Il y a pire
Franchement, j'aurais plutôt envie de défendre le film, non pas parce que c'est un grand film, mais finalement il est, comment dire, sympathique. Je m'attendais a quelque chose de pire. Pour moi c'est un peu meilleur qu'un tueur pour cible, d'abord parce que l'action est suffisament présente et que ce film affiche clairement son absence de prétention. Du coup, il se laisse regarder sans problème. Bien sur, ni cinéma, ni la carrière de CYF n'en retireront rien, mais ca peut se voir tranquillement en famille ou d'un oeil en faisant autre chose.
Le déclin de l’empire hollywoodien
Pauvre cinéma hollywoodien. Le schéma narratif exploité depuis 15 ans, mettant en scène un couple de gentils si possible d’ethnie différente, des méchants rêvant de détruire la Terre, et un enjeu de pouvoir quelconque au milieu (diamants radioactifs, manuscrit ou autre), est tellement usé jusqu’à la corde que le moindre film encore basé dessus est considéré d’office comme douteux. Au mieux, il peut s’agir d’un bon divertissement spectaculaire ( Blade 2), au pire d’une grosse daube chiante et sans âme. Alors pour trouver encore un peu d’inspiration, les scénaristes s’autoparodient ou lorgnent du côté de l’étranger en recherchant des éléments susceptibles de renouveler un tant soit peu le genre. Cette tendance est particulièrement flagrante dans Bulletproof Monk, où l’introduction de moines tibétains dans le script provient du succès français du film Himalaya, l'enfance d'un chef, dont une des plages sonores est reprise vers la moitié de l’intrigue, où certaines scènes d’action montées de façon brouillonne sont directement référencées à Matrix (les combats dans les airs, la balle déformant l’espace), et où les personnages trouvent leur substance dans leurs rôles précédents (Seann W. Scott joue sur la même tonalité comico-naive que dans Road Trip ou American Pie, Chow Yun-Fat incarne un moine proche de Tigre et Dragon).
Peu aidés par un scénario d’une fadeur abyssale et par des seconds couteaux insignifiants, notre duo de super-héros-qui-sauvent-le-monde-des-vilains ne parvient pas à préserver l’attention d’un spectateur abattu plus de 30 minutes, et encore moins à remuer ses neurones. Un film qui a un sale arrière goût de déjà-vu 100 fois, et où notre ami Chow Yun-Fat, pourtant le seul acteur chinois à ma connaissance à s’être créé une réputation internationale sans prénom occidental, touche gentiment le fond. Pour mieux rebondir ?
Quelle daube...
Sans aucun interet. Sans parler du fait que l'acteur
Sean William Scott est carrement insupportable
. Pauvre
Chow Yun-Fat. Qu'est il allé faire dans cette galère ?... Ah oui, c'est vrai qu'il joue aussi dans
Dragonball The movie. C'est décidément mal barré.
Encore pire que Roméo Must Die !! lol
Franchement jusqu'a présent la filmographie US de "Chow Yun Fat" était plus que correct mais la avec ce film il a vraiment touché le fond , surement sa plus mauvaise prestation à l'écran ...
Là où le pop corn est toléré!
Je m'étais contenté de mettre une note, mais vu le nombre de crânes sur la fiche, je veux tout de même détailler pourquoi je ne saque pas comme la majorité. L'avis de Jeffy résume bien ce que je pense. Et pour donner une idée d'où ce film se situe selon moi, ce serait entre
Last action hero et
Jackie Chan dans le bronx sans la Jackie's touch. Donc ceux qui ne sont pas clients des films précités peuvent passer directement à autre chose, les autres savent que ce ne sera pas la révélation, mais juste un bon petit moment de ciné pop corn.
Chow Yun Fat... Gloire et déchéance....
C'est terrible, mais comment peut-on tomber aussi bas?
Il y a aussi Robert de Niro qui suit le même chemin.... c'est triste tout ça!
C'est grave?
Bulletproof monk (le moine par balles (sic)) révèle une hybridité qui alimente le cinéma hollywoodien depuis quelques années, moins brillante mais plus explicite que dans Blade 2 par exemple. Pseudo-filiation ultra bizarre et surprenante entre le boulet d'American Pie et Chow Yun Fat, les films de Lo Wei. Cinéma mondial, dont Matrix fut le point de collision terminal en même temps que le déclencheur. Désormais, tout est affaire d'intégration.
Horrible !!!
Pauvre Chow Yun Fat, son premier vrai navet américain. Au secours....
chow yun- fat vas si mettre aussi?????
le seul , l'unique , le grand chow yun fat est t'il parti sur les traces de jet li et jackie chan ? je veux dire par la tourner des films américains qui sont ridicules .quel navet ce film, sidérant!!!!!!!!
pauvre chow
Je sais que Chow Yun Fat a tourne pas mal de navets a HK mais tout de meme. Il est parvenu aujourd'hui a un statut de grand acteur international et il tourne dans cette bouse. Que s'est-il passe? Il n'a pourtant pas besoin de cela, aurait-il ete mal conseille? C'est quand meme produit par John Woo cette daube!! Quelle honte!!
29 juillet 2003
par
djsan
comment des noms comme john woo ou chow yun fat peuvent-ils faire partie d'une daube comme celle ci? en fait c'est parce que c pas une daube
le film m'a diverti du début jusqu'à la fin, les combats sont plutot bien fait ( mieux que ce dont je m'attendais en fait), le film assume completement tous ses clichés ( les asiat à l'accens bien prononcé aux vilains méchant allemand).
je n'espérai pas un grand film, ce n'est pas un grand film. mais c'est un excellent divertissement fort sympatique duquel se dégage une bonne humeur communicative.
A toute épreuve
Voilà la plus belle preuve du total mépris des américains pour toute autre cinématographie.
Récupérant une icône du cinéma asiatique (Chow Yun-Fat), des petits producteurs malins se sont sans doute dits de pouvoir en démontrer à l'acteur et à toute la communauté asiatique, qu'ils pensaient se déplacer en masse pour voir leur film, en tournant un vrai film "à l'américaine".
De Chow Yun-Fat, ils n'ont dû voir aucun film - pas grave, les asiats' y z'ont tous pareils, y z'avent faire que des films de kung-fu. Et voilà Chow Yun-Fat en adepte des arts martiaux (sic). Arrivé à mi-chemin, ils hallucinent quand même de la certaine raideur du pauvre acteur à exécuter ses mouvements (c'est qu'il n'en a pas l'air, mais y est plus tout jeune, Chow). Il leur dit, qu'il faisait plutôt dans le gunfight, à Hong Kong. Que cela ne tienne, arrivé à mi-film, le moine a droit à une scène d'action avec des flingues - au ralenti, siouplait! Mais pas question, qu'il tue quiconque, le film se veut "intelligent", le personnage principal est un gentil petit moine tibétain pacifiste (et sans doute écolo, mais les scénaristes n'ont pas réussi à caser de scène pour aborder ce point), qui ne TUE pas. Tout le contraire, des méchants allemands, qui - comme chacun le sait - n'ont jamais pu se sortir de leur dépression post-WWII et leur élan de nostalgie patriotique. Mais on n'en est plus à un cliché près; les méchants français n'étaient pas encore à la mode à la date de tournage du film et l président venait de rendre visite aux russes, donc pas question de raviver la "flamme" de ce côté-là.
Et pour parfaire le tableau, ajoutons Sean William Scott. Il n'a jamais appris le métier d'acteur, mais il est incroyablement populaire auprès des ados. Qui dit ça? Les pontes d'Hollywood, c'est que ça doit être vrai!
En résulte un parfait mélange totalement indigeste autant sur la forme, que sur le fond, où il n'y a absolument RIEN à sauver.
Le réalisateur a grillé son unique cartouche en étant re-parti tourner des clips musicaux pour Michael Jackson et Britney Spears - en attendant que les grosses pontes le rappellent.