Delinquent Girl Boss: Worthless To Confess

Ordell Robbie

1.5

Anecdotique

Anecdotique

Même s'il a ses moments à sauver au milieu d'un long tunnel d'ennui, ce dernier volet de la série Delinquent Girl Boss est très loin du meilleur de l'exploitation nipponne seventies. Le score est certes superbe tandis que la course au milieu de la pluie, les scènes de boite et le final en forme de version délirante des climax de ninkyo eigas sont des moments agréables malgré une réalisation entre terne et brouillon. Et s'il n'est aucunement question de code d'honneur le film semble justement être imprégné d'un sentimentalisme qui aurait plus eu sa place dans un ninkyo alors en déclin que dans un film d'exploitation. Trop de bons sentiments ici, rien d'original dans le traitement du thème de la difficulté à rester dans le droit chemin tandis que le film est réalisé de façon plate, anonyme. Quant à Oshida Reiko, on a vu actrices du cinéma d'exploitation plus charismatiques. Un produit d'exploitation anecdotique et manquant de charme d'époque.

visiteur	note
Pikul	2.75
Bastian Meiresonne	1.75
2501	2
shaman	2.5
Titeuf@	4.25
Mounir	2.75

Jeune fille au père

Une interprétation moyenne au service d'une intrigue peu passionnante dans un film qui n'a d'exploitation que le titre…et un finale trop tardif pour que l'on s'éprenne encore de passion.

très sage pour un film d'exploitation...

Scénario classique du "on ne sort jamais de son milieu quand on est gangsters ou délinquant(e)", la fatalité du milieu du crime qui se rappelle toujours à nos héros et héroïnes, la redécouverte des liens familieux avant la perte d'un être cher, etc, etc... Très cliché et très prévisible. Mais surtout beaucoup trop sage. Peu de violence, peu de nudité. Ce film fait contraste avec les 3 autres sortis dans le même coffret "Pinky Violence". Il n'y a guère que la fin avec son iconisation à base d'impers rouges, pour nous rappeller que l'on est dans la série B nippone des 70's. C'est trop peu. Surtout qu'il n'y a rien pour rattrapper et pour combler l'ennui. Réalisation ultra-classique et anonyme, actrices peu charismatiques, à peine quelques séquences pop dans un cabaret pour égayer l'ambiance. Bref, très très très mineur.