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moyenne
3.14/5
Drive
les avis de Cinemasie
3 critiques: 2.75/5
vos avis
12 critiques: 3.25/5
Une série B efficace à défaut d’être originale
Un scénario ultra-classique réunissant un black, séparé d’avec sa femme et tentant d’écrire des chansons d’amour dans un bar, et un asiatique venant de Hong-Kong avec un implant de 5 millions de dollars ainsi qu’une horde de mercenaires à ses trousses prêts à tout pour récupérer cette petite merveille de haute technologie, une course-poursuite de 1H40, une musique catastrophique, des dialogues quelconques et une photographie digne d’un téléfilm, Drive avait a priori tous les défauts du monde, justifiant une sortie directe en vidéo. Pourtant, l’amateur de films d’action pourra se réjouir de la présence d’un Dacascos en grande forme physique et de la mise en scène efficace de Steve Wang, permettant aux scènes de combat de jouer le rôle de défouloir. Les triples sauts périlleux, les coups de pieds retournés, les balayages et autres percussions de motos sont globalement impressionnantes, et l’on appréciera le combat final entre Dacascos et Kato Masaya, tous 2 vus dans Crying Freeman.
Si Kadeem Hardison n’est pas forcément convaincant en partenaire involontaire de Mark, la présence de Brittany Murphy en jeune fille déjantée, obsédée et en chaleur, apporte une touche d’humour bienvenue bien qu’on se lasse très vite de ses pitreries se terminant finalement en cul de sac (la morale sexuelle est sauve…). En bref, Drive une comédie d’action qui n’invente strictement rien, qui est empêtrée par les conventions et les fils blancs habituels à ce type de film, mais qui donne satisfaction au niveau des combats.
Buddy movie sans surprise mais distrayant
Dacascos + Sakamoto Koichi c'est la garantie d'avoir quelques passages de combat tout à fait honnête. Comme le reste du film est finalement regardable, on obtient un bon petit film d'action pour les fans du ciné de Hong Kong. Car même si le chorégraphe est japonais, l'influence du cinéma de l'ancienne colonie britannique est évident. Son travail sur tout ce qui est chutes et cascades est de bon niveau, et comme Dacascos n'est pas mancho, la collaboration est tout à fait valable. La partie "buddy movie" n'a rien d'original mais tient finalement la route, et les moyens sont quand même honorables pour une série B.
La fille du motel
"Drive" est un très bon B qui assume son cahier des charges avec entrain. C'est surtout le cas lors de cette scène de dingue dans un motel, monument d'action et de cinéma où de la castagne inventive impressionne, agrémentée par la brève intrusion d’une comédie musicale gonflée qui enchaîne sur les chapeaux de roues avec quelques mandales histoire de faire durer le plaisir.
Le vilain est énervé contre Marc Dacascos : « Ce mec là est trop balèze : tu lui files à bouffer de la farine et il te chie des cookies ! ». En guise d'After Eight, un tir de lance rocket sur le motel. Applause !
Sens du rythme, légèreté de l’action, fraîcheur des chorégraphies, sourire coquin de Brittany Murphy et bras coupé volant dans les airs tout en balançant la purée d’un pistolet mitrailleur alimentent mon bonheur. Après, ça se calme et à la fin du film seulement de retrouver un peu de cette folie là. Dacascos se la joue crooner en dansant et chantant dans un bar géant destiné quelques secondes plus tard à devenir le décor de la grande finale. Bourrin mais, c’est dommage, Brittany n’est plus là. Hilarante et désirable en nympho tarée, ses mimiques de pouf sont pour beaucoup dans la réussite de cette poilade hargneuse.
série B honnète
de bons petits moments... Idéal pour les soirées Kro entre potes :)
les combats sont d'un tres haut niveau
tres bonne surprise , ce film a été récompensé pour ces chorégraphies (j'ai lu ca quelque part) et quand on voit les scenes de combats on comprend pourquoi.
Film d'action US, avec des combats HK
Le concept de "Drive" peut en décourager plus d'un quand on lit le scénario du film. Ici l'intrigue n'est pas trop fouillée mais reste suffisante pour accrocher. D'ailleurs il est vrai que certains des éléments du film ne sont pas géniaux : un méchant cow-boy (très kitsch) en plein 2018, un homme bionique au passé douloureux (et très original) accompagné du traditionnel mec noir qui balance des vannes pas drôles ... Bah alors me direz-vous pourquoi un 3.5/5 ? Tout simplement pour les scènes d'action ! C'est le point fort du film : des combats de fous, tout à fait dans le genre "Jackie Chan's Style", des bonnes techniques filmées avec punch et enchaînées à une vitesse assez démante et des cascades kamikazes où tout le monde s'effondre dans les meubles, les fenêtres, les pares-brises ... c'est bien puissant (avec une musique électro pas trop prise de tête pour une fois) et totalement jouissif. Bref, à voir rien que pour le fun si comme moi vous adorez les combats bien délirants ...
bon film d'action
En effet, le scénario et les blagues ne volent vraiment pas haut. Mais le film est assez bien rythmé, surtout sur le début, où les scènes d'action s'enchaînent. Elles montent crescendo au fur et à mesure du film et sont chorégraphiées à la perfection, c'est du niveau d'un film HK largement, et puis quand on a Mark Dacascoss en acteur, on peut se le permettre! Il pousse meme la chansonnette a la fin du film, et il a vraiment l'air de s'éclater! Comme quoi, même sans Christophe Gans, il peut être bien employé!
A noter que Kadeem Hardisson (bien moins lourd qu'un Chris Tucker) joue dans quelques episodes de la serie tV "The crow" avec le même Dacascoss.
Ça roule...
(vu en version courte : 01h40) En voilà un vrai bon petit film de baston américain. "Drive" ne se prend pas la tête et va a l'essentiel. Le scénario parvient à lier efficacement les scènes d'action entre elles et donne juste ce qu'il faut de substance aux personnages pour que l'on ne s'ennuie pas (ou très peu). Mark Dacascos le confirme dans sa sympathique interview du très correct dvd français mais ça crève les yeux. Le metteur en scène et le chorégraphe sont fans (comme Dacascos) de Jackie Chan (pour une partie de l'humour notamment lors des combats ainsi que l'utilisation d'objets usuels comme armes), Jet Li (surement le style des chorégraphies, très Hong kong années 90), Bruce Lee (concernant le début de l'héritage et la diffusion du cinéma kung fu dans le monde). Les influences sont bien digérées et utilisées intelligemment. Un chouette métrage conçu humblement, sérieusement, aux chorégraphies toujours lisibles et généreuses.