Retrouvailles poussives
Si le pitch de départ a de quoi être sympa sur la papier, avec les retrouvailles de trois amis d'enfance dont leur carrière respective est loin d'être ce que laissait présager leur portrait scolaire, Dead or Alive 2 est vraiment délicat à approcher. D'un côté on y trouve une pléiade presque infinie de défauts absolus, de l'autre on peut y déceler quelques bribes amusantes ou émouvantes, bien que souvent très superficielles et n'apportant pas grand chose à la dynamique déjà bien faiblarde de l'ensemble. Le pire c'est que cette fichue lenteur n'est justifiée à aucun moment et parvient même à être désagréable puisque entourée de passages souvent forts à base de gunfights plutôt gores, contrastant drôlement avec ces incalculables retombées rythmiques plombant salement les ailes de nos anges.
De même qu'au niveau de la mise en scène, souvent très légère et maîtrisée, mais tombant trop souvent dans le contemplatif barbant une fois de plus guère justifié puisque le métrage est loin d'être esthétique ou admirable pour son côté carte postale. Dommage une fois de plus. Mais le plus gênant réside dans l'accumulation de scénettes inutiles comme cette introduction affligeante avec un Tsukamoto qui se cantonne à un rôle de clown raté enchaînant les tours de magie et les explications foireuses avec trois paquets de cigarettes. Va trouver plus foireux comme intro. Passons outre le casting répétitif made in Miike, avec un Aikawa Sho ringard, un Takeuchi Riki bouffi/bouffon abusant de la larmichette plus qu'il ne faut, et un Endo Kenichi toujours aussi moyen. On retiendra ceci dit une belle séquence les mettant en scène sous la pluie durant une partie de football improvisée. Du côté des séquences étrangement belles on pourra aussi citer cette espèce de tâche étoilée dans le ciel, ou dans un registre plus délirant, l'explication schématisée de la trajectoire des trois balles tirées par des yakuza sur un nain, rappelant l'effet radio médicale utilisée dans le légendaire The Street Fighter de Ozawa Sakae. A part donc ces quelques séquences intéressantes, sa vision originale du gangstérisme moderne ponctuée d'apparitions récurrentes d'oiseaux numériques, le Dead or Alive 2 de Miike ne mérite pas vraiment que l'on s'y intéresse.
Très supérieur au premier volet mais pas convaincant pour autant
Bon Miike ce Dead or Alive 2? Bien meilleur que le premier volet certes mais quand même loin d'être bon. Tout d’abord parce que ce qui manque au film comme à la plupart des Miike qu'on a vus, c'est un monteur. Un monteur qui saurait quoi couper et où couper. L’usage fait par le film du montage alterné est en effet catastrophique. Et même sans cela les deux tiers du film se traînent en étirant les plans pour rien. Ensuite, il y a cette mise en scène très inégale et faite de fausses audaces. Tenter d’intégrer une influence bande dessinée dans le cinéma de genre, une bonne partie du cinéma populaire japonais seventies l'a fait de façon bien plus inspirée. L'intrusion d’éléments jeu vidéo pour créer du décalage est quant à elle une fausse audace visuelle vu que Miike est alors dans l’imitation servile et non dans le désir d’intégrer cela à un vrai projet de mise en scène. L'usage de caméras à l’épaule lors des gunfights est lui des plus brouillons. Miike sait à peu près cadrer mais cela ne saurait compenser tout cela. Mais passons désormais aux deux gros problèmes du film : sa "structure" narrative et sa tentative ratée de Miike "assagi".
Le film commence en effet de façon rythmée et délirante sans chercher à construire ses personnages. Juste avant de nous asséner toute une série de flash backs dont l’accumulation déséquilibre la structure narrative du film. Comme si se rendant compte qu'il avait oublié de poser les éléments permettant de faire progresser le film dans le sens qu’il souhaitait Miike tentait de se rattrapper en catastrophe. D'une surenchère l'autre en somme… Le film se dirige ensuite vers des situations et un burlesque déjà mille fois vu chez Kitano. Sauf que l'influence kitanienne est ici très mal digérée : le réalisateur d'Hana Bi est déjà un meilleur monteur que Miike et surtout un cinéaste dont l’humour fait bien plus mouche que celui de Miike. Ce qui rend au final le film moins convaincant qu'un Rainy Dog ou un Bird People of China dans le genre Miike se voulant "poétique".
Reste alors l'habituelle demi-heure miikienne réussie et bien rythmée évitant au film la catastrophe. Mais elle ne suffit pas à elle seule à faire un film un minimum digne d'intérêt sur la longueur. Ni à faire oublier que beaucoup tourner est le plus souvent pour Miike synonyme de bacler.
ca rigole et ca cogne dur chez les anges
Qu'on se le dise immédiatement sans plus tarder : Dead Or Alive 2 n'a rien à voir avec le précédent (ni le suivant), si ce n'est dans le titre et le fait que les deux acteurs principaux soient encore de l'aventure.
De l'aventure, oui, mais quelle aventure ? Leurs personnages ne sont pas les mêmes, leur look a changé, la narration du film est complètement transformée, l'histoire ne tient aucun compte du film précédent... Ca c'est de la suite !
Tout d'abord, fait marquant qui kicke son pesant de paquets de natto (oui, kickons le natto) : Aikawa Show est ME-CO-NNAI-SSABLE !! Incroyable. Oui, incroyable, n'ayons pas peur des mots. Il est passé d'un personnage de flic renfermé et taciturne dans le Dead Or Alive original, à un tueur à gage excentrique aux cheveux jaunes dans le 2 : courage pour le reconnaître ! Encore une fois, incroyable ! Un peu comme si Arnold dans Terminator jouait Linda Hamilton dans Terminator 2. Hallucinante transformation d'un comédien talentueux.
Takeuchi Riki, quant à lui, ne bouge pas trop son jeu : en a t-il un autre ? Néanmoins, il est charismatique raisonnablement, et effectue le minimum syndical (et fait la promo de sa ligne de vêtements par la même occasion, sponsor du film).
L'histoire ? Mizuki est chargé d'abattre un homme par un intermédiaire (Shinya Tsukamoto dans un petit rôle !), mais la cible se fait abattre sous ses yeux par un autre. Qu'importe, il empoche les billets, sans avouer qu'il n'est pas l'auteur du meurtre. Mais la nouvelle se répand, et on ne tarde pas à le menacer pour récupérer les billets. Il fuit alors vers l'île de son enfance, et y rencontre le vrai auteur du meurtre, Shu, son ami d'enfance.. Ils vont y retrouver un troisième larron d'école, revivre le passé, et s'associer..
Un film très sentimental, dans la lignée d'Il Etait une Fois en Amérique, avec une mise en scène à des lieues de la folie du premier DOA. Non, ici c'est plans longs, beaux cadrages, on prend le temps, comme chez Kitano.
Parmi les nombreux moments très réussis du film, ne pas rater (mais comment la rater d'ailleurs ? A moins d'aller pisser à ce moment, voire pire) l'hilarante scène dans laquelle Mizuki et Shu doivent remplacer des clowns malades devant les enfants, et transforment le spectacle en show porno-pompier !
Le film évolue en gardant l'intérêt éveillé, jusqu'à l'association "angélique" (vous comprendrez) des deux compères, partant prendre des vies inutiles pour sauver des enfants des pays pauvres.. Des idées, des plans, des images bien belles pour un film beaucoup plus ambitieux que ses deux frères.
Incontestablement le meilleur de la série !!!
Controverse justifiée
Miike connaît son affaire, et si le film justifie d'être vu c'est avant tout pour son montage absolument fantastique (et je pèse mes mots) qui tient à lui seul le film. Sans cette maîtrise, le film s'écroulerait de lui-même tant l'histoire tient du ballon de baudruche. L'histoire ne surprend jamais, les personnages sont purement stéréotypé (volontairement d'ailleurs). Même sur le plan technique le film semble parfois avoir été touné à la va-vite. Mais tout cela est rattrapé de façon magistrale au montage. Cette véritable leçon de cinéma justifie à elle seule la vision du film qui à défaut de cela peut facilement lasser, voire énerver le spectateur.
Anges de la mort
Après le gros délire du 1er épisode, Miike s'assagit en retrouvant l'esprit des Young Thugs et de Bird People of China : plus mélancolique, plus proche de la nature avec ce décor balnéaire paradisiaque, plus potache aussi. Un film de potes sympathique à regarder, rappelant les yakusas de Kitano, avec une fin très grinçante où les tueurs à gages sont glorifiés par des ailes d'ange puisqu'ils viennent en aide aux pays du tiers-monde... Les acteurs s'amusent bien même si ça ne va pas pisser très loin. On s'en contentera.
Abrège Miike
En lisant la pléïade d'arguments qualitatifs généreusement distribués en ces pages par les amoureux ou non de Miike, je me demande vraiment si on a vu le même film. Miike est le roi de la vaste fumisterie, ça semble même peine perdue d'aller plus loin. Tout n'est que prétexte dans DOA 2, tout comme dans DOA (me manque plus que le dernier pour confirmer, ce dont je ne doute pas un instant).
La mise en scène contemplative n'est qu'un prétexte à une histoire désespérément creuse, l'histoire n'est qu'un prétexte aux scènes dites "gore" et à l'action, et finalement l'action et le gore ne sont que prétextes à meubler. C'est affligeant.
D'un côté, un souci de faire une belle mise en scène totalement gâchée, vidée par un scénario unidimentionnel sous sous sous kitanesque : Miike n'a vraiment pas grand chose à dire pour s'éterniser 1h33 sur un duo pourtant bien interprété mais qui n'a aucun fond propre : qui sont-ils ? où sont-ils ? Miike pose la question par inserts noirs mais se garde bien d'aller plus loin. Toute sa trame n'est qu'un vague embryon de scénario, une épluchure de grand film, parce qu'il n'a rien à dire de plus que : ce sont des tueurs mais ils ont un coeur d'enfant donc ce sont aussi des anges. Comparé DOA 2 à "Il était une fois en Amérique" fait sans aucun doute partie des meilleurs blagues de l'année !
Mister Takeushi "tronche de brique" Riki n'a rien à dire et il le fait bien, et son comparse Aikawa Sho est le prince de la phrase toute faite. On aura beau les suivre jusque dans leur plus tendre enfance, on ne saura rien de vrai ou d'attachant sur eux ! Ajoutons la tartine de scènes "paix et amour sur terre" bien foireuses et la lenteur abyssale cher à Miike pour rater le plat en beauté.
Et de l'autre côté, surgissent les bribes de gunfights sanglants, les tout minuscules, rachitiques, liliputiens instants de fun parachutés (la tête du nain transpercée de 3 balles à 60° en est le meilleur exemple), de la courte jouisseretterie d'action gore, comme une éjaculation précoce accompagnée d'un petit sourire timide qui mettrait du temps à recharger, comme une honte de balancer de la grosse purée bien grasse en masse alors qu'il en a l'eau à la bouche.
Reste encore Zebraman pour égaler la bonne dose de fun de Fudoh et Bird People of China pour un vrai scénario prenant. J'espère parce qu'au delà de tout, Miike a du potentiel, c'est ça le pire.
Le meilleur des 3
Mon préféré de la trilogie. Ca commence comme le 1er, film de yakuza à 150 a l'heure, ça vire d'un seul coup à tout autre chose, genre sonatine (les tueurs qui glandent en attendant que ça se passe). Le décalage est super. De nombreuses séquences extraordinaires dont celle du début avec les paquets de cigarettes.
Le meilleur des trois
DOA2 est un très bon film intèrprété par des acteurs en super forme . Au programme des réjouissances : guerre des gangs, situations drôles et cocasses (la représentation théâtrale) . Beaucoup d'émotion dans les scènes rappellant l'enfance des "héros" ...
2ème volet tonitruant
les deux personnages récurrents de la trilogie DOA se retrouvent et, après avoir jouer le flic et le yakuza, ils enrolent tous les deux la cape de tueur à gage.
il se trouve que par le fruit du hasard l'un prendra à l'autre son contrat (un gros bonnet bien assez puissant pour qu'ils se retrouvent tous les 2 dans la mouise), ce qui les fera se rencontrer et tout simplement se reconnaitre: les deux zigotos étaient amis d'enfance.
ils se rendent chez le troisième de l'ex trio qu'ils formaient jadis et, de barres de rires (pour nous) en remémorations des enfantillages d'antan, nous font presque penser à "sonatine", quand on rigole alors que tout se joue.
le film en lui même est un OVNI (Objet Vidéo Non Identifié) qui, soit nous fait rire aux larmes (et à la tablette abdominale), soit nous saoule bien vite et nous fait quitter la projection ou stopper net le film.
C'est une boufonnerie de 90min à laquelle on a à faire!!
Ames sensibles s'abstenir.
Second volet avec des scenes remarquables mais où l'ennuie nous gagne de par la légèreté du film.
Faut pas chercher des messages codés là où il n'y a que des délires d'un réalisateur qui ne cherche qu'à épater (ou réveiller) le spectateur.Le 1er volet reste supérieur,et ce tacheron est à on gout un des plus mauvais Miike.
un des moins mauvais miike....
allez,je vais etre indulgent....
ce film peut etre considéré comme passable....si on le regarde au 150eme degré
miike est très surfait,ca c'est sur mais bon on peut-si on est bien luné-trouver ce "spectacle" appréciable si on a pas envie de se prendre trop la tete au cinema.
"DOA2" c'est du n'importe quoi....mais ca fait passer le temps si on a 1h40 a tuer
L'été de Kick your ass!!
Les films de Takeshi Miike sont toujours une surprise (bonne ou mauvaise) dans ce cas, il s'agit d'une excellente surprise!
Certes ça part toujours un peu dans tous les sens mais la mise en scène est remarquable (Miike est un habituel détourneur de tics qu'il empreinte à d'autres cinéastes tout en insérant les siens entre deux scènes).
Entre Kitano et Tsui Hark,
Dead or Alive Birds est une agréable surprise avec des scènes mémorables (la prestidigitation façon Shinya Tsukamoto, la pièce de théatre, le meurtre de nain).
Délirant et maîtrisé.
Emouvant, onirique, singulier.
Le cinéaste continue sa trilogie sur un versant mélancolique, excluant pitreries éparses pour conter un beau drame avec douce fougue, légèreté diffuse, brio dans l'agencement du récit et inventivité exacerbée.
Très probablement le plus grand film de Takashi Miike à ce jour.
08 septembre 2003
par
hendy
une fausse suite mais toujours un pur délire !
(SPOILEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEER)
On prend les meme et on recommence sauf que la, l'histoire est totalement autre (et pour cause car les 2 protagonistes de DOA 1 ainsi que le japon d'ailleurs avaient été annhilé du globe ...!)
On retrouve avec grand plaisir les tetes incroyables de Sho Aikawa et Riki Takeuchi , duo magique des DOA, cette fois ci en amis d'enfance qui se retrouvent pour une ultime mission ...
"flashback a la audition" , delires visuels et gore a outrance,Gunfight toujours aussi bon, humour mauvais gout garanti (le coup des vaccins pour les enfants du tiers monde est a pisser de rire...)et pour le meme prix on a le droit a un gros cameo de Tsukamoto en espece de presdigitateur sous acides... c'est du manga live comme on l'aime, attention gros délire !
A VOIR D'URGENCE !!
Le meilleur de la trilogie à mon avis
Que ce soit dans sa cohérence (le mot le plus détesté de Miike je pense), dans sa mise en scène, dans ses acteurs ou son scénario.
Dead Or Alive 2 est l'épisode le plus réussi. Toute la séquence où ces amis d'enfance renouent avec leur passé en s'amusant ensemble est vraiment émouvante. Et du coup le film aussi dans son intégralité.
petit resumé du film
des clans de Yakusas et des Triades, se tirent allègrement la bourre pour la domination du marché japonais de l’illégalité. Situation qui convient d’ailleurs parfaitement à Mizuki, tueur à gages de son état, qui vient d’être chargé d’un juteux contrat: tuer l’un des patrons du clan Yakusa pour y amener une guerre interne. Mais, alors que son viseur lui indiquait le front de sa cible, Mizuki se fait doubler par un autre assassin, qui fait irruption dans la scène et massacre tout le monde. Ce qui n’empêche pas Mizuki d’aller récupérer son pactole et de se faire la malle avant qu’on ne se rende compte que ce n’est pas lui qui a exécuté le contrat.
histoire pas à la hauterur de la réalisation
c'est vrai la réalisation est magnifique la plupart du temps, photo+cadre, mais la trame scénaristique est trop maigre et ne nous épargne pas les temps morts, sauvés par les petites trouvailles et l'originalité de la réal heureusement.
l'humour est plus fin que dans le 1, on se croirait chez Kitano bien souvent. moins de grand guignol mais quand le côté manga reprend le dessus, ça déjante un peu quand même.
reproche identique au 1er: ce côté déjant/limite gore peut paraître superflu: peut être MIIKE aurait dû faire un film 100%noir et sérieux d'une part et un 2eme 100% barje/déjanté de l'autre.
bon film tout de même
Meilleurs que DOA 1 et malin.
Entre une idolatrie sans borne et une haine viscérale, je ne trouve pas de juste milieu et surtout, nul part je n'ais vu de critiques qui mentionnaient le truc le plus malin du film.....
Tout d'abords, ce film m'a touché. Nostalgique, j'ai été ému par les scènes se déroulant sur l'Ile. Les 3 acteurs sont particulièrement bon. En fait, très similaire à Sonatine, on a droit à un long répit. Mais contrarement à Sonatine, j'y serait bien resté dans l'Ile. En effet, lorsque la violence revient, j'étais déçu. Je crois que c'était l'effet recherché.
En fait, Miike fait le malin ici. et il le fait bien.
C'est lors du spectacle pour enfant que se trouve la clef.
Il nous montre un spectacle tout en nous montrant des gangsters se massacrer. Il nous expose l'Obscenité du crime organisé face à l'Innocence
Depuis le début, il cherche à nous montrer ça. Tsukamoto en magicien, les deux tueurs à l'enfance souillés mais qui ont eu droit au bonheur pendant un lapse de temps. Tout démontre que l'enfance, l'innocence est souillé. Donc, lorsqu'il nous fait la proposition suivante: tuer les bandits et donner le fric aux pauvres, on applaudis.
Et pourtant.... Le spectacle d'Enfant n'était-il pas vulgaire? On crois à une blague; "Bien sur ce sont des gangstère qui le font". On croit donc au début qu'il s'agit du classique gag du poisson hors de l'eau. Personnages typés se retrouvant dans un milieu différent, se qui donne donc des blagues cocasses. Donc la vulgarité du spêctacle, c'est ça? De l'humour? Et pourtant....
Nos deux tueurs accomplissent donc cette mission et deviennent des anges. Une des meilleurs idées est de montré le passée qui rattrape le présent et finis par se confondre, se dérouler en même temps. Pafois la version enfant des héros prenant leurs places.
ce sont donc 2 pures anges tuant les méchants?
Là Miike nous a eu. Il faudrait être de mauvaise foi pour en pas l'Admettre. Lors du duel sur le toi, on comprend tout. 3 bad guys tirent sur nos héro. Nos héros criblés de balles se défendent et soudains, à la place des 3 bad guys,... 3 enfants.....
Certains diront que c'est simpliste, gros.. Mais je répondrait par: plus subtile que bien des auteurs à symboles (je pourrais cité des noms de réalisateurs US réputé subtile mais que je trouve lourd) et je rajouterais que peut importe le message, la démonsrtration était efficace et juste.
Efficace,bien faite et juste: Bon et méchant, ce n'est pas aussi simple. Pure les enfants? Alors quand deviennent-ils obscènes? Miike nous démontre la parfaite obscénité du crime organisé, meurtre, argents , corruptions, luxure, envie ect etc par opposition à la pureté de l'enfance.
Mais les bandits aussi ont été enfants. Alors quand deviennent-ils méchants, pleins de corruptions?
Et si ils l'étaient depuis toujours? L'humour des enfants est vulgaires.. non? C'est ce qu'était le fameux spectacle.. vulgaires....
Miike est injustement détesté par une certaines classe de cinéphiles et il est souvent adoré pour les mauvaise raisons. La vérité se situe entre les deux...
Comme le message du film.
Un excellent film.. Mon Miike préféré je crois....
et les acteurs sont excellent....
Souvenirs de jeunesse
Dead or Alive 2 n'a pas l'ambition et la force des deux autres films de la trilogie. Ici, Miike met le frein sur ses délires furibonds et laisse tourner la caméra plus calmement. Il signe une œuvre composite, où se mêlent humour, amitié, contemplation et canardages impromptus. Un joli produit, un brin bancal mais plutôt enthousiasmant.
Anges Déchus
En attendant la sortie ciné en France...
Bien que retrouvant tous les thèmes chers à Miike (personnages et situations décalés, milieu des yakuzas, souvenirs de jeunesse,...), j'ai eu l'impression également, que Miike s'est heurté pour une des premières fois à ses propres limites !
Il a très certainement mis bien plus de lui dans ce film que dans ses précédents, évoquant des passages entiers de sa propre jeunesse. Nostalgie seulement à moitié atteinte, puisque des flash backs assez maladroitement inserés, aux intertitres et longs plans contemplatifs décalqués à son confrère Takeshi Kitano, sa mise en scène est maladroite, montée à la hâte, irréfléchie. Mélant une nouvelle fois bien des styles et métaphores cinématographiques, la rapidité d'éxécution du tournage lui fait défaut, là, où il aurait effectivement dû refléchir temps longs, contemplation et utilisation d'un "langage" cinématographique. C'est d'autant plus dommage, que Miike cherche effectivement à exploser une nouvelle fois les codes d'un genre (film d'action formaté du V-Cinema) et à décontenancer aussi bien le fan de gun-fights, que l'adorateur d'un cinéma plus artistique et qu'il y arrive presque...
D'autre part, l'on pourrait lui repprocher quelques lourdeurs au niveau des dialogues et situations, des re-dites inutiles, alors que par d'autres moments il amène des scènes sans autres explications (comment on arrive au spectacle ?!!) et un parallèle osé, mais tout à fait gratuit entre l'Afrique et le gros fric gagné par les tueurs en série - le fait d'y gagner des ailes me paraît d'ailleurs limite douteux...
J'avais été bien plus touché par le flic depassé par sa propre famille dans le premier opus, que par le temps rattrappé dans ce second volet; néanmoins, un autre bon film par Takashii Miike !