drélium | 1 | Mauvais nanar malheureusement maaais... |
Junta | 0 | Bis, quand tu nous tiens… |
Malheureusement le pire, ce qui tue définitivement le film : les méchants sont inconnus au cast DB et ils ont des flingues !! Ils ne savent que balancer des roquettes au bazooka pour faire exploser des baraques et sortent tout droit d'un téléfilm SF US Z. Alors ça, c'est impardonnable ! Le budget est assez confortable au niveau pyrotechnique puisque l'équipe fait sauter énormément de décors et ajoute une tonne d'explosions pour chaque tir de méchants, mais le résultat reste très cheap et très loin de ce qu'on attend d'un combat DB (un ou deux kaméhaméha très moches de Tortue Géniale à tout casser). King Horn le chef bad guy est ridicule et n'a rien à voir avec Freezer ou un autre, à part qu'il est bleu. Il est de toute façon inexistant et ne pratique qu'une technique qui dure l'espace de 5 secondes, piteux à mort. En bref, ça vole vraiment bas et c'est beaucoup trop cabotin des paquerettes et très mal foutu au niveau des ennemis. Mais un peu de speed, une masse d'explosions, un certain souci de fidélité au début du récit de DB (la rencontre Sangoku / Bulma et Tortue Géniale / la bande, Oolon peureux, Yamcha timide face à Bulma, Tortue Géniale qui veut voir la poitrine de Bulma, etc) et le choc de voir l'adaptation ultra fantaisiste des gentils personnages est particulier et relève un peu le quotient nanar culte, m'enfin je suis gentil avec la nullité ambiante. Mais DB live façon action taiwanaise, ça attire forcément l'oeil.
Depuis quelques temps, je me tape du bis à toutes les sauces, j’y prends du plaisir, oui mais voilà j’avais un grand vide dans ma vidéothèque. Il me manquait un film mythique, une légende que peu ont vu : je parle du film de Dragon Ball bien sûr. Parlons en de cet objet cinématographique non identifié : c’est une production hong kongaise, composée de quelques acteurs HK inconnus au bataillon ainsi que quelques acteurs et figurants indiens, car visiblement ce long métrage a été tourné là-bas.
L’histoire reprend la trame du début du manga, Songoku est dans une cabane au fond des bois, il y vit avec son grand-père. Arriveront alors des personnages secondaires plus ou moins intéressés par les boules de cristal : Bulma, Yamcha et sa bestiole (ici un perroquet), Oolong, Tortue Géniale et bien sûr le méchant de service qui ressemble de loin (voir de très très loin) à un pseudo Freezer carton pâte avec son armée. Ce vilain méchant cherche à rassembler les différentes boules de cristal que possèdent nos protagonistes préférés.
Parlons en des acteurs, je ne connais pas leurs noms donc je les appellerais par leur rôle. Songoku est interprété par un gamin sans aucun charisme, affublé d’une perruque. Il est absolument irritant, on a envi de lui mettre des claques. ; on peut le rapprocher de Yamcha qui porte la même perruque et qui possède la même présence devant la caméra. Bulma est fort charmante, petit regret cependant, elle ne porte pas de perruque bleue, ce qui lui aurait donné un certain charme (voir un charme certain). Le grand-père de notre héros, à l’image de son petit-fils, est lourd. On a également droit aux 2 acteurs HK les plus cabotins qui puissent exister dans le rôle d’Oolong et de Tortue Géniale. Ils sont par moment en totale roue libre pour notre plus grand bonheur. Et enfin la sale tronche de l’empêcheur de tourner en rond, l’espèce de Freezer qui est visiblement habillé par le directeur des costumes de Bioman et autre Jetman…
La réalisation dans l’ensemble est passe-partout, le réalisateur n’a pas la trempe d’un NAM Lai-Choi, c’est juste un Yesman de plus. Les combats sont du style des wu xia pian des années 93-94, c’est à dire câblés et aériens. Points positifs : on ne voit jamais les câbles et ces séquences sont assez nombreuses pour qu’on ne s’ennuie pas entre 2 scènes de cabotinage. Visiblement le budget n’était pas nul, et même si le tournage en Inde doit coûter moins cher qu’à HK la prod a pu louer 2 véhicules militaires pour faire l’armée des renégats, une jeep, un scooter des mers mais surtout elle a pu se permettre de faire exploser une maison de manière assez impressionnante (et visiblement ça n’est pas une maquette !). Par contre, les sfx sont kitschs et abominables, un vrai régal en quelque sorte. On nous montre des avions de l’armée de Freezer fait par un ordinateur digne d’un Atari ste… et dès l’ouverture du film !
Au final on a une adaptation relativement fidèle du début du manga, avec des acteurs bidons et une réalisation foireuse malgré quelques affrontements réussis. La vf n’est pas plus mauvaise qu’un film HK de chez Kara ou René Château (quel dommage, imaginons ce film avec l’équipe de doublage de La Guillotine Volante Contre Le Bras Armé de Wang Yu, rien que d’y penser j’en ai des frissons dans le dos). Encore un long métrage à apprécier lors d’une bonne soirée entre ami(e)s, et il faut bien que je le dise, Culte évidemment.