Malgré Nick Cheung, ce film est une agréable surprise.
On se demande comment ils peuvent encore sortir des films de gambling, on pensait le filon épuisé mais non, ils arrivent encore à nous surprendre. L’histoire est sans aucune originalité, un gambler d’Hong Kong (Nick CHEUNG Ka-Fai) rencontre l’ex numéro un d’Asie (Louis KOO Tin-Lok) qui a raccroché suite à la blessure de sa femme.
Nick Cheung en bouffon de service est drôle, sans plus. Inutile de le comparer avec Tony LEUNG Ka-Fai
dans God of gambler return ou à Stephen CHOW Sing-Chi
dans divers GoG , le pauvre Nick ne supporterait pas la comparaison. Au début, son humour est un peu lourd mais par la suite il arrive à nous faire rire, dans l’ensemble il s'en sort assez bien. Vous l’aurez deviné je ne suis pas son grand fan mais là ça va (il faut dire qu’il n’a pas besoin de forcer son « talent » ici…). Louis Koo dans le personnage de Cool est bon, rien d’exceptionnel, rien de trop mauvais non plus. Par contre Christy CHUNG Lai-Tai
est pétillante, elle est vraiment mignonne et a une belle plastique… ;) Le reste du casting est dans le même sillon que ceux pré-cités, c’est à dire rien à signaler.
Les scènes d’action réglées par Tony CHING Siu-Tung
sont très bonnes, le découpage est nerveux et chacune d’elles apportent du tonus au film. Elles sont bien réparties tout le long, couplées avec les passages de comédie on ne s’ennuie pas un seul instant. Nick Cheung et Louis Koo ne sont pas des artistes martiaux mais le cadrage rapproché et l’intensité de ces scènes le font oublier. En plus de la comédie et de l’action nous avons droit à quelques moments de tristesse avec Louis Koo et Athena CHU Yun
, histoire d’étoffer un peu le scénario.
Les effets numériques sont bien intégrés et Cool manie les cartes de façon vraiment impressionnante. Ces séquences sont originales, on se croisait dans Cat's Eye
, les cartes peuvent tuer et couper n’importe quoi. La scène finale sur le porte-avions n’est pas si catastrophique, c’est vrai qu’ils ont eu les yeux un peu plus gros que le ventre mais j’ai déjà vu des effets spéciaux bien pire que ça ! A noter quelques petites références à GoG 1
avec la fille aux tatouages qui joue aux dés ou encore le choc à la tête.
Le tout nous donne un spectacle hautement divertissant, assez bien maîtrisé de bout en bout par le réalisateur même si le début et Nick Cheung sont parfois un peu lourds. Ce n’est pas le meilleur film de gambling (« Ah ! GoG return
») mais, c’est loin d’être le plus mauvais (qui à dit GoG II?). On passe un agréable moment à sa vision, je vous le conseille vivement pour une soirée entre ami(e)s.
21 octobre 2001
par
Junta
Un très bon divertissement un peu lourd parfois et qui manque de moyens, mais dont l'énergie fait mouche. A voir
Après les God of Gamblers (où ont reigné successivement Chow Yun-Fat, Stephen Chow et Leon Lai), les Casino Raiders (avec Andy Lau) voici une nouvelle série, les Conman. On trouve Conman avec Andy Lau et déjà Nick Cheung, Conman in Las Vegas toujours avec le dynamique duo et maintenant Conman in Tokyo. Exit Andy, bonjour Louis Koo. Les liens entre les films ne sont pas épais, vous pouvez donc regarder ce film directement. Les précédents Dieux du Jeu sont évoqués, mais sans avoir trop d'importance dans le film.
On retrouve ici le couple classique du gambling : action et comédie. Le film réussit à mixer du sérieux, de l'action et du comique à la manière de L' Arnaqueur de Hong Kong. Louis Koo et Athena Chu ne peuvent remplacer Chow Yun-Fat et Wu Chien-Lien, mais Louis a une certaine classe, et comment ne pas craquer pour Athena ? Ce couple apporte la touche dramatique et romantique au film, ainsi que de l'action avec Cool le lanceur de cartes. Dommage qu'on ne voit pas plus la sublime Athena, cantonée dans un rôle ingrat. De plus Louis remplace Andy Lau, présent dans les précédents films, et la comparaison est moins rude qu'avec CYF. Donc pourquoi pas ?
La touche de comédie est apportée par le couple Nick Cheung - Christy Cheung. Louis est un nouveau Stephen Chow en moins réussi. Il en fait des tonnes et dans le style caractéristique des comédies Hong-Kongaises. Autant vous dire de suite c'est très lourd parfois. Il n'est pas trop mal, mais à côté de Stephen il tombe un peu à plat. Christy Cheung est plus sympathique pour son retour sur grand écran. Elle joue la copine fofolle à Nick avec phrases en anglais et tenues moulantes. On aime : ) (enfin surtout les mecs, les filles jetteront leur dévolu sur Louis Koo).
Cette distinction comédie/drame entre les deux couples ne fait pas la force du film, je préfère à nouveau le couple de GoG's Return, mais on ne peut pas demander à tout le monde d'avoir la classe et la coolitude de Chow Yun-Fat. Cependant, le film est un très bon compromis entre comédie et action, avec beaucoup de scènes d'action et des gags tout le long. La partie dramatique est courte mais passe bien. Ching Siu-Tung a réglé les scènes d'action et même si Louis et Nick ne sont pas Jet Lee et Donnie Yen, on s'amuse follement grâce au mélange gambling/action. Le montage est bien sûr très découpé et en plans rapprochés pour palier le manque de qualités martiales des acteurs. C'est confus parfois mais tout de même sympathique à voir.
La réalisation pour le reste des scènes est très classique et sans génie, il faut dire que le scénario n'a pas donné grand chose d'intéressant à Ching Siu-Tung. C'est un divertissement et cela ne va pas plus loin. Je préfère les passages d'action où Ching Siu-Tung a réussi quelques plans très réussis. Dommage que le film manque un peu de moyens, les effets spéciaux numériques ne sont pas toujours réussis, et le final sur un porte avion en souffre pas mal. En voulant donner au film des dimensions plus "américaines", le film perd de son charme. Le Gambling est un genre purement Hong-Kongais, et il est dommage que parfois on s'en éloigne un peu.
Cependant, ne crachons pas dans la soupe, profitons de ce divertissement en cette période de disette. Conman in Tokyo n'est pas le film du siècle mais fait passer un très bon moment. Action originale, comédie lourde made in HK, deux canons pour les garçons, un charmeur et une grande gueule pour les filles, un méchant très méchant, le maître japonais de Fist of Legend en guest-star, c'est fort sympathique tout ça. A voir ! Espérons que Ching Siu-Tung reviendra plus tard à des films plus dignes de son standard tout de même...
Trop juste
Pas de gros reproche à faire au film, l'action est suffisamment présente pour que le spectateur ne s'ennuie pas trop, même si la réalisation doit faire avec le potentiel très "limité" en ce domaine de Nick Cheung et de Louis Koo. Le scénario aide également à la diversité en proposant une intrigue un brin plus complexe que les avatars précédents. Coté acteur personne ne semble vraiment à la peine, peut-être est-ce Louis Koo qui tire le mieux son épingle du jeu, encore qu'il reste bien en-deça de son potentiel maximum. Les actrices sont un peu plus à la peine que ce soit Athena Chu ou Christy Cheung, les rôles ne leur permettent pas vraiment de briller. Mais ce qui gène le plus avec ce film et qui le rend parfois à la limite du supportable, c'est la monotonie du ton, l'aspect monocorde de la narration qui bien que le niveau reste moyen, donne une impression d'ennui plus grande que l'épisode de
The Conmen in Vegas alors que celui-ci est objectivement bien plus mauvais. Ce déficit en moments mémorables sera le principal reproche à faire à un film qui sera aussitôt vu, aussitôt oublié.
16 octobre 2005
par
jeffy
Et dire que Leon Lai Ming se la racontait avec ses cartes dans "City hunter" ! C'est qu'il ne connaissait pas encore Louis Koo !!!
Inutile de dire qu'après "Conman in Vegas" on n'attendait pas du tout cette suite. Mais il y a quand même un changement majeur, c'est le remplacement de Wong Jing par Ching Siu-tung derrière la caméra... et ça se sent. Certes le film fait un peu peur quand il commence, c'est du non sensique très, très lourd. En parlant de peur, on ne risque pas d'oublier l'apparition très brève en cameo de Leung Kar-yan: sa coupe de cheveux est impressionante. Mais une fois arrivé à Tokyo, Nick Cheung est comme à son habitude hilarant. Comme Chow Sing-chi (toute proportion gardée), c'est un acteur qui peut rendre une scène drôle alors qu'elle aurait été ridicule jouée par un autre. Ching Siu-tung oblige, les combats sont soignés mais on a quand même du mal à croire que les coups de Nick Cheung soient redoutables. Mais ne chipotons pas, c'est avant tout, contrairement au premier "Conman", une pure comédie. D'ailleurs les "Conman" ont un seul point commun entre eux: la présence de Nick Cheung. Au fait, "Conman in Tokyo" est aussi une occasion de revoir la ravissante Christy Chung décidemment trop rare en ce moment sur les écrans Hong-kongais, contrairement à Louis Koo que l'on voit partout et qui livre ici sa performance habituelle, plutôt neutre. Quant à Ben Lam, il est encore bloqué dans un rôle de méchant; pourtant je suis sûre qu'il a un bon fond.
Accompagné de petits effets digitaux plutôt sympatiques, c'est un des meilleurs divertissements de l'année 2000. A voir.
Lord of gamblers.
Pour apprécier ce genre de films, dit Gambling-Movie, il faut au préalable s'être avalé toute la série des God Of Gamblers et occasionnellement les Casino Raiders et consorts, celui-ci ne déroge pas à la régle, il reste dans la tendance, avec ses cartes tueuses et ses jongleries diverses, mais présente l'avantage d'être réalisé par le maître de l'action aérienne, en l'occurence Ching Siu-Tung, à qui Wong Jing semble un peu lâcher les baskets. Les acteurs sont comme il faut, c'est àdire un Nick Cheung cabotin mais quand même rigolo, un Louis Koo très beau mec, mais sobre et deux superbes créatures, dont la délicieuse Christy Chung que je n'avais pas revu depuis l'hilarant Love On Delivery, et la somptueuse Athena Chuuuuuuuuuu dont le simple effet de prononcer le doux nom provoque chez l'homme normalement constitué, quelques suées et autres sensations... Le tout est très bien orchestré, foutoir mais ça on en attend pas moins de ce genre de production, mais très fun, avec quelques scènes très bien ficelées et un humour léger se prêtant bien aux pitreries de Nick Cheung.
Sympa.
Smokin' Aces
De loin la meilleure entrée parmi les 5 volets de la série des "Conman". Le mérite en revient principalement à Tony Ching, qui remplace Wong Jing aux commandes (du moins de la mise en scène) et qui préfère miser sur l'action, plutôt que sur le comique balourd (toujours bien présent, grâce au personnage de Nick Cheung). Le budget semble ainsi avoir été sensiblement augmenté suite au succès des précédents volets pour donner libre cours à l'imagination débordante de l'ancien chorégraphe d'action martiale. Les cartes se transforment ainsi en armes guerrières, des ninjas protègent le repaire du méchant et il y a carrément une unité de SWAT à envahir le porte-avions, lieu de l'ultime show-down.
Même le personnage de Nick Cheung prend un peu d'épaisseur par une série d'arnaques musclées en ouverture du film; sans aucun doute sa prestation la plus longue et la plus réussie de toute la saga. Andy Lau est remplacé par le charismatique Louis Koo – et ce n'est pas plus mal, tant la vedette semblait peu à l'aise dans son rôle dans les deux premiers volets, tandis que Koo se contente d'adopter la "cool attitude", qu'on lui demande d'avoir.
On en reste loin du divertissement des meilleurs films de gambling, mais le divertissement est néanmoins pleinement assuré pour passer une bonne soirée.
WONG Jing épuise le filon action / gambling avec cette énième version. Le résultat est néanmoins assez plaisant. Nick CHEUNG n'est pas très crédible dans la partie action mais les scènes se laissent regarder avec le sourire. CHING Siu-Tung à la réalisation nous sert un peu plus d'action que dans les autres films du genre, mais celle-ci fait vraiment très cartoon, entre Cat's Eye pour Louis KOO et Asterix pour Nick CHEUNG.