Loin d'etre indispensable
Pai Piao, Yueh Hua, Dick Wei.... une affiche qui en jette, Hsu Hsia aux chorégraphies (et quand on voit son travail sur "the master" entre autres, ça a tendance à rassurer) la promesse d'une révélation particulièrement douloureuse, qu'on ne connaîtra pendant la première moitié du film que sous l'appelation de "deadly secret"... Mou Tun Fei dispose d'éléments de choix pour offrir un divertissement unique et mémorable.
Or, sa réputation de réalsateur sadique trouve déjà ses bases dan ce film, même si les séances de torture sont peu nombreuses. Le générique donne le ton, offrant une danse de chaînes entourant langoureusement les poignets du héros, dans une chorégraphie presque érotique. La première torture, qui reste la plus malsaine, est filmée avec une sorte d'ivresse, renforcéepar le montage épiletique.
Toute la première moitié du film se déroulera dans cette prison où les liens entre les protagonistes ne son pas clairs. La caractérisation est assez catastrophique et les acteurs font ce qu'ils peuvent, mais ils n'on pas grand chose sur quoi travailler. Heureusement que le casting est de haute volée. Les combats arrivent à intervalles assez réguliers et sont d'un excellent niveau, sans fioritures, sans acrobaties abusives, ils visent l'efficacité et sont d'ailleurs relativement courts. A titre d'exemple, le duel final dure 20 secondes.
Le scénario est en fait très simple, voire simpliste, et le secret mortel tellement risible qu'n se demande bien pourquoi il faut attendre 40 minutes avant de savoir de quoi il s'agit....
Un bon gros pétard mouillé, sauvé par ses beaux combats et ses excellentes acteurs, mais à réserver aux inconditionnels uniquement, il y a bien mieux à découvrir, comme l'inoubliable "what price honesty", bien mieux écrit et réalisé.
Juste Banal...
Malgré une jacquette accrocheuse et la curiosité de voir ce que T F Mou (camp 731) peut produire en matière de wuxia, on est assez décu, tout est convenu du scénario juqsu'a la réalisation. Pure Oeuvre de commande, qui tend même vers la miévrerie (avec l'épisodes des Chrysanthèmes ) et que des combat honnêtes mais sans réelle imagination ne pourront sauver... Rien d'indispensable donc, reste une scène de torture gratinée pour ne pas oublier complétement qui est aux commandes...