Flooding quoi ?! Ah, Drought...
Flooding in the Time of Drought : Drought. Sherman Ong nous revient. Même année. Même durée. Même réalisation. C'est presque la même chose que le premier film (Flood) mais c'est juste un peu plus intéressant. Oui parce qu'à un moment donné, on quitte les HLM locaux (ceux de Singapour) pour se promener dans la ville-état. Ce qui est sympa c'est de prendre l'air lorsqu'un Sherman Ong s'évertue à nous enfermer pour nous voir mourir de lassitude. Enfin, je dis qu'on prend l'air extérieur mais c'est surtout l'air nauséabond (j'imagine) d'un bus qui traverse Singapour avec un superbe travelling latéral nous montrant un Singapour en pleine extension. Des chantiers qui poussent comme des champignons alors qu'à l'intérieur des HLM (toujours aussi locaux), des migrants vivent leur vie qui s'apparente parfois à un vieux drama fauché.
Le constat de ce Drought est qu'il est mieux que son prédécesseur (Flood) mais il est aussi très loin de nous faire bondir de notre siège. C'est un peu moins plat, un peu moins molle mais ça l'est tout autant. A bon entendeur...