Arno Ching-wan | 3.25 | Niki-lolita perverse |
Même si un manque évident de moyens empêche ce petit animé bourrin de réellement décoller, on y décèle avec plaisir quelques scènes d'action particulièrement réussies. C'est le cas de celle ayant lieu dans des toilettes: bien filmée, bien découpée et, corollairement, bien torchée.
Sous couvert de "dénoncer" (ouuuuh) les abus de maquereaux immondes, le métrage insiste sur des scènes cochonnes pour brasser plus large, tout en pixelisant joyeusement les intimités qui défilent. C'est frustrant pour tous ceux regardant la chose dans l'objectif de se rincer l'oeil, mais aussi pour ceux venus voir couler le sang et, paradoxalement, rincer leur serpillère hormonale belliqueuse dans le besoin. Le touche pipi est dans ce cas une perte de temps préjudiciable. Le besoin de voir couler quelques chose est identique, certes, mais la nature du liquide concerné différente.
"Kite", chez nous "Domination Nakite", n'est donc qu'un produit malsain-malin de plus, davantage opportuniste qu'érotiste. Au final, c'est du soulagement de bas instincts anecdotique, supérieur toutefois à la masse des produits cul-action défilant au pays du soleil levant. Ce grâce au savoir faire indéniable de YASUOMI Umetsu.