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moyenne
3.02/5
La Brassiere
les avis de Cinemasie
2 critiques: 2.5/5
vos avis
12 critiques: 3.02/5
Allant de très bête à assez fine, une comédie pas parfaite mais entraînante
La Brassière ne révolutionne certainement pas la comédie, et on peut évidemment attendre beaucoup plus de Patrick Leung et Lau Ching-Wan, mais la but initial est ici atteint: on rigole bien. Evidemment, la philosophie présentée fait parfois preuve d'un simplissisme dérangeant, et les gags volent parfois très bas. Mais d'un autre côté certains passages sont bien écrits, et les interprètes jouent le jeu à fond.
Pour en revenir au principal problème du film, on peut le comparer à d'autres comédies romantiques du même genre. Prenez un What Women Want, un Women From Mars, la partie "Les hommes apprennent à découvrir les femmes" défonce des portes ouvertes et ressert immanquablement le même plat réchauffé. Ici c'est la même chose, et on se lasse assez vite de ce discours, surtout que les hommes sont tournés en dérision, mais cela ressemble plus à une opération séduction qu'à une vraie remise en question. Les femmes restent inférieures au final. Dans une culture aussi mysogine que celle de Hong-Kong, on peut tout de même considérer le film comme un effort dans le bon sens, mais le résultat n'est pas encore très convainquant.
Heureusement, le film est rattrapé par ses délires, du règlement de compte de western à l'essai des sous-tifs par nos deux designers. Difficile de ne pas se craquer face à la bonne humeur communicative du film et des acteurs. De plus, certains dialogues basés sur des sous-entendus et du double sens sont bien écrits et sonnent nettement plus justes que la partie philosophie des bacs à sable. Evidemment, certains gags tombent bien bas (les rêves de Gigi, bonjour l'âge mental...) et se montrent mysogines, mais le quota de rire est atteint. L'hilarité est même parfois de mise, notamment lorsque Ching-Wan et Louis mettent un sous-tif. Inutile de dire que leur hilarité n'était sûrement pas feinte. Quelques autres scènes les mettant en scène valent également la vision du film à elles seules. Les deux acteurs jouent le jeu jusqu'au bout, le second démontrant une nouvelle fois qu'il sait tout jouer avec une aisance confondante. Portant des faux seins ou en caleçon dans Tokyo, il est naturel. C'est moins le cas pour une Gigi Leung en progrès mais pas encore pleinement convainquante (mais meuuuugnone quand même...).
Il faut aussi bien sûr parler des dizaines de belles demoiselles en sous-tif qui peuplent ce film. L'intérêt sera évidemment plus important pour ces messieurs. Surtout que Gigi Leung / Carina Lau / Cherrie Ying, c'est une ligne d'attaque fort sympathique. Louis et Ching-Wan font preuve d'un charme certain face à elle, donc messieurs, votre copine peut aussi regarder le film sans vous traiter de gros pervers. Autres points intéressants, la musique parfois très inspirée western (une référence directe à Sergio Leone, plus une autre potentiel aux 7 mercenaires), et des caméos assez nombreux (Stephen Fung et Karen Mok entres autres).
Au final, La brassirère n'est évidemment pas un film marquant dans la filmographie de Patrick Leung ou des acteurs, avec ses longueurs philosophiques de bas étage. Mais quelques dialogues bien écrits et le jeu décomplexée des acteurs font de cette comédie un moment agréable. Donc partie comédie, oui, partie romance et philosphie de la relation amoureuse, peut mieux faire. L'ultime comédie romantique n'a pas été réussie ici, mais le résultat est tout de même très appréciable. Et Lau Ching-Wan en sous-tif, c'est pas tous les jours quand même...
amusant
Il est vrai que l'idée de base est assez absurde, 2 hommes sont engagés dans une entreprise de design de soutien-gorges afin de réaliser le soutif parfait.
mais en fin de compte, le film rend quelque chose de potable et en fait, on s'amuse bien tout le long. Même les différentes romances qui se créent sont complètement loufoques et franchement, si vous voyiez la dernière déclaration de LAU Ching-Wan, c'est tout de même assez tordant.
On regrette tout de même le fait que les blagues sont tout de même assez lourdes à certains moments, mais tout est à prendre au deuxième degré.
Bluette florescente pour cinéphile en perdition.
La comédie comme je l'aime découle souvent des attributs non-sensiques chers au mo lei to de Stephen Chow, ou agit dans un contexte social, ce que savait très bien faire l'acteur-réalisateur Michael Hui, elle peut aussi faire naître le comique de situation dans la bluette sentimentale, ce que réussissait incroyablement le vétéran Chor Yuen sous la coupolle de Tsui Hark dans l'injustement méconnu Diary Of A Big Man, ou à un degré moindre un réalisateur comme Clifton Ko (Chicken & Duck talk, All's Well End's Well).
Pour ce qui est de ce film, le génial réalisateur de Beyond Hypothermia tente d'amuser pendant plus d' 1h30 avec un scénario hyper-étriqué placé dans un contexte totalement basé sur l'attente (vont ils finir par s'embrasser ?), c'est bien maigre et ce n'est sûrement pas l'esthétisme flashy-fluo à la Ken et Barbie qui peut faire patienter. Non, franchement je n'arrive toujours pas à comprendre comment on peut penser monter un film avec une telle histoire...? Mais ça n'engage que moi, alors je passe mon chemin en attendant des jours meilleurs...
Film tres plaisant.
Bon, y'a pas de surprise dans le scénario mais le film reste tres plaisant avec quelques sequences memorables.
Il suffit de prendre la scene de l'arrivée dans les bureau de Lau Ching Wan et de Louis Koo, enchainé par le duel du regard entre ce dernier et la belle chef designer filmé à la "Le bon, La brute et le truand", et la on roule sous la table tellement on est plié.
Ensuite, il reste quelques bonne scenes et surtout bcp, bcp bcp de soutifs et de belles filles.
C'est un film a regarder au moins une fois.
Rurouni
Après une longue absence, Lau Ching-wan revient enfin sous la direction d'une valeur qu’on croyait sûre, celui qui nous a livré une des plus belles surprises du cinéma, et même une des plus belles surprises tout court, "Beyond hypothermia" of course
Suivant la mode To/Wai qui consiste en gros à passer des polars cultes à des comédies sympas aspergées à l’eau de rose, on a le droit pour cette retrouvaille choc Lau/Leung à une comédie de plus, aussitôt vue aussitôt oubliée. Remarquez, « La brassière » se laisse regarder et c’est déjà bien, Gigi Leung y est certainement pour quelque chose quand même. Et d’ailleurs, je me demande si je préfère sa coupe dans « Sixty million dollar man » (rappelez-vous quand elle joue au Volley à quel point elle est adorable) ou sa nouvelle coupe plus mode mûrissant mes phantasmes. Retour de Carina Lau dans une production de haut standing après s’être rabaissée au ridiculissime mais joyeux « Cop shop babes ». Enfin, pour les fans de Louis Koo, il n’a jamais excellé dans la comédie et il le démontre à nouveau.
Dommage, l’idée était originale mais le film ne l’est pas.