut mieux, on pourrait presque croire qu'il s'agit d'un vrai couple, tant ils sont complémentaires. C'est cette alchimie qui fait fonctionner une deuxième partie sublimée par une Carman Lee plus sulfureuse que jamais. Malheureusement, cette deuxième partie est moins efficace que la première. Plus subtile certainement, plus recherchée, mais elle fonctionne moins.
Le final rattrape le tout, et l'apport d'un petit suspense est indéniable, l'impression globale reste donc très bonne. On regrettera par contre le temps de présence réduit de Law Kar-ying, qui est, comme toujours, absolument tordant, et à l'origine de l'une des scènes les plus brulesques du film.
Tout à fait dans la veine de "from beijing with love", "forbidden city cop" reste une excellente comédie malgré une deuxième partie un peu moins équilibrée.
Un bon stephen mais inégal
Le film met du temps à démarrer mais après c la folie.
Le scènario est inexsitant.
Carman lee est trés jolie , stephen se donne à fond.
Mais je préfère flirting scolar ou the judge hail.
Quelques bonnes idées
Stephen Chow semble en pleine forme dans ce
Forbidden City Cop. Les gags ne manquent pas même s'ils ne sont pas tous du même niveau.
Il est cependant très dommage qu'il n'y ai pas vraiment de scénario. Mais bon, quand on connait l'univers de Stephen Chow, on sait à quoi s'attendre.
Spy Story
Dès son premier film, l'assez réussi
Bons Baisers de Pékin, Stephen Chow est parvenu à s'approprier un univers loufoque et impétueux, toujours au ras de la déconfiture mais qui fait miraculeusement mouche à – presque – tous les coups, le bougre y mettant un tel cœur et une telle subtilité que la mayonnaise prend. Avec
Forbidden City Cop, le cinéaste, secondé par Vincent Kok, ne fait qu'affiner ou plutôt radicaliser sa veine burlesque, augmentant le potentiel cocasse des situations à la puissance dix tout en rendant un bel hommage au kung-fu movie et au wu xia pian. Il en résulte une comédie en costumes inventive, colorée, souvent poilante et dingue de bout en bout, dont l'énergie et la spontanéité à revendre pourraient bien constituer la marque de fabrique number one de son auteur. Non sans défauts (quelques gags un brin foireux, un léger manque de rythme global), peut-être pas aussi sensationnel qu'un
Shaolin Soccer ou encore un
Crazy Kung-Fu, le tout procure néanmoins autant de plaisir que les deux cadors précités, le lot de bons points déjà mentionné ci-dessus ainsi qu'une interprétation de derrière les fagots (Chow lui-même qui en fait des tonnes mais toujours dans le bon sens du terme, assisté des pétillantes Carina Lau et Carman Lee) à l'appui. Imparable pour les amateurs du genre, cette œuvre drôle, déjantée et furibonde n'a hélas guère bénéficié d'une sortie – aussi bien en salles qu'en vidéo – dans nos contrées. Qu'attendent les distributeurs français afin de la gratifier d'une seconde vie comme ce fut le cas pour
Bons Baisers de Pékin ? Usons de patience...
Totalement hermétique à ce film !
je ne comprends pas l'humour distillé dans ce film : je n'ai ressenti qu'un seul sentiment durant la vision : la petite piqure de honte que l'on connait lorsque l'on a acheté une daube et que l'on a mis de l'argent à la poubelle .
Affligeant est le mot qui me vient à l'esprit pour décrire la nullité de l'humour distillé, et pourtant j'accroche à l'humour cantonnais. D'une médiocrité de réalisation sidérale, voire même nébulaire, le seul attrait que j'ai pu vy trouver sont les références aux classiques kung fu du début 80's : dreadnaught, miracle fighters et prodigal son (la scène du massacre, woo ping en mémé et le monstre de tigre blanc)