Bad with a vengeance
Une bonne série B martiale de derrière les fagots, dont l'historie ne cassera pas trois briques, mais qui est aujourd'hui ultra jouissive à redécouvrir. En gros, c'est l'historie de la jeune et belle Yanti, qui va être la victime d'une bande de malfrats, qui va la violer, forcer à se prostituer et tuer son entière famille…Rien que ça. Sauf que c'est la fiancée (à l'écran, comme àa la vie) de Barry Prima, qui rigole pas, lui et distribue une bonne palanquée de mandales avant…De mordre le sable (à défaut de la poussière) !!! Ce n'est donc pas lui, mais Eva Arnza, qui sera soumise à un entraînement digne de deux de Jackie Chan à la belle époque de ses premiers films, à enchaîner coups de poing et mandales devant les décors paradisiaques de quelques chutes d'eau, à marcher sur les jarres remplis d'eau, qu'elle éclatera ensuite à coups de pies et à allonger les sbires d'un simple coup de pied détourné pas très bien exécuté, mais passons…
Le plus intéressant, c'est sans doute de voir la mode de la "magie noire" des films d'horreur déferler jusque dans ce "rape & revenge movie", lorsque le méchant décide soudain de recourir à un shaman, qui va attaquer la pauvre Eva à coups de scorpions planqués dans son verre de lait (véridique) et serpents à sonnettes, qui partent en fumée une fois vaincus…
Barry Prima va quand même faire un retour remarqué dans le dernier quart d'heure du film pour prêter main forte à sa belle et enchaîner quelques chorégraphies pas toujours très maîtrisés en comparaison avec celles de Hong Kong de la même époque…sans parler de ces quelques bruitages too much, soudaines inspirations de bruitages comiques en plein drame et ce ralenti, durant lequel on voit clairement l'acteur prendre son élan pour passer à travers un mur de fausses briques, alors qu'il est censé se faire choper au dernier moment par Barry pour se faire propulser. Culte, on vous dit !!
