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Le Roi Singe 1 : la boîte de Pandore
les avis de Cinemasie
10 critiques: 3.9/5
vos avis
38 critiques: 3.97/5
C'est geant - part 1
En commenceant le film je pensai très franchement que la mise en scène plutot cheap allait bien me rebuter, surtout avec le scène d'ouverture entre le singe et son maître qui est assez bizarre pour quelqu'un n'étant pas habitué au genre. Mais par la suite, j'ai beaucoup aimé le déroulement de l'histoire, entre aventure, fantastique et romance, et même si les dialogues le scénario s'avèrent relativement compliqués à suivre, on est facilement transporté par cet univers complètement différent de ce que l'on a l'habitude voir (en tout cas pour ma part). La fin est tout simplement sublime même si elle se termine plutôt abruptement, mais c'est très logiquement pour donner envie de voir la suite, et savoir comment se conclut cette odyssée fantastique. J'adhère.
11 octobre 2004
par
Elise
épique, magique, comique et absurde !
Une merveille, si ce n'est que c'est trop court et que la fin arrive au pire moment.
La musique est très orchestrale (tendance film épique), les personnages (stephen chow first), de folie. Les situations, l'histoire, les passages loufoques innombrables, les effets visuels, de folie, par contre les combats rapprochés manquent terriblement de vraies techniques martiales (vagues entrechoquements rapides de lames), ce qui peut laisser sur sa faim... mais c'est vraiment le seul bémol.
Sans oublier le fait qu'il n'y a pas pire que de le regarder pour avoir envie de voir le deuxième. Malheureusement, ce dernier n'est pas à la hauteur même si on y retrouve sans conviction l'alliance de la folie fantastique et de la folie comique, une alliance parfaitement maîtrisée ici et porteuse de crises de fou rire mémorables.
un grand Stephen Chow
Un film épique comme il y en a peu. Stephen Chow a reussi un mélange quasi parfait d'humour, d'action, d'aventure et de fantastique. La photographie et la musique valorisent l'aspect épopée du film. Une fable drole et merveilleuse. Mention particulière pour Karen Mok absolument sublime.
Pas de moyens, mais un mélange comédie/fantasy cher à Jeff Lau
Voici le genre de film qui fait aimer ou détester le cinéma de Hong-Kong. C'est complètement délirant de bout en bout, avec des moyens peu conséquents mais beaucoup d'inventivité, et un mélange des genres assez étonnant.
Le scénario du film est basé sur un conte très célèbre en Asie, travesti évidemment ici et l'histoire est un peu confuse à suivre, avec ses affrontements de dieux et démons, mais tout cela est éminement réjouissant et délirant. Les gags partent dans tous les sens, souvent à grands coups de dialogues non-sensiques, ainsi qu'avec les scènes "comédie poids lourds" comme on les aime, comme lorsque Stephen a le feu au service trois pièces et doit se faire marcher dessus pour l'éteindre. Tellement lourd, mais tellement drôle, surtout à répétition. Bref, la Stephen Chow Touch à son paroxysme. Les fans d'humour fin et logique peuvent aller se regarder une comédie romantique.
Bien sûr, comme dans tout bon Jeff Lau qui se respecte, le film n'est pas qu'une comédie. C'est un conte fantastique avec retour dans le temps (le grand dada de Jeff), combats délirants et super pouvoirs. Les combats sont nombreux et réjouissants et bien filmés, merci Mr Ching Siu-Tung. La suite se montre bien plus délirante à ce niveau, mais ce premier opus montre déjà des qualités à ce niveau. Evidemment, le manque de budget lui donne un côté cheap qui en rebutera certains. Mais au moins les effets spéciaux sont relégués au second plan par le délire permanent dans lequel beigne le film. D'un autre côté, la musique se montre plutôt mélancolique, annonçant ici aussi la fin de l'histoire dans le second film. Lowell Lo démontre à nouveau qu'il reste un des compositeurs les plus solides qui aient officié à HK. Bref, le film est un patchwork assez étonnant d'humour Stephen Chow, de scénario multifacette à la Jeff Lau et d'action à la Ching Siu-Tung. Peu cohérent, mais original.
Parlons brièvement de la fin, qui justifie totalement le sous-titre "Part 1" qu'on trouve parfois associé au titre du film... Cela laisse d'ailleurs un certain goût d'inachevé, mais les premières images du deuxième et dernier épisode donne envie de voir la suite tout de suite. Donc attendez vous à une sorte d'épisode de série, vous savez, qui se termine toujours comme dans le Batman: "Notre dynamique duo va-t-il pouvoir s'en sortir cette fois ?". On reste donc un peu sur sa faim après à peine 1h30 menées à la vitesse de l'éclair. Préparez donc à faire un gros "oh nonnnnn, la suite la suite..." à la fin de cette excellente comédie fantastique.
La folie de Jeff Lau
Difficile de trouver les mots pour commencer à parler du Roi Singe. Ce film a clairement eut un budget très en dessa de ce qu'il aurait necessité pour être " irréprochable ". Il suffit de voir l'araignée pour se rendre compte que la crédibilité de certains éléments se fera dans l'esprit du spectateur et non dans l'image. D'ailleurs, c'est probablement mieux ainsi, car Jeff Lau est un fou qui va tellement loin dans l'inconcevable que le film ne tient que si le spectateur adhère volontairement au film. Ainsi, il ne s'agit d'un film pute débile qui cacherait son véritable caractère derrière un maquillage exubérant et vulgaire, mais bel et bien d'une réalisation audacieuse et géniale. Mieux encore, le film semble parfaitement intégrer ses propres défauts dans son mode de narration. Quelle importance que l'araignée ne semble pas réelle au fond ? Depuis Christian Metz nous le savons parfaitement, c'est l'inscription du détail dans un ensemble qui rend le détail et l'ensemble vraissemblable (cf. Vers un déclin du vraissemblable). Il n'est nul besoin de saturer l'image de mouvement pour masquer la limite de la technique,il suffit de faire confiance au spectateur. L'araignée est ridicule, mais qu'importe puisque la scène l'est aussi, c'est une scène idiote, dans un film idiot au sens où l'entendait Clément Rosset (Le Réel. Traité de l'idiotie).
Ce film est une idiotie des plus géniale et reposant sur un dispositif cinématgraphique accentué. C'est à dire que le film joue avec ce qui fait le cinéma, il joue avec l'apparent mouvement d'une succession rapide d'images fixes, il joue avec le cadre, le champ et le hors champ, il joue avec la prise de son direct et la post-synchronisation, il joue avec les angles de prise de vue, la lumière, la couleur, l'optique en général, il joue avec ses acteurs, il joue avec ses spectateurs. L'arret sur image qui d'un plan d'ensemble se focalise sur des points de détail dans l'image décomposant et recomposant un temps en suspend expose très bien ce jeux. L'image s'arrête sur une action en cour qui avant de reprendre insiste sur la main de Xihia qui se gratte légèrement. L'image s'est arrêté sur l'action, mais quand l'image reprends son mouvement, c'est l'action qui s'est arrêté sur l'image, ce sont les acteurs qui se sont mis en pause un peu à la façon de Bruce Lee.
Le décors est minime réduit à quelques espaces précis qui reviennent et ponctuent le récit presque comme au théatre : le repère des brigands, la caverne, le désert, la montagne, la ville et le palais du roi taureau. Il n'est besoin de rien d'autre et le petit monde qui habite le film voyage de lieu en lieu. Tout ceci est très minime et quand une action quitte un lieu, ce n'est que pour mieux y revenir par lui suite. D'ailleurs, chaque lieu représente un type d'actions très précis. Par exemple la ville qui intervient deux fois. La première fois Xihia use d'un stratagème pour avouer son amour au singe. La seconde fois, c'est le singe qui use d'un stratagème pour dire à Xihia " je t'aime ".
Notre singe favori, à savoir Stephen Chow, est tout à fait remarquable, réussissant à donner vie à un personnage et une histoire des plus incroyable. Mais le reste de cette petite troupe n'est pas en reste et si on pourrait s'attarder sur chacun d'eux dans des événements tout à fait remarquables (comme Karen Mok qui tient une expression de stupéfaction lorsque Stephen Chow lui raconte son histoire), c'est sur la charmante Athena chui que notre verbe va s'attarder. Mes humbles excuses aux connaisseurs fanatiques, cette actrice m'était totalement inconnue avant ce film. Je le regrette surtout pour moi-même et ceux qui seraient dans la même situation car cette actrice semble pocéder un jeu d'une très grande amplitude. D'ailleurs, ce n'est pas probablement pas un hasard si Jeff Lau l'a prise pour interpréter, non pas ce personnage, mais ces personnages. Ainsi, à la seule expression de son visage, le spectateur sait qui elle est, sans même changer de costume ou de maquillage. C'est un corps marionette, un receptacle investi tour à tour par Xihia, sa soeur ou le fameux cochon péteur. Sans même dire un mot, juste par le regard doux, perçant ou bovin des gros plans le spectateur sait qui elle est. Idem dans les plans larges où la tenue souple, rigide ou lourde de son corps offre la même expression.
Le premier opus, à savoir " Pandora's box " est une comédie des plus directes, insistant sans cesse sur les mêmes éléments. La répétition est une force motrice non négligeable et non négligée. Mais le second opus " Cinderella " se dissipe, sans perdre de son intérêt, dans une pluralité évidente où tout se mélange. Le résultat est un mic-mac très prononcé qui sème la zizanie est laissera un certain nombre d'interrogations chez ceux qui se seraient assoupies : déplacement dans le temps, duplicité des personnages, échange de corps, certains restent eux-même et certains deviennent un autre ; pour le dire simplement " c'est le bordel ".
Bref, ce film est un enchantement, une perle d'humour et de cinéma. La faiblesse des trucages lors des combats du à un manque évident de moyens gènera surement les moins rêveurs d'entre-nous, ceux qui préfèrent l'apparence au fond et cherchent dans un film à se légumiser, mais ne sera d'aucun ennuie pour ceux qui ont encore recours à leur propre imaginaire devant un film. Le Roi Singe s'adresse clairement à ceux qui veulent s'amuser tout en rêvant, ceux qui ont gardé une âme d'enfant avec le doux regard des nouveaux cinéphiles. Bien loin des putasseries débordantes de frics et vide d'idées, Le Roi Singe est une très belle illustration de ce que peut être le cinéma lorsqu'on met un vrai réalisateur derrière la caméra, et le combat final, dont le manque de moyens pourrait être dommageable, n'enlève rien à la jouissance de le voir, enfin.
17 septembre 2004
par
MLF
Du HK pur jus
Ca va vite, c’est drôle, c’est fou, c’est osé, c’est délirant, c’est fauché : du cinéma HK comme on les aime, parfois un peu bâclé, mais toujours divertissant. Stephen Chow y est en pleine forme, on y trouve des scènes cultes tous les quarts d’heure (ahh, les remontées dans le temps…. Ohh, le roi-taureau géant…), mais aussi des actrices absolument ravissantes (Karen Mok et son visage si charmant).
Non seulement drôle mais émouvant à la fois!
Le générique de début nous met de suite dans une ambiance assez troublante, puis en ce qui concerne l'histoire en elle-même, il m'est impossible de résumer ce chef d'oeuvre: avec Stephen Chow (ce comique) et Athena Chu (sublime actrice)! Allez le voir!
J'ai adoré les deux films.
Mélange de burlesque, d'amour et de combats sympathiques!
Ca c'est du cinéma!
Pour avoir volé, comploté et tenté de manger la chair d'un moine sacré (insupportable car trop bavard), le Roi Singe (Stephen Chow) est banni du paradis. Cinq cent ans plus tard, on le retrouve réincarné en simple mortel, vivant de brigandages, sans savoir que sa punition arrive à terme. Deux femmes démons, un moine déguisé en grappe de raisin, un vieux sage, un homme cochon et d'autres créatures surnaturelles viennent à sa rencontre pour mieux l'aider à se métamorphoser en Roi Singe, en vue de l'affrontement ultime avec son ennemi juré : le Roi Taureau ! M’enfin bon, film impossible a raconter en fait…
L'histoire du Roi-Singe, ou encore Chinese Odyssey ou La pérégrination vers l'ouest, est sans aucun doute une des plus populaire en Chine. Ecrite au 16ème siècle par Wu Ch'eng-En, elle fut adaptée de multiples fois à l'écran, pour finalement en 1995 passer à la moulinette Stephen Chow. Un des contes chinois les plus populaires remixé a la sauce Chow. C’est clair que ça donne !
3h de film épique distribué en salle en deux parties, sous titrés respectivement La Boite de Pandore et Cendrillon. Y’a tellement de chose a dire a propos de ce film que je ne sais pas par où commencer. Pendant 3h, on est scotché devant son écran tellement c’est rythmé.
D’une part, par les combats. Nombreux et très bien filmés, sans rajout excessif d’effet spéciaux. On sent bien que le film a bénéficié de peu de moyens. Ca se ressent. Certaines scènes font un peu cheap, mais ça va dans le sens du film. Il ne repose pas sur les effets spéciaux, ils sont relégués au second plan..
Et d’autre part par les innombrables scènes comiques, dont certaines sont hyper réjouissantes. Stephen Chow s’en donne a cœur joie, pour notre plus grand plaisir. Ca part dans tout les sens, avec un humour qui ne ramolli jamais. Pas toujours fin, mais c’est pas le but.
Mais l’humour baisse un peu vers la fin, pour une intensité « dramatique » un peu plus présente, mais ca reste dans un délire assez jouissif quand même. Voyage dans le temps, échange de corps…ça devient clairement le bordel. Faut s’accrocher pour comprendre qui est qui.
C’est un film à voir pour s’amuser, pour ceux qui aiment rêver et ne rechignent pas lorsque les trucages sont mal faits. Bref, ce film est un enchantement, une perle d'humour et de cinéma. En un mot, une pure tuerie.
L'apogée de la folie du cinéma de HK
Aaahh... le cinéma HK des années 90...
Ce cinéma à l'imagination débordante, qui avec peu de moyens pouvait nous faire croire n'importe quoi, nous embarquer dans n'importe quel monde. Ce cinéma qui a donné des chefs-d'oeuvre comme les Il Etait une fois en Chine, Green Snake, The Lovers ou encore Swordsman 2 (sommet de folie furieuse).
Le Roi singe part d'une histoire que tout le monde connait à peu près (notamment à travers Dragon Ball), en la remaniant niveau comédie HK. Ainsi l'humour est lourd, répétitif, mais rythmé et asséné avec conviction par un Stephen Chow en grande forme, donc... on marche !
Mais ce film de 3h (en 2 épisodes) n'est pas que ça. Il est même tout à la fois !
Film fantastique, romantique, d'action, de super-héros, wu xia pian... on a l'impression que tous les genres sont convoqués dans un joyeux bordel extrêmement rythmé.
Ainsi tout n'est pas parfait (on s'embrouille passagèrement dans une histoire où les faux-semblants et les voyages dans le temps abondent), mais l'enthousiasme général l'emporte.
On rit beaucoup pendant la première partie, on se rend plus compte des enjeux dans la 2ème, et le film se conclut magnifiquement sur une note romantique des plus surprenante.
La réalisation est inspirée et dynamique, on retrouve avec plaisir la signature visuelle des films de cette époque (fumée à gogo, lumières multicolores, décors carton-pâte).
Les SFX sont assez cheaps mais c'est justement ce qui fait leur charme. Car ils sont utilisés à bon escient par un Jeff Lau inspiré (qui n'aurait pas à rougir devant le Tsui Hark des grands jours). Quand on voit les scènes où les héroïnes se battent à l'intérieur d'un corps ou parlent directement (au sens propre) au coeur de leur bien-aimé, on se dit qu'il n'y a qu' à HK que l'on peut voir ça !
Le pire c'est que ça marche et qu'on en redemande.
Superbement bordélique et déjanté.
Un des meilleurs film avec Stephen Chow, avec son rythme soutenu, il ne laisse pas de répis aux zygomatiques ni aux abdominaux à force de se plier en quatre.
A voir absolument !
rien à redire
chui d'accord avec les autres,c'est terrible >_<
C'est drôle, c'est bien foutu, c'est jamais @!#$. Que demande le peuple?... la suite!
Très bonne comédie se déroulant dans un monde de fantaisie chinoise avec ses démons, ses dieux et ses légendes.
Réalisation de bonne facture signée Jeff Lau, épaulé pour les chorégraphies par un Ching Siu Tung inspiré (combat dans les entrailles d'un taureau!) et par le désopilant Stephen Chow et son acolite Ng Man-Tat pour les scènes comiques qui sont légions dans ce film.
La stratégie du "toujours plus con, toujours plus drôle" est payante et nous offre des scènes anthologiques comme la poursuite de l'araignée géante qui se termine par un labourage des parties intimes de ce pauvre Stephen! ou encore la séquence finale de redondances temporelles.
Il se dégage une bonne humeur et une grande énergie de ce film qui va à 100 à l'heure mais qui se termine en queue de poisson, ce qui ne laisse pas d'autre choix aux pauvres petits cinéphages que nous sommes que de nous procurer au plus vite la suite.
Vous l'aurez compris, si vous aimez Stephen Chow et que vous voulez passer un bon moment entre potes (ou même tout seul d'ailleurs) ce film est fait pour vous. Petit bémol tout de même pour les pines en anglais (dont je fais partie), ça parle beaucoup et les sous titres défilent à toute allure. Je vous conseille donc un deuxième visionnage qui permet de comprendre beaucoup plus aisémant l'histoire (un peu confuse la première fois), mais je vous rassure les scènes à se tordre de rire sont surtout visuelles et ne nécessitent aucune compétence particulière en anglais.
Une première partie envoutante
Il ne faut pas prendre "la boite de pandore" pour le premier film, mais bel et bien pour la première partie d'un seul et même film, tant il est impossible de les regarder indépendamment. Si ces deux parties sont très différentes, elles n'en restent pas mois cohérentes.
Esthétiquement très réussi, malgré le manque de moyens évident, l'oeuvre de Jeff Lau est très dense. Ainsi cette première partie prend le temps de nous présenter les personnages, d'installer l'intrigue, et privilégie avant tout l'humour. Et il faut dire que de ce côté là, on est gâté. Le gang de Sim Bao composé de tronches comme on en fait plus contribue beaucoup à la bonne humeur, Ng Man Tat en tête. Méconnaissable, et plus laid que jamais, il livre une prestation pathétique de traitre attachant.
Stephen impressionne une fois de plus par son débit verbal, et semble très à l'aise dans son rôle. Karen Mok et lui forment toujours un très bon couple, plus encore ici qu'ailleurs.
La première heure est relativement rythmée et inventive, mais c'est le dernier tiers du film qui retiendra notre attention, avec cette course contre la montre trépidante, pleine de suspense, et à mourir de rire. Un final exceptionnel, qui conclue en beauté une première partie particulièrement réussie et met l'eau à la bouche.
Certainement l'un des chow les plus drôles.
bon film, tres beau mais ne suit pas trops l'histoire reel du roman ( journey to west ). Pour moi, ca fait parti des film des Stephane Chow avec un peu de serieux. D'aiileur il a eu un petit prix lors du festival à HK sur ce film (meilleur acteur je cois.. )
tres special.
3eme film avec stephen chow que je vois et c'est quand meme tres "space", ce mélange d'humour tres gras et d'action , parfois trop, (la scene ou chow essaye de remonter le temps pour sauver karen mok est ....fatigante) . si on montre ca a un gars qui as jamais vu de films hk (ou qui as vu que les 4 bruce lee) ils vas pas rigoler il vas trouver ca completement débile et con. ceci dit il y a de tres bons moments dans ce films. mais je prefere "king of beggars" 1er stephen chow que j'ai vu, a part shaolin soccer bien sur.
Stephen Chow toujours excellent...
Le dyptique du Roi Singe m'a plus en dépit de son manque de moyens évident. Imposible de résister lorsque Stephen prend feu aux parties génitales et que son partenaire tente d'étouffer le feu en le piétinant. Ceci dit, l'intrigue se complète tellement dans la deuxième partie qu'elle devient incompréhensible. Mais peu importe, le fun est là...Un plaisir typiquement HK.
L'HUMOUR GRAS TUE ...
Je dois bien avouer que je ne savais guère quoi penser une fois qu'à la fin du second volet de la fresque, le générique de fin commençait à défiler sur l'écran. En effet, j'ai eu l'impression d'assister tout au long des deux films à des éléments extrêment réjouissants comme à des points on ne peut plus décevants. Il faut bien reconnaître que l'histoire est très originale et mélange agréablement l'action, la romance, le fantastique et la comédie ... et que c'est ce dernier genre qui m'a réellement dérangé car les trois quarts du temps, l'humour y est gras, avec des dialogues dont le sujet de préoccupation est trop souvent situé sous la ceinture, des gags lourds voire très "pipi-caca" que seuls des enfants scolarisés en école primaire utilisent. Personnellement, je n'ai pas ri ; le parti-pris d'utliser la grossièreté pour trancher trop souvent dans le film avec des instants poétiques ou dramatiques m'ayant agacé au plus haut point. La qualité du métrage aurait à mon sens gagné à utiliser un humour.
Si ce côté comique ne m'a pas convaincu, je dois reconnaître que le film dans son ensemble (hormis quleques passages où sont utilisés des dialogues aussi initéressants qu'interminables ou des scènes qui se répètent trop comme la remontée du temps), lui, m'a plu. A commencer par la prestation de Stephen Chow qui est en tous points remarquable, comme celle, d'ailleurs, des personnages féminins (magnifique Athena Chu). Les décors, même si le film n'a pas bénéficié de moyens financiers conséquents, restent un point fort du film tout comme les costumes silmples mais forts jolis (je ne parle pas des masquesqui, hormis celui du singe, sont vraiment moyennement réussis). Les scènes de combats sont dans l'ensemble agréablement chorégraphiées voire parfois jubilatoires mais on pourra regretter l'incursion d'effets spéciaux trop cheap dignes du Bioman de notre enfance qui nuisent à l'esthétisme des combats. La bande son et la photographie restent, quant à elles, de très grande qualité et participent activement à l'ambiance du film. The Chinese Odissey reste un bon divertissement grand public avec, et cela n'engage que moi, un défaut majeur : un humour qui massacre la magie et la poésie d'une histoire pourtant riche et passionnante. J'adhère bien plus à l'ambiance noble et d'un Tigre et Dragon qu'à celle trop loufoque de la paire Jeff Lau / Stephen Chow ...
Nul à mort vraiment, difficile de faire pire que ça
Je n'ai pas du tout apprécié cette version moderne revisitée de la légende du roi singe. Je n'y retrouve pas le charme désuet et l'abstraction poétique de la série tv, qui m'a tellement marquée. C'est vraiment dommage. A moins que cela ne soit Stephen Chow, l'acteur, que je ne peux pas supporter. Rien que de voir sa tête me donne des boutons sur tout le corps. Brrr........... Sinon, je trouve que l'histoire est plus ou moins respectée. Mais bon. Quel navet tout de même!