Angelica Lee et une bonne mise en scène face à un scénario peu original
Alors que beaucoup peste sur la multiplication des comédies romantiques à HK, un autre genre devrait être encore plus exposé, les films d'épouvante. Combien de films sur les esprits, les fantômes, combien de Troublesome Nights (15, vive le Cantal...) depuis quelques années? Mais où est passé Lam Ching-Ying, notre fatsi préféré ? Car rarement un de ses films nous a convaincu comme peuvent le faire les références du genre (le sobre mais ô combien efficace Sixième Sens et le plus dérangeant Ring). The Eye n'échappe pas complètement au syndrôme de la photocopie, puisque son scénario manque cruellement d'originalité. Heureusement, la réalisation et l'interprétation sauvent un peu les meubles.
Commençons par le scénario, beaucoup trop proche des nombreux autres films du même genre. On pense à Sixième Sens évidemment, à Inner Senses sorti quelques semaines auparavant, et à d'autres films où des idées ont été piochées comme Body Parts. Le résultat est que l'on regarde se développer l'histoire sans grand intérêt, le scénario enfilant les scènes attendues comme des perles. A ce niveau, rien ne viendra nous sortir des chemins déjà bien défrichés, comme Inner Senses avait tenté de le faire. La principale faute du film est bien là, ne pas réussir à innover un minimum.
Il faut aussi ajouter que la réalisation très calme ne vient pas aider. Le film est court, mais avance à vitesse réduite. La réalisation des frères Pang est de très bonne qualité, il y a une évidente maîtrise visuelle, à la fois de la réalisation et de la photo. Mais le rythme manque avec cette histoire sans surprise. Il y a tout de même une volonté d'instaurer une vraie ambiance autour de Mun, et de montrer toute sa détresse. L'utilisation des flous est intéressante, évitant d'autres effets plus tapageurs et nous mettant bien à la place du personnage. Et plutôt que de montrer seulement ce que Mun voit, la caméra s'attarde aussi sur Mun elle-même et ses réactions. Cela remplace avantageusement les effets plus classiques (personne n'apparait sur le miroir de la salle de bain, un miracle), surtout lorsque l'interprète principale est talentueuse. Angelica Lee livre en effet une performance très solide, et semble parfaite pour le rôle. Ses yeux immenses déroutent pour une actrice asiatique, et elle prend véritablement possession de son personnage. Dommage que son rôle ne soit pas inscrit dans un récit plus palpitant.
Autrement la musique est de qualité correcte mais sans surprise, les effets spéciaux, parfois décriés pour la scène finale, sont convaincants, et on peut s'amuser à se demander quel sens sera exploité par les frères Pang lors de leur prochain film. Ici la vue, auparavant l'ouïe avec un personnage sourd muet dans Bangkok Dangerous. Certes leurs films font appel aux sens de manière convainquante, surtout de manière visuelle, mais un contenu un peu plus soigné serait le bienvenu. C'est assurément ce qui manque à The Eye, malgré la volonté d'éviter les effets d'épouvante classiques et de s'intéresser un peu plus à la détresse des personnages doués d'un don aussi macabre. Heureusement la conclusion est nettement plus convainquant en raison de son rythme plus élevé et de quelques plans très réussis. On termine donc le film sur une bonne note.
Au final, vous l'aurez compris, les fans de film à scénario s'endormiront, les personnes plus visuelles et sensitives y trouveront plus d'intérêt.
Efficace
Sans atteindre le plaisir sensoriel de Bangkok Dangerous ni le degré d'angoisse d’un The Ring ou d’un Dark Water, The Eye est néanmoins un divertissement plaisant et spectaculaire sachant se démarquer des références du genre afin de créer un climat suffisamment personnel pour retenir l’attention. Le principal talent des frères Pang est d’arriver à communiquer des sensations au spectateur par écran interposé, ce qui n’est pas donné à tout le monde : dès la première scène où la jeune héroïne aveugle, Mun, entre dans sa chambre, un court insert où l’on voit sa main frôler une chaise afin de se situer dans la pièce permet en effet de s’identifier immédiatement au personnage et à son handicap. D’autres scènes marquantes après la greffe de cornées viennent également alimenter ces sensations, comme la sortie dans le couloir avec une vue trouble et des ombres mystérieuses, ou la découverte de son visage dans la glace, tant imaginé mais jusqu’alors jamais aperçu.
La première partie du film est de loin la plus réussie : elle promet beaucoup de choses, tant au niveau du scénario que des émotions, et atteint son paroxysme dans la scène du métro lorsque Mun comprend qu’elle est manipulée par une revenante… Au passage, un visiteur se demandait pourquoi elle entendait la voix des morts alors qu’elle ne s’était pas fait greffer de tympans, juste des cornées ! C’est selon moi une des bonnes idées du film, qui souligne de manière inquiétante la puissance de l’organe visuel : relié au cerveau, il peut transformer une simple vision en paroles grâce à l’imaginaire humain !
La seconde partie de The Eye se déroulant en Thaïlande est à mon avis plus faible et, même si elle se laisse bien regarder, laisse cependant certains regrets. J’aurais aimé une rencontre plus fracassante avec la « fille maudite » et une fin moins pyrotechnique que celle proposée par les frères Pang. On ressort malgré tout de la salle assez satisfait, tout d’abord dans l’utilisation intelligente qui est faite des effets spéciaux, réellement au service de l’histoire, et aussi parce qu’on a une sacré chance : celle d’avoir une bonne vue nous évitant tous ces tracas !
(Assez) Bon Oeil
The Eye démontre les bienfaits de deux choses: un producteur et un cahier des charges de film de genre. Parce qu'il n'en fallait pas moins pour à peu près réussir à séparer le bon grain d'inventivité visuelle de l'ivraie MTV du cinéma des frères Pang qui avaient pondu un Bangkok Dangerous écoeurant de montage épileptique. The Eye se veut porteur d'une approche du film d'épouvante plus centrée sur les sensations que la narration. De ce point de vue, les frères Pang ne s'en tirent pas trop mal: certains effets de montage sont encore MTVesque mais la contrainte ringienne les oblige à faire lent donc à etre moins assommants; le fondu enchainé, les gros plans, le filmage caméra à l'épaule, la focale sont assez bien utilisés -les frères Pang réussissent meme à bien reprendre les fameux mouvements en hélice mal recopiés par les suiveurs de Lars Von Trier-. Meme si parfois un peu longuet, le film fait donc passer un bon moment. La limite, c'est que le film cherche aussi à respecter les codes du cinéma d'épouvante donc à se vouloir efficace question frousse. Chez Nakata, le travail de peur passe par la suggestion, la musique et le son. Sauf que les ambiances sonores des frères Pang lors des scènes d'apparition sont d'une lourdeur pachydermique qui plombe complètement leur efficacité dramatique -pas la panacée quand les "spectres" n'ont meme pas une allure effrayante-. On me dira que Kairo ne brille pas non plus par son efficacité horrifique sauf que le film de Kurosawa savait compenser cet aspect par sa dimension de commentaire social, dimension absente ici.
Parmi les qualités du film, il faut aussi mentionner la photographie et la bonne tenue dramatique d'Angelica Lee. Et aussi deux beaux moments de cinéma: la scène du violon et ses magnifiques tournoiements de caméra et le final ne faisant pas dans la dentelle mais remplissant son contrat d'efficacité spectaculaire sans tape à l'oeil. Reste néanmoins la limite de la démarche des frères Pang: négliger le scénario peut éventuellement ne pas nuire à la force d'un film d'action qui ne passe pas forcément par la dramatisation; dans le cas de l'épouvante la dramatisation est par contre primordiale pour un film se voulant efficace. Qui empeche le film de soutenir la comparaison avec le meilleur de Nakata qui lui sait faire une série B pas du niveau d'un Tourneur mais remplissant bien son contrat, le genre de choses pas forcément transcendantes cinématographiquement mais très, très rares dans le cinéma de genre actuel. Ce ne sont pas les frères Pang qui contesteront la suprématie nipponne actuelle dans la frousse.
Au final, The Eye est typique des productions Peter Chan: pas aussi inspirées que celles d'un Tsui Hark ou d'un Johnnie To mais le plus souvent jamais catastrophiques ou juste assez réussies pour ne pas etre balayables d'un revers de main.
Un grand merci à Paris Cinéma.
Du mauvais cinéma d'horreur
Les frères Pang devraient savoir que l'effroi ne se crée pas par l'utilisation massive de score pompier et d'esthétisation sommaire du moindre plan. Tourné comme un clip vidéo sans la moindre grâce,
The Eye pêche par son manque d'originalité et d'une histoire qui peine à convaincre et que l'on a déjà vu au moins une bonne dizaine de fois, même sous format téléfilm comme l'inégal mais amusant segment
Eye avec Mark Hamil, réalisé par Tobe Hooper pour
Body Bag en 1993. Rien ne distingue donc
The Eye de tout autre produit de commande asiatique surfant sur le thème de l'étrangeté, les spectres et autres hallucinations, et le pire est qu'il rate à peu près tout ce qu'il entreprend. Angelica Lee fait ce qu'elle peut et la relation qu'elle entretient avec son psychologue ne dépasse jamais le stade de simple rapport enquêteur/médecin/patient déjà vu, les apparitions nombreuses des spectres ne sont que décoratives, n'apportant absolument rien au potentiel pouvoir horrifique, au contraire du cinéma de Nakata Hideo, qui lui mise davantage sur la suggestion et la critique sociale, même si sous-jacente à son intrigue mise en place.
Les frères Pang ont au moins le mérite de présenter une copie certes grossière, mais dotée de quelques tics visuels pas si dégueux que ça. En dépit d'un montage clippesque, l'utilisation du flou -réussie- installe la peur, de même que son travail sur le son en bonne adéquation avec les images, mai l'ensemble est trop proche de la démonstration de force pour convaincre pleinement. En définitive, The Eye n'apporte rien au genre malgré une pincée de séquences potables (les premières hallucinations de Mun, l'enfant mangeant les offrandes mortuaires) mais son final grand-guignolesque et son absence désagréable de véritable peur le relègue tout simplement au rang de mauvais film d'horreur.
Une lueur dans la vie
Ai re-vu "The Eye" hier soir pour une seconde fois. Lors de la première vision, j'étais tout seul (copine était partie faire des soldes sur Paris) et je me suis fait une frousse très personnelle en regardant "The Eye" et "Dark Water" d'affilée.
Impressionnant ! Bien que j'ai eu un penchant pour "D W" - film plus intimiste et métaphorique et les fantômes d'enfants m'ont toujours fait flipper...
La seconde vision de "The Eye" apporte un petit plus, dans le sens où tout nous est déjà revelé et que de menus détails nous ayant échappé auparavant deviennent bien plus limpides; en revanche, les faiblesses du film deviennent franchement apparentes : si les premiers 3/4 d'heure du film sont magnifiques et débordants de scènes vraiment angoissantes, la suite ne semble plus être qu'une succession de scènes fades, mal jouées (le psy, qui a l'air d'avoir 15 ans, n'est vraiment pas crédible) et tellement téléphonées, que cela en devient risible. Dommage, dommage, dommage !!!
Quant à la fin, j'aime beaucoup la scène du camion...mais elle tombe comme un cheveu sur la soupe, un peu à la manière de la fin de "Speed 1" :primo : elle est tellement grandiloquente, hollywoodienne, qu'elle est en parfaite inadéquation avec le reste du film (plus intimiste, moins "tape à l'oeil"); secundo : pourquoi remettre encore une autre couche, alors que d'autres scènes avaient déjà parfaitement conclues le film...
Enfin, le film vaut tout de même largement la plupart des blockbusters américains actuels et m'a bien plus interpellé que "Le 6e Sens" et "Les Autres" réunis !!!
Quand la fiction rejoint la réalitée
Tous le monde le sait, les 2 frères réalisateurs de "
The Eye" vivent maintenant en Thaïlande, c'est pour cela que leur histoire se passe en partie à Bangkok et dans l'arrière pays. Il est curieux de constater que les frères
Pang ce sont appuyé sur un fait divers qui c'est produit prêt de BKK (Bangkok) le jeudi 25 octobre 2001 :
Explosions dans un dépôt de munitions en Thaïlande: au moins 13 morts
Cliquez ici pour lire l'article
Le climax du film servant ici dans ce cas d'exutoire pour un drame bien réel qui secoua tout le pays.
PS : Voici le
site officiel du film en flash, plutôt sympa
c'est bon un bon film hk!
le film est excellent, fait sursauter, surprend (le coup de la photo c'est du génie).
il y a juste une qualité et un défaut que je soulignerai:
je trouve que l'enchainement entre les scènes est peu fluide et donne un rythme saccadé au film (ca c'est le défaut)
par contre ce film est un tres bon exemple de l'emploie des effets spéciaux: ils ne sont pas utilisés abusivement mais à des moments bien choisis et pour la fin spectaculaire, ce qui crée pas mal de surprise que l'on aurait pas eu si il y avait des effet spéciaux à tout bout de champs.
Le film est bien. Mais je suis déçu par la fin.
Je suis déçu par la fin (même si j'adore les fins en voix-off). Car elle n'est pas au niveau du film qui durant tout son déroulement installe son atmosphère effrayante.
Car en faite je m'attendais au bon vieux gros coup de théâtre final qui va résoudre toute l'histoire ou la faire continuer dans une demi douzaine de suite (C'est moi qui vient de dire ça? Voilà que je me met à promouvoir le formatage à l'américaine!)
En tous cas ce film est du même style que Ring, moins on en voit et plus notre imagination travaille. Pas trop d'effet spéciaux, juste ce qu'il faut et toujours au bon moment (le coup du petit garçon traversant la route est génial).
De plus comme dans Ring, la réalisation et les effets sonores sont au rendez-vous pour donner une sensation de malaise aux spectateurs.
Mais ce film n'est pas qu'une pale copie surfant sur la mode de Ring, car il est indéniablement marqué par le style Pang Brothers, car comme dans Bangkok Dangereous, leur caméra nous fais vivre de l'intérieur les émotions du personnage principal.
Je crois vraiment que les frères Pang sont d'exellents réalisateurs, car ils touchent à plusieurs genres et c'est toujours avec brio.
excellent!
tres impressionnant! histoire original qui peut faire penser au "sixieme sens" dans les grandes lignes mais qui sais s'en démarquer. de plus ce que l'on trouve dans ce film et qu'on ne retrouve pas dans "le sixieme sens" c'est l'intensité des scenes d'apparitions, qui sont quand a elles beaucoup plus effrayantes et stressantes. fin vraiment surprenante!
vaut le coup d'oeil et n'a rien a envier a son concurent US. ;=)
Une actrice qui a du talent à revendre.
The Eye, c'est un peu la rencontre entre Jennifer 8 (ou Blink) et Le Sixieme Sens : alors, çà parait un peu repompé, mais çà donne un scénario original.
La réalisation est efficace, avec des effets spéciaux à la hauteur, le personnage principal est très travaillé, par contre, les persos secondaires sont assez stéréotypés.
L'actrice principale nous livre une excellente interprétation.
A voir.
Une très bonne surprise
Le film fait beaucoup penser au "Sixième sens" de M. Night Shyamalan, tout en étant beaucoup plus effrayant. Effectivement lors de la première heure on sursaute (avec bonheur ...) plus d'une fois sur son fauteuil. La bande son est d'ailleurs très efficace (vive le DTS ! ), et influe énormément sur l'ambiance.
Malheureusement la dernière demi-heure perd en efficacité, et en gros nous explique d'où vient le malaise de l'héroïne. Le film par contre se termine de façon très spectaculaire, et donne à l'ensemble un certain panache; dommage quand même on aurait préféré une fin un peu plus "frissonnante".
Le film est donc une totale réussite dans sa première heure, malheureusement le choix des réalisateurs s'est tourné vers une conclusion un peu trop explicative, qui casse définitivement l'ambiance terrifiante du début.
Reste que "The eye" surpasse au niveau frissons sans problème le "Dark water" de Hideo Nataka. A voir donc...
Un banal film de fantômes
Mouais, les frères Pang se sont pas foulés. On a ici le droit aux mêmes plans que dans 80% de la production asiatique du même type. La scène dans l'ascenceur fait sursauter mais c'est bien tout.
La seule scène à sauver est la séquence finale de l'embouteillage. Les frères Pang devreient faire des films d'action, là au moins ils seraient crédibles.
ASSEZ INEGAL MAIS DE BELLES CHOSES QUAND MEME
Quelques scènes sont à mon gout bien longue ou parfois inutile pour le déroulement de l'histoire mais il en reste pas moins une image superbe et bien léchée et des instants qui font bien frémir. Le dernier quart d'heure est tout simplement génial. A voir.
Mun est une jeune femme aveugle depuis presque toujours. L’histoire débute avec sa transplantation de cornée. L’opération se déroule bien, Mun recommence à voir. Les premières journées sont difficiles cependant, elle n’aperçoit que des ombres. Il faut se rendre à l’évidence : ses apparitions sont des fantômes. Et ce n’est que le début.
Effectivement, ce n’est que le début et c’est ça qui est bien. Les frères Oxide et Danny Pang vont s’évertuer, du début à la fin du film, à développer le scénario du mieux qu’il peuvent. Les deux réalisateurs et scénaristes évitent ainsi de se cantonner au pitch surnaturel de base qui, comme ce fut très souvent dit, évoquent beaucoup la nouvelle vague de films fantastiques américains (Sixième Sens, notamment). Sans dévoiler les apports formidables que les nouveaux yeux de Mun offrent au film, sachez seulement que les frères Pang vous développer tous cela jusqu’à une escapade en Thaïlande qui sera visuellement et « sonoriquement » la plus réussie du film, qu’ils vont créer une romance jamais redondante au milieu de l’effroi, et qu’ils se permettront même une résolution finale surprise aussi impressionnante que bien pensée. Seul le mauvais dosage des scènes effrayantes (concentrées au début) et le côté conventionnel de certaines séquences nuisent à l’ensemble.
12 octobre 2003
par
hendy
sens interdit
Il est indéniable que deux films fait par des asiatiques, le très flippant Ring et l'excellent Sixième Sens ont changé la donne du cinéma d'épouvante. Avant à Hong Kong, ce genre de films servaient plutôt aux pitreries de Samo Hung, Lam Ching Ying ou Wu Ma dans des films peu sérieux dont certains furent excellents (L'exorciste chinois 2, Mister Vampire...)
Depuis, entre le très injustement méconnu Horror Hotline et le très moyen Inner Senses, le traîtement a radicalement changé, le ton est sérieux, et les cinéastes savent nous faire frissonner.
Les Pang's Brother, dèjà auteur d'un moyen Bangkok Dangerous, reprennent le concept d'un ancien film d'Oliver Stone (The Hand) dans ce film très bien réalisé, sans effets racoleurs. Bien que le film manque parfois de rythme, il sait nous tenir en haleine pendant plus d'1h30. Les interprètes, Angelica Lee en tête sont plutôt bons, la réalisation sobre sert parfaitement le scénario qui ne l'est pas moins. Au final, un petit film sympa qui réserve quelques frissons et se laisse voir très facilement, en ces temps de vaches maigres, ce n'est pas de trop...
Le grand flip
Je n'avais pas eu aussi peur devant un film depuis longtemps.
A mon avis, l'une des plus grandes réussites du cinéma d'épouvante asiatique.
25 juillet 2003
par
Janfi
sublime!!!!
superbe film, the eye est un film qui m'a fait flipper contrairement a "ring" ou je suis tomber endormi, ici certains passage du film sont fascinants (le petit garcon a l'hopital) entre autre . je suis encore abasourdi par ce qui est,oui n'ayons pas peur des mots, un " chef -d'oeuvre".
Tension, action, frisson
Film très divertissant avec un bon récit. Rien de vraiment original mais ça reste efficace. Les voix françaises sont ridicules et c'est dommage.
Bah, ça sent le cliché c'est vrai
Le film respecte son scénario et de ce fait donne parfois dans le plagiat ou autres idées repompées (sur 6eme sens par exemple pour ne citer que lui). Je ne blame pas pour autant le film pour cela, il faut reconnaître qu'il possède plein d'autres facettes du genre bien remodelées.
Deuil et émotion
Je m'attendais à un film frimeur,belles images et rien derrière pourvu que ça pète ...
J'avoue que j'ai marché à cette histoire qui renvoie un peu à "6° sens" et beaucoup à l'univers de H.Nakata,autant pour sa recherche de l'angoisse que pour ses motivations plus profondes.
L'histoire est plutot prenante,aux personnages bien campés et attachants,avec l'interprétation pleine de grace de A.Lee.Les flash-backs noir-et-blanc rappellent bien sur RING,surtout que l'on y parle de sorcière mal-aimée.L'ambiance générale fait par contre plus référence à DARK WATER.Climat morbide,peu d'humour et de second degré, on baigne dans la meme ambiance.
Alors tous ces emprunts ,ça peut quand meme donner du bon cinéma?
Oui,puisque ils sont parfaitement assumés,maitrisés,et que l'originalité vient de la façon de mélanger tous les éléments de base.L'horreur au cinéma,on en a fait le tour,il s'agit désormais de savoir rajouter une touche perso à un genre ultra-codifié...et parodié.
Et surtout,en jouant autant sur le registre de l'émotion que de la terreur,on a droit à une autre lecture du film.Comme DARK WATER traitait d'autre chose que de fillette revenante, THE EYE parle quant à lui beaucoup du deuil.La fillette malade,la fille sorcière malgré elle,les morts inconnus,tout le film est imprégné de ce deuil que les protagonistes devront assumer.On a alors droit à des passages vraiment émouvants.
Mais THE EYE sait rester du vrai cinéma de genre aux trouvailles intelligentes (la photo), et peut n'etre vu que pour cela.Une jolie réussite.
Une réussite incontestable
Excellent film fantastique. Les frères Pang confirment leur statut.
Film génial !!
Après avoir vu le film, je pense qu'il faut largement un " 6ème sens" !!
On rentre complétement dans la psychologie du personnage et " sa " vision permanente des morts et la musique rendent le film super angoissant !!!
Et quand le tout est parsemé d'effets spéciaux vraiment bien reussi que demander de plus !!! Le cinema HK devient maintenant vraiment mature avec une très belle mise en scène, bref j'attend les prochains films HK !!!!!
DECEVANT
J'avais hâte de regarder ce prétendu bijou de film fantastique. Hélas, rien de bien excitant dans tout cela: c'est du déjà vu au niveau de l'histoire et la façon de filmer n'est guère originale. A noter la prestation tout à fait honorable de l'actrice détenant le rôle principal qui sauve les meubles de ce film bien plat des frères Pang.
THE EYE n’est pas sans rappeler le Blink de Michael Apted (1994- que je recommande particulièrement d'ailleurs) pour notamment la découverte d’un monde flou par l’héroïne après avoir subi une opération de la rétine, et on peut également le rapprocher du Sixième sens de M. Night Shyamalan pour l’apparition de morts, mais ce film n’en est pas pour autant une pale copie qui reprend certains attraits de différents opus. Pour ma part, ce film fantastique est très bon : le spectateur n’a pas le temps de s’ennuyer, l’interprétation de la jeune Angelica LEE Sin-Je est très bonne, les moments terrifiants agrémentés de sublimes effets sonores sont éprouvants car on ne s’y attend pas forcément et la scène finale est tout simplement extraordinaire ! Alors bien sûr, on peut dire que les frères Pang n’ont pas vraiment innové (ce qui est tout à fait vrai d’ailleurs) mais il n’empêche que THE EYE, sans être un chef-d’œuvre, se laisse regarder avec plaisir et réussit largement à surprendre et à terrifier quand il le faut (et c’est tout ce que l’on demande).
Pas mal
Un bon film malgre quelques incoherences (ex=elle s'est fait transplantee une cornee, pas un tympan...pourquoi entend elle les mort?)...
Cela reste dans l'ensemble decevant dans la mesure ou il etait annonce comme le film asiatique de l'annee
L'oeil du tigre... CONTIENT DES MORCEAUX DE SPOILER
D'abord j'ai pas compris pourquoi ça s'appelle
The eye vu qu'elle se fait greffer deux cornées, et qu'elle a l'air de se servir de ses deux yeux dans le film, mon hypothèse est qu'il s'agit d'un hommage à un autre titre monoculaire "The eye of the tiger" où les sens en prennent aussi un coup.
Au niveau technique rien à redire, les couleurs sont superbes (cf la scène dans l'hôpital en Thaïlande) et limite sensuelles quand Angelica Lee est à l'écran (ça tombe bien c'est l'héroïne), les mouvements de caméra donnent le tournis dans la scène de flashback/vision, l'obscurité, le flou sont aussi bien rendus.
Au niveau de l'histoire j'ai trouvé que pas mal de choses n'étaient pas expliquées (pourquoi la grand mère brûle la feuille de notes du petit gamin?), c'est sûrement un parti pris des réalisateurs mais on ne comprend pas non plus qu'Angelica Lee ne maîtrise pas ses peurs et ne tente pas d'aider les âmes en peine.
Les rôles secondaires ne sont pas développés (à quoi sert Candy Lo?) ce qui est bien dommage.
La fin qui reprend le mythe de Cassandre est très hollywoodienne et contraste avec le reste du film.
-->Au final une impression mitigée sur le film.
Et maintenant vous voyez.....
UN film ringesque qui n'apporte rien du tout au genre ,mais qui pendant 1 heures fout la pétoche grace à des apparitions et une histoire terrifiante et maitrisé jusqu'à la révélation et le final grd guignolesque mauvais et tres décevant ,loupé à des années lumières de Ring et Kairo .De plus le film a un coté américanisé dérangeant . tout juste moyen...
Sympa!
Il faut savoir une chose: "The Eye" n'est ni aussi efficace que Ring, ni aussi maîtrisé. Et dans son opposition à "Inner Senses" (pour qui l'a vu), seul quelques éléments précis lui permettent de l'emporter...
Commençons d'abord par Angelica Lee (elle et Karena Lam, un peu même combat): en dehors d'être bonne, elle est bonne; et ses scènes sont loin d'être faciles. De plus, elle arrive à faire oublier les prestations juste convenables des autres acteurs... donc, premier bon point. Ensuite, il y a le scénario, qui, sans être révolutionnaire, comporte quelques bonnes idées, et quelques concepts de scènes assez flippantes. En dernier, il y a le final, absolument terrible, sur lequel je reviendrai.
Mais... pour revenir à Ring, la photo du film des frères Pang n'a pas l'unité terrassante du film de Nakata; tout est un peu trop maniéré, factice, et l'atmosphère, le ton du film, s'en ressentent: si on flippe pas mal l'instant d'une scène, la scène suivante fait tomber toute la tension. Pas que les réalisateurs ne se débattent pas, au contraire: certaines astuces sont très bien trouvées, et dans l'ensemble, ils ont plutôt bien assuré. C'est carré; et le travail du son, comme dans tous les films depuis Ring, fait l'objet d'une attention particulière. Cela n'empêche pas le film d'être si bancal...
Bancal jusqu'à la fin, ou plutôt l'avant dernière séquence il me semble, celle qui nous met sur le cul: rien que pour celle-ci, du point de vue visuel, le film mérite d'être vu. Je n'en dirai pas plus... :)
On terminera donc sur une note peinarde, car si "The Eye" est plus une très plaisante série b d'angoisse qu'un grand film d'épouvante, il n'empêche que les amateurs tripperont...
Bien ...
Dès le générique, on est plongé dans l'ambiance angoissante de "The Eye" . Angelica Lee Sin-Je interprète magnifiquement son rôle, la peur et les angoisses de son personnage sont palpables, la musique nous fait frissonnée ... En fait les défauts du film sont l'explication des visions de l'heroine, qui ôte tout mystère au film et le final qui fait penser à un blockbuster americain . Cependant, le film est une réussite malgré ses défauts .
03 septembre 2003
par
X27