Ulala contre les méchants garçons
C'est très mauvais mais supportable, à condition de ne pas être trop exigeant avec un film de ce calibre. Si
Dangerous Flowers est assez pénible à suivre au début (aucun style au niveau de la réalisation, chorégraphie de myope, même thème musical toutes les cinq minutes, acteurs mauvais et gags lourds au possible), on fini pas être pris sous le charme des cinq demoiselles
chai lai qui ont pour mission de remplacer le conventionel scénario anecdotique. En même temps, elles n'auraient pu être que trois, vu qu'une seule des cinq est mise en avant. Et puis pourquoi bouder notre plaisir quand on a des nanas en serviette de bain se dechainer contre les
bad guys ?
Uniquement pour les actrices 
La réal est mauvaise, les combats sont (mal) cablés et (très) mal chorégraphiés, ne parlons même pas des acteurs/actrices qui ne connaissent absolument rien aux art martiaux ! L'histoire est débile au possible (et plein d'incohérences).
Qu'est-ce qui reste ? bah, les actrices !! (en tout cas trois d'entre elles). Toutes les occasions sont bonnes pour les faire se trémousser en petite tenue. C'est peu, très peu même, mais ça fonctionne...
Les fleurs du mâle
L'ellipse – au cinéma – est un moment éludé au cours de l'action: deux personnages s'embrassent et le plan suivant els montre en train de fumer une cigarette. On peut légitiment penser, que dans l'intervalle non montré, ils aient fait l'amour. En partant de cette définition, "Dangerous Flowers" est un film "elliptique": le réalisateur zappe la moitié des plans nécessaires à une bonne compréhension, tant au niveau visuel (deux personnages en train de courir vont se retrouver en train de se courser en voitures l'instant après), que narratif (en gros, cinq femmes tentent de mettre fin aux agissements de vilains pas drôles – toutes les intrigues parallèles importent peu finalement).
Si le fan de cinéma de grand spectacle n'en a cure des petits détails, il sera tout de même déçu par le second problème de taille: aux commandes de ce parfait popcorn movie se trouve un réalisateur peu habitué au genre de l'action (Poj Arnon a démarré par des comédies adolescentes avant de virer à celles des lady boys…) mettant en scène des acteurs pas habitués non plus à faire des cascades. Pourquoi alors ne pas avoir assumé le ton parodique de bout en bout, au lieu de s'efforcer d'intégrer au récit des grosses scènes d'action câblées mal fichues? Un mystère de plus dans la longue série à élucider au sein de la filmographie thaïlandaise…
"Dangerous Flowers" est donc un "Drôle de dames" version thaïe, où seul WONGKAMLAO "Mum" Petchtai sait tirer son épingle du jeu par ses rares apparitions franchement réussies avec ses moumoutes totalement improbables. Il est entouré par les actrices Bongkot Kongmalai (Ai Fak, Tom Yum Goong) et Supaksorn Chaimongkol (Andaman Girl), la gymnaste Kessarin Ektawatkul (Born to Fight), la comique de télévision Bhunyawong Phongsuwan et la chanteuse folklorique de la Thaïlande de Nord Jintara Poonlap, qui sert tout juste à être la risée du film pour son accent provençal à couper le couteau et pour donner la réplique à Nithichai "Yuan" Yotamornsunthorn du boyz band "Dragon 5"…Poj Arnon oblige, quelques "teen idols" font leur apparition (Krit Sripoomsed) et un lady boy écope du rôle du méchant à abattre Wannasak "Kuck" Sirilar.
Grosse parodie, le rire se fait gras et à moins d'aimer des innombrables coups dans les parties les plus chères des adversaires masculins ou des mains inopportunes posées sur les fesses et les seins des actrices principales, le tout-venant pourrait franchement beaucoup mieux investir son temps que de regarder ce navet jusqu'au bout. Curieusement, le film se place parmi les meilleures ventes thaïes à l'étranger…en même temps, les "Twins" hongkongaises cartonnent elles aussi à chacune des sorties DVD de leurs films…et "Dangerous Flowers" n'est pas très éloigné du niveau d'un "Twins Mission"…
La bonne humeur et le charme des actrices ne suffisent pas à rendre le film réussi. Passé un demi heure le film s'avère plus que limité et les scènes d'action ne sont pas convaincante. Crétin, putassier, débile, mais pas assez drôle et pas original. Pas désagréable pour autant.
ps: si vous ne tenez pas jusqu'au bout, regardez au moins la séquence juste avant le générique de fin.
Un
Un film d'action assez parodique, qui s'engouffre dans le sillon des récentes versions ciné de "Charlie's Angels", sauf que les anges thaï sont cinq, que l'on peut scinder en deux catégories distinctes : d'une part les 3 bombes anatomiques (vive les scènes aquatiques) et d'autre part les 2 comiques de service. Leur boss n'est autre que
WONGKAMLAO Petchtai (side-kick de Tony Ja dans Ong Bak et Tom Yum Goong), pour vous donner une idée du type d'humour auquel vous aurez droit (pour ma part, c'est un bon point). Les méchants sont une organisation inspirée des "James Bond / Austin Powers" à savoir un boss entourés d'une équipe de bras cassés bordéliques, mais néanmoins très mal intentionnés. On retrouve également les 2 gamins de
Beautiful, Wonderful, Perfect, en particulier
TEACHARATHANAPRASERT Noawarat qui se la joue Tony Ja en castagnant une demi douzaine de méchants et qui maîtrise parfaitement le kick rotatif. Beaucoup d'éléments font que ce film est assez moyen : - L'histoire n'est pas hyper intéressante, même si ce n'est absolument pas ce que l'on recherche dans ce genre de film. - Les cascades et les FX ne sont pas hyper convaincants mais les actrices, car ce sont elles qui en font le plus, les hommes n'étant que des pantins, ne sont pas des
Cynthia KHAN en puissance et le réalisateur n'est pas non plus aussi bon illusioniste que
Tony CHING Siu-Tung ! Mais on y trouve assez facilement son compte et les défauts précités, bien plus visibles que dans le Charlie's Angels US, arrivent tout de même à passer grâce à l'ambiance semi "Austin Poweresque" car le film privilégie plus l'humour à l'action que son modèle américain. De plus, le film est assez sexy pour un film grand public thaïlandais. Les poursuites aquatiques sont multipliées (piscines, plage, qui permet de retrouver La Plage chère à Di Caprio dans le film de Danny Boyle) encore une fois sans le moindre soucis de réalisme. Les séances d'apnée ridiculisent les records de J.M Barr dans "Le grand bleu". Ici, on se bastonne trois minutes sous l'eau sans montrer le moindre signe d'étouffement. Donc ça reste un bon divertissement, qui peut donner des idées de vote pour l'élection de miss cinémasie 2006...
