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Extreme Challenge
les avis de Cinemasie
2 critiques: 1.75/5
vos avis
5 critiques: 2.35/5
Dommage...
Extreme Challenge reprend le principe du tournoi, style déjà éprouvé par le passé. Encore une fois je me suis fait avoir par la jaquette, elle montre pas moins d’une trentaine de combattants et je me suis dit qu’un grand tournoi avec autant de monde, ça serait sympa. Et bien ma déception est bien vite arrivée, après deux séries d’épreuves éliminatoires, on ne se retrouve plus qu’avec 8 combattants, dont une bonne moitié d’entre eux est inintéressante.
Une fois ravalé mes espoirs de grande compétition, mon refuge aurait pu se trouver dans des affrontements de qualité ; seconde déception. Si les interprètes sont plus des artistes martiaux que des acteurs (peut-on leur reprocher ?), le réalisateur et le monteur sont plus des tacherons que des génies du 7ème Art. Les combats sont filmés de trop près (alors qu’ils savent se battre, pourquoi ce choix ?), le montage est trop haché, ponctué d’effets visuels peu adéquats qui nuisent au plaisir de leur vision.
L’histoire tente de soulever le problème de la manipulation des médias et de l’image, ainsi que de la toute puissance du Dieu « Audimat » (sans lui, pas d’argent), seulement cette idée n’est pas exploitée à fond et n’est qu’un prétexte pour tenter d’étoffer un scénario vide.
Au final ce long métrage est une déception, on a juste plaisir à retrouver Paul Rapouski, le méchant de Hitman. L’ensemble est plombé par une réalisation ratée, encore si les combats (la raison de mon acquisition d’Extreme Challenge) étaient bien filmés, ça passerait, car de toute façon je ne me leurrais et ne m’attendais pas à un scénario Lynchien, mais même ces derniers sont moyens. Si vous voulez à tout prix voir un film de tournoi, rabattez-vous plutôt sur Bloodsport avec notre ami belge Jean-Claude VAN DAMME qui est bien plus divertissant et meilleur.
01 juillet 2002
par
Junta
c'est déjà mieux que loft story
l'histoire est celle d'un show diffusé sur le net genre tournoi d'arts martiaux sur fond de magouille et de buisness.
Ici pas de grand méchant tout baveux ni de parfait gentil alors que le début du film peut le laisser présager, mais des combatants préocupés par leur famille, par leurs amis... et c'est un petit truc qui m'a plu.
Le principal interêt est bien sur les combat(tantes...), qui ne sont pas révolutionnaires mais bien nets et agéables à regarder avec des combats à plus de deux(genre parcourt de santé pas très original mais bon, ca fight), à un contre un, avec armes (baton, nunchaku, tonfa...), avec deux trois coups de théâtre surprenant lors de certains combats.
c'est donc un film à ne pas déconseiller.
DELICIEUSEMENT NUL !
La principale qualité d'Extreme Challenge est de ne jamais tromper sur la marchandise, que ce soit sur la jaquette ou dans la bande annonce: un film pop-corn tendance carton-pâte, divertissant et faussement dans le vent, car au final plus kitsch que véritablement moderne.
A mi-chemin entre Mortal Kombat (pour le traitement "djeuns' " et pour les persos inspirés de jeux vidéos de baston) et Running Man (un jeu télévisé sous forme de course et de combats), Extreme Challenge agacera les puristes exigeants, ainsi que les cinéphiles se prenant trop au sérieux.
Il a des chances par contre pour charmer les autres, sensibles aux décors futuristes ou high-tech de pacotille et aux effets de mise en scène "techno-flash" à deux francs.
On ne croit pas au film une seule seconde, mais une certaine forme de magie opère: celle des séries B décomplexées de toute limite dans la connerie, le ridicule et la démagogie.
Une sorte de film pour ados insupportable, prévisible et tellement poussif, que les défauts en deviennent des qualités involontaires, au second degré bien sur.
Les combats ne cassent pas trois pattes à un canard, mais ils sont mis en scène de manière tellement "funk" et "fluo" que finalement, oui, ça le fait un peu quand même...à condition de retrouver un peu de son âme d'enfance et le goût pour les jouets en plastique cheap et grossiers mais tellement sympathiques.
Tous les clichés pourraves et foireux y sont: les freres ennemis et adversaires venant de la même école d'arts martiaux, le vieux guerrier occidental, poilu et bourrin (pour bien contraster avec les asiats) mais finalement au coeur tendre, se battant "pour sa famille et ses enfants", les scènes intimistes nocturnes où on fait le point sur sa vie à la belle étoile...
A ne pas rater: la super executive-women qui supervise tout le "show", hystérique mais livide, insupportable de bout en bout, dont le vide astral avec lequel elle traverse le film n'a d'égale que son sourire ultra-brite coincé et son doublage dans un anglais qui réussit tout de même l'exploit à la fois de surjouer tout en étant d'une platitude frisant l'impuissance totale. Miam! ;-)
...et si vous en doutiez encore: oui, c'est vraimment très mauvais !