Liés par le destin
Amis des bandes coréennes cultes à la "Bloody Aria", "Who's that knocking on my door ?" ou "Save the green planet", ce film est fait pour vous !!! Le postulat est superbe (un homme paralysé se retrouve "coincé" dans une chambre d'hôpital avec un tueur en série amnésique), le jeu d'acteur convaincant et le dénouement permet un déchaînement de violence cruelle et sauvage, comme seulement les coréens savent faire…
Mais voilà, je ne suis pas super client de ces excès de violence gratuits, qui se prennent trop au premier degré. Ce n'est pas tant que cela me dérange, mais plutôt que ça me lasse.
Et l'idée tourne rapidement en rond…
Franchement, le début est épatant avec cet individu sauvageon, qui persiste dans ses cruelles tentatives de se suicider…Un personnage principal, auquel il est franchement difficile de s'identifier, mais qui fascine par sa noirceur et ses échecs répétées pour se prendre la vie (et parfois de manière involontairement comique).
Enter le second "player", ce qui prévaut à une seconde partie tout aussi jouissive au cours de laquelle le suicidaire prend un malin plaisir à tenter de tuer l'autre personne, là encore de manière souvent drôle et ingénieuse – enfin…dans un humour très macabre, cela s'entend…mais quand finalement les véritables motivations de ces hommes commence à se profiler et leur historie à se dévoiler, on perd irrémédiablement en intérêt – bonjour l'explication et la drôle de coïncidence…On se ficherait, si seulement cette dernière partie n'était pas autant appuyée et mise en avant – parfois moins en dit beaucoup plus long – et cela aurait été carrément bien dans ce cas précis, autant dans l'histoire, que dans la violence allant crescendo jusqu'à sa nouvelle fin grand-guignolesque et qui commence sérieusement à devenir une récurrente dans un cinéma se renfermant de plus en plus sur lui-même.