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Flower in the Pocket
les avis de Cinemasie
2 critiques: 2/5
vos avis
4 critiques: 3.25/5
Mini-moyens, résultat passable
Tourné en DV en format 4/3,
Flower in the Pocket est une 1
ère réalisation du jeune LIEW Seng Tat (28 ans), mais qui contient la patte de l’expérimenté James LEE, interprétant le rôle d’un père absent dans le film. Les errances des 2 enfants livrés à eux-mêmes à la sortie de l’école donnent lieu à des gags souvent bien sentis, dans une veine douce-amère toujours appréciable. Au-delà de la comédie, LST dépeint une communauté chinoise de Malaisie qui a du mal à trouver sa place au sein de cette société, souvent à l’écart comme dans cette scène scolaire où une élève doit traduire les réprimandes de la maîtresse du malais au cantonais pour que la communication passe. Le message n’est cependant pas pessismiste : les 2 jeunes chinois se lient d’amitié avec une petite malaise, et le papa s’entend très bien avec son employé malais.
Le budget consacré à ce projet limite tout de même fortement sa portée, qui ne devrait pas dépasser celle des festivals.
Techniquement et artistiquement faible
Le film de Liew Seng Tat manque cruellement d'équilibre, en plus d'être techniquement et artistiquement faible. La présence de James Lee dans le rôle du père a donné un certain crédit à ce long métrage qui ne repose pourtant que sur des personnages le faisant fonctionner tout au plus une quarantaine de minutes.
Chienne de vie
"Flower in the pocket" s'inscrit dans le récent renouveau du cinéma malaisien et le réalisateur fait partie du groupe extrêmement actif composé notamment par Tan Chui Mui ("Love conquers all" (dispo sur le site du producteur à … moins de 5 Euros neuf !!) et James Lee. Ce dernier occupe d'ailleurs l'un des rôles principaux en interprétant le jeune père, qui trompe le deuil suite au décès de sa femme en se réfugiant dans le travail.
A avouer, que ce premier film n'est pas exempt de fautes inhérentes à une première œuvre (longueurs, sentiments mélodramatiques exacerbés, scènes inutiles) et tient principalement sur les épaules de l'incroyable duo composé par les deux jeunes garçons. Ils sont d'un naturel confondant, possèdent des petites bouilles irrésistibles et commettent les 400 coups avec une rare jouissance. Ayant eu la chance d'assister à une séance scolaire en présence de 400 jeunes enfants, le film prenait une dimension supplémentaire à entendre les jeunes "vivre" le film, en imitant les brasses de nage, commentant la beauté du chiot ou à rire à gorge déployée devant les bêtises commises par les deux héros.
Le succès du film dans un actuel circuit festivalier est largement mérité et malgré le problème inhérent d'une qualité approximative en raison d'un tournage en DV, une exploitation en salles françaises serait salutaire.
Les prochains pas de ce réalisateur sont en tout cas à suivre de très, très près !