Avec ce titre, impossible de ne pas aimer
Quand on voit l'affiche et qu'on lit ce titre, Daytime Drinking remporte de facto l'adhésion du spectateur. Sorte de road movie en surplaçage, il raconte les tribulations d'un jeune homme qui a rendez-vous avec ses amis dans une petite ville de campagne, mais qui se retrouve finalement seul, ses amis ayant plusieurs jours de retard. À force de s'ennuyer et de boire, il commence à s'attirer des ennuis et son attente se transforme en grosse gueule de bois. Au final, malgré un scénario intéressant et des gags bien parsemés le long du métrage, Daytime Drinking se révèle assez ennuyeux. Il est tout de même nécessaire de rappeler qu'il s'agit du premier long métrage de ce réalisateur, qu'il a absolument TOUT fait derrière la caméra, et que le tout a été tourné avec un budget ridicule de 10 000$, d'où une évidente sobriété, tout étant réduit au strict minimum. D'un point de vue technique, il y a même de bonne idée ; bonne gestion de l'espace et montage plutôt bien senti. Daytime Drinking n'est certes pas le film de l'année, loin de là, mais vu le budget et les moyens disponibles pour le mettre en oeuvre, on peut dire qu'il s'agit d'une réussite, et espérons que le réalisateur aura l'occasion de poursuivre son chemin.
Une longue gueule de bois
Le pitch de départ me plait pas mal puisqu'il annonce tout de suite un plan totalement foireux, et qui va prendre tout le film pour arriver à sa résolution. Avec des moyens ridicules comparé au reste de la production nationale, le réalisateur va s'évertuer à nous emmener dans une ballade éthylique, là où la gueule de bois dure bien plus longtemps. Des personnages au comportement étrange le croisent régulièrement, comme faisant partie du même rêve. Il ne se passe rien, on attend, et notre anti-héros se fait avoir par tout le monde. On s'amuse un peu de cette lente agonie, même si, au bout d'un moment, il faut bien l'avouer, on commence franchement à s'ennuyer. On se rattrape alors comme on peut aux différentes rencontres, alors toujours plus dans l'étrange.
Un petit film d'auteur un peu au-dessus de la moyenne, auteur dont il faudra surveiller les prochaines productions.
One shot !
Le thème est plutôt sympa, avec le personnage principal qui se traine une gueule de bois du début à la fin. On a donc droit à un road movie alcoolique pas désagréable, surtout quand ça nous entraine vers une multitude de situations assez cocasses. Cependant, même si rigole parfois, il y a beaucoup trop de longueurs, le film aurait mérité plus de coupes au montage.