La passion dévorante
On est en 1996 et l'industrie cinématographique indonésienne est au plus mal. La carrière de Barry Prima aussi, qui commence à tirer la langue, à flétrir de sous les bras et à accumuler les bourrelets à la place des muscles. Ca tombe bien, car l'époque des gros bras est ttoalemetn révolue; tout juste cartonnent encore des vagues films érotiques. C'est là, que le réalsiateur Prawoto S Raharjo (ou "Golden Kasmara"…fallait l'inventer ce pseudo !!) et ses producteurs décident de changer la donne en changeant au pied levé le com original du film, KOLECTOR (en gros "Le Collecteur") et en retournant une ou deux séquences un poil (aheum…) plus chaudes avec notre héros national (dont une sous la douche wow wow) pour vendre le produit final sous le titre hypra aguicheur de "Burning Passion". Soit…C'est un peu la déchéance suprême et voir ainsi Barry donner de sa personne pour racler quelques sous en plus est juste affligeant…En même temps, on n'en est plus à ça près dans le cinéma hypra exploitationniste de l'époque.
"Burning Passion" est donc un titre typique des films d'action de l'époque, dans la droite lignée des "Macho" et "Panther" avec une simili-intrigue, tout juste bonne pour enchaîner des séquences d'arts martiaux de derrière les fagots, à la jambe fatiguée de Barry, des chorégraphies approximatives et – surtout – une réalisation des plus bancales. Peu importe, car les fusillades ont la côte et on se bat donc moins au poing, qu'au gun et à la mitrailleuse; de quoi faire péter un ou deux barils récupérés à la décharge du coin. C'est bon, c'est con, c'est du pur produit d'exploitation indonésien des années 1990s, quoi. Les Frères Gollam ne faisaient pas mieux dans les années 1980s…