Qu'est-ce qu'il faut pas faire pour gagner sa vie...
Malgré les très jouissifs cascades et combats qui vont vous couper le souffle (et comme ça occupe les 2/3 du film, il y a de quoi faire...), la morale très nauséabonde qui transpire en permanence gâche fortement le plaisir. Voilà un film qui devrait faire plaisir à G.W. Bush et qui pourrrait donner à Stalone des regrets de sa période afghane, c'est pour dire....
Aussi ridicule qu'impressionnant
Certains trouvent déjà Ong Bak crétin et sans scénario. Mais le pire n'est jamais décevant, et Born to Fight va encore plus loin dans le grand n'importe quoi justifiant les cascades les plus démentielles. Le film a sûrement bénéficié d'un budget confortable pour une prod thaïlandaise, la photographie est correcte, il y a quelques grosses explosions. Mais d'un autre côté on sent le manque d'expérience par rapport aux grosses cylindrées US, la réalisation manque de punch, les cadrages sont un peu approximatifs. Tant qu'à parler de ciné US, on peut aussi faire un parallèle sur le patriotisme ultra-présent, aussi criticable ici que dans un Armageddon. On peut et doit continuer sur le grand n'importe quoi des scènes d'action qui en découragera plus d'un: on crashe une moto contre un mur et on repart avec 30 secondes plus tard, on utilise les compétences sportives des différents protagonistes pour faire de jolis mouvements manquant hélas de puissance à la frappe, et le tout le plus sérieusement du monde. C'est bien là le souci principal du film: tout est premier degré dans ce film, alors que le spectateur ne peut QUE tout prendre au second degré. Il fallait choisir entre un traitement dramatique et réduire un peu le délire des scènes d'action, ou bien choisir un traitement plus fun justifiant ces débordements. Le film ne choisit pas, et sombre ainsi dans le ridicule à de nombreuses reprises.
Heureusement il reste les cascades, bien plus impressionnantes que les combats plagiants Ong Bak sans réussir à l'égaler. Soyons clair, les combats (hormis les chutes) sont sympathiques, mais manquent d'engagement, avec leurs jolis mouvements de gymnastes. Par contre il est évident que les cascades sont de top niveau, rappellant ce que les cascadeurs Hong Kongais faisaient 15 ans auparavant. La plupart des chutes sont ahurissantes, tout simplement. Cela pose évidemment la question de la pérénité de ce genre de films, et surtout de son utilité. On aimerait que ces cascadeurs mettent leur vie en jeu sur des scénarios plus convainquants, sinon bon nombre d'entre eux sacrifieront leur santé pour des films qui seront hélas vite oubliés. Les fans de films d'action se doivent tout de même de jeter un oeil à ce film, ne serait-ce que pour ces chutes mémorables. En espérant que ces cascadeurs oeuvreront dans le futur sur de vrais films comme Beautiful Boxer plutôt que sur des démos comme celle-là.
Les cinglés sont de retour !
Les Thaïs sont dans la place et vont montrer une nouvelle fois qu'ils possèdent les cascadeurs les plus burnés de la planète. Born to fight, plus bourrin que Ong Bak ? 100 fois plus. Ong Bak a la trogne d'un toast à côté de ce gâteau dégoulinant de chantilly. Les thaïs montrent qu'ils ne sont pas forcément là pour faire du martial, eux c'est l'action, l'action comme on en a plus vu depuis une éternité et à un degré de folie inégalé qui frise le suicidaire. Le réalisateur a bien raison de louer les cascadeurs à la fin du générique, ces mecs sont prêts à faire n'importe quoi pourvu que ça bourrine. D'ailleurs, ce générique montre aussi très clairement que ces gars là sont simplement inconscients et assez loin d'un quelconque professionalisme au moins au niveau sécurité. Ils se font mal et forcément ça se voit.
Mais ce n'est pas tout. Born to fight est à prendre obligatoirement au second degré avec un oeil bisseux frétillant. Quand les énormes cascades ne sont pas là, l'action se fait grosse rigolade crétine et l'excès plonge dans le fousmoiça total. Des deux footballeurs aux gymnastes en passant par le rugbyman, l'unijambiste, la gamine et même le vieux, tout cela est absolument tordant, crétin et traité avec un premier degré confondant. L'ennemi surarmé n'est même pas là pour être crédible. Les jeunes sportifs exécutent leur jolis mouvements démesurés et le terroriste ne fait presque rien pour les éviter, il se place juste bien dans l'axe histoire de se prendre la frappe en pleine poire. Ajoutons du massacre sans distinction de quoi que ce soit, des fusillades tout droit sorties d'Operation Wolf, de la grosse caricature de terroristes, des élans patriotiques que les américains n'oseraient jamais pondre. Tout est déformé, dilaté, complètement jouissif et uniquement voué à l'action. Il n'y a plus de structure comme dans Ong Bak, il n'y a plus rien qui tienne debout, juste une envie inaltérable de partir en vrille dans l'exploit le plus invraissemblable et l'excès le plus décalé. Un truc de barge.
Au contraire de Ong Bak pénalisé par ses failles assez flagrantes de réalisation en voulant jouer les grands, Born to fight est bien trop bis pour que l'on lui en tienne rigueur. Même les reprises abusives de ralentis ne sont pas de trop histoire de rire à nouveau ou d'apprécier les risques déments encourus. Le mauvais goût ambiant du fond comme de la forme se fait paquet cadeau, pain béni pour l'amateur, le tout sur une musique à faire péter ta 205. ça respire la fraîcheur des prés, l'insouciance d'un cinéma d'action sans barrière.
ps : quant à la brillante idée de Shubby du jeune moine qui se ferait décapiter ou de l'unijambiste qui deviendrait cul de jatte, ça pourrait être marrant !
Jackass
Born to fight n’est malheureusement pas le digne successeur de Ong-Bak, que ce soit au niveau qualitatif, charismatique ou martial. Partant d’une intrigue des plus simplistes (une prise d’otage qui tourne au bain de sang), le film fait le pari d’en mettre plein les yeux au spectateur en accumulant les cascades les plus dingues vues au cinéma réalisées par de véritables tarés. Si on applaudit la performance à la limite de l’inconscience, on reste atterré par la dimension ridicule qui se dégage d’un grand nombre de scènes : des sportifs de haut niveau utilisent leurs compétences (foot, gym,…) pour mettre une bonne raclée aux terroristes (je vous laisse imaginer le résultat…), un nationalisme exacerbé et injustifié qui multiplie les plans de drapeaux thai ainsi que les slogans et les hymnes guerriers, ou encore un détournement de missile nucléaire pointé sur Bangkok vers la mer avec un grand ouf de soulagement souriant – mais en occultant totalement les éventuelles conséquences (radiations, voire tsunami ?). A la pointe de l’attaque, Dan Chupong se démène comme un beau diable mais ne parvient pas à masquer son incompétence lorsqu’il s’agit de se battre ; une sorte de Steven Seagal thailandais est peut-être né !
Ils sont fous ces thais
Il faudrait décerner un prix pour les cascades les plus dangereuses, surtout quand des fois elles ne servent pas plus qu'à montrer comment le cascadeur est burné. Il est vrai que c'est le but à l'origine de ce film : balancer plein de cascades spectaculaires histoire de bien montrer au monde entier que la Thaïlande est dans le coup et qu'elle enfonce le clou après le succès de Ong Bak. Cette fois, ils vont plus loin encore car les cascades sont encore plus spectaculaires et on y ajoute également plein de fusillades et de cruauté. alors dit comme ça, on pense que le film doit être un chef d'oeuvre d'action et en met plein les yeux. C'est vrai que ça en met plein les yeux ; mais moi je me suis ennuyé souvent ; la cause de cela : les fusillades sont pour la moitié stupides et mal foutues, et de nombreuses envolées de gymnastiques sont particulièrement inutiles, même si elles paraissent esthétique, comme par exemple le héros qui fait un triple salto-vrillé-appui-contre-le-mur, tout cela pour juste retomber sur ses deux pattes et attendre le méchant (qu'il tue d'une lancé de couteau ; je me demande encore pourquoi il a fait tout son foin). Et enfin, les ralentis sont agaçants ; il y en a trop et ça casse l'action, un peu comme dans Ong Bak comme on multiplie les replay. Bon tout de même, j'ai été subjugué par certaines cascades, notemment au début avec les camions et à la fin sur les motos, et il y a de la bonne actions ; mais trop de choses à améliorer à coté de ça
Old Police Story
Patrick Hernandez est pénard en Thaïlande. Il ne demande rien à personne, seulement d’exister avec ses paillettes, sa canne, son tube et sa thune pour être Born to be alive le plus longtemps possible. Malheureusement pour lui, des soldats du genre Born to fight tout ce qui bouge en ont décidé autrement : ils souhaitent le capturer pour l'échanger contre leur Colonel. Pas trop d'accord, Patrick fonce se planquer dans un petit village de gentils thaïlandais adeptes de leur nation, de leur drapeau, de leur religion et même de leur riz thaï.
Du coup, les méchants militaires attaquent les villageois, pour chopper Patrick mais aussi pour enquiquiner leur nation, leur drapeau, leur religion et leur riz thaï à coup de rangers dans la poële. Outré, Papat se met à chanter depuis sa planque pour donner du courage aux habitants, pris en otages ! Là, miracle, le destin transforme son tube en chant patriotique via le grésillement du seul poste de radio du bled. Littéralement dopés par ce chant, les villageois se rebellent et maravent grave les malfrats pour leur apprendre ce qu’est une putaing de nation !!
Gros tsunami visuel, Born to fight surfe sur la vague du dernier Ong-Bak en date, son côté toujours-plus le rapprochant cependant davantage d'un bon vieux Police Story. Le réalisateur n’est pas born de la dernière pluie et les dépasse constamment en mélangeant une horde de délires avec un truc voulu sérieux. Pour rappel : la nation, le drapeau, la religion, le riz.
Tellement de gens se font trucider ici que c'en devient complètement surréaliste. La production a sûrement dû apporter des habitants du village voisin pour que ça éclabousse autant. Cette chair à canon ne fait que servir de ponctuation entre les cascades de nos héros de sportifs, le "surplus" vivant justifiant qu’il reste un tas de villageois pour applaudir à la fin, servir la soupe à Patrick et, accessoirement, aux sportifs.
Quelque chose d’aussi violent avec pour unique prétention la nation et ses corollaires (le drapeau, la religion et, bref, vous avez compris l'idée maîtresse) ça énerve autant qu’un Chuck Norris pro américain à 2 balles zigouillant du sale nétranger avec en arrière plan un drapeau ricain flottant au ralenti. Autant ça passe largement dans Bangrajan (fait historique) et dans Ong Bak (une tête de statue pour la religion et un t-shirt pour la nation), autant là c’en est débile de démagogie inutile. C’est heureusement tellement mal foutu qu’un involontaire second degré constant transforme cette boucherie en chouette poilade, honteuse d’irresponsabilité pas assumée du tout du tout. L’esprit du spectateur, planqué devant son écran, se lâche alors complètement et, sans aucun scrupule, il en vient à souhaiter qu'un jeune moine bouddhiste lourdingue se fasse décapiter, voudrait qu’un des gymnastes se prenne l’entrejambe dans une barre asymétrique et prie pour qu’un unijambiste kickboxeur, certainement Born a 4th of juillet, devienne cul-de-jatte sur le champ. Sadique le spectateur? Peut être, mais toujours moins que ce film, parce qu’en Thaïlande on n’a pas de sous mais on a des types qui donnent leur vie gratos.
Born in the USA, The Boss a eu du bol : il a pu faire de la guitare et tester les limites de ses cordes vocales pour passer le temps. Les thaïlandais, eux, sont born pour se prendre des camions en pleine poire et tester les limites de leurs corps sans câble pour passer le temps. Ces mecs là cautionnent à leur façon le snuff movie, concept pas si éloigné que ça de ce genre de carnage. Le voyeurisme du spectateur, lié aux prises de risques de ces artistes, nous ramène plus aux délires propres au cirque qu’à un concept cinématographique.
Dès lors, on assiste à un film finalement plus vache landaise que thaïlandais, les Gruss s’éclatant là, sous nos yeux, en faisant tous plus ou moins les clowns sans pour autant arborer leur fameux nez rouge. Ce qui permet au joyeux sédentaire de pleurer de rire devant un joyeux massacre et d'applaudir, les yeux exorbités, fasciné comme il le serait devant le show d'une otarie contorsionniste ou celui d'un nain rotatif. On a rarement, si ce n'est jamais, vu un truc pareil.
Attention, oeil bis indispensable !
Après la claque Nothing to Lose il y a 2 ans à Deauville, Born To Fight vient nous rappeler que le ciné thaï est bien le nouvel Eldorado du continent asiatique… pour accoucher de films crétin et jouissif.
Suite à une intro d’une grosse dizaine de minutes aux forts relents HK/GwG de la belle époque avec grosse fusillade, entrepôt qui pète, tronches patibulaires, le film se pose. Déjà on se dit qu’on est sur de bons rails et que c’est bien parti. Une fois cette intro passée on assiste à un grand moment « out of this world », en effet après la mort de son collègue, l’agent des Forces Spéciales de Police Deaw (CHUPONG Dan, un grand malade) décide de partir avec tous ses potes sportifs locaux (champions régional, national, olympique, tout de Adidas vêtus) faire de l’humanitaire dans un village perdu des montagnes en distribuant des peluches et couvertures. Bien que quelques blagues potaches parsèment ce passage, ce (petit) trou fait peur et on redoute soudain une romance naïve qui plomberait définitivement la belle entame. Heureusement une balle judicieusement tirée dans le crâne d’un des badauds du village annonce l’arrivée des narcotrafiquants et lance une fois pour toute le film dans la dimension Z.
Après des pleurs, jérémiades, exécutions sommaires de femmes et enfants la radio locale, comme chaque jour sûrement passe l’Hymne Nationale et là, les villageois comme les sportifs, dans un grand élan patriotique se révoltent et c’est tipar pour 40 min de pure folie où idées bis et cascades incroyables se côtoient pour notre plus grand bonheur. Même si le film est bien sûr différent d’ Ong-Bak, on est obligé d’y faire référence vu que c’est le même chorégraphe qui officie sur les 2 films et qu’ils sont les soi-disant nouveaux mètre-étalons du film d’action, et là la comparaison est rude pour Ong Bak. Born To Fight écrase ce dernier, ici point de longueurs ou de développement quelconque d’une pseudo histoire, c’est l’entertainment avant tout ! Les ralentis, gros défauts du film avec Tony Jaa sont également présents ici, cependant ils sont utilisés plus judicieusement. Là où Ong Bak passait 3 ralentis sur chaque séquences, Born To Fight en passe juste 1 (pour bien apprécier la scène) et à la rigueur ils refont la même cascade à un autre moment pour bien montrer qu’ils peuvent refaire ces séquences de malade.
D’ailleurs les cascades ont vraiment l’air d’être faites à l’arrache, et le mini making-of du générique final vient confirmer cette impression car visiblement certains cascadeurs se sont fait très mal. Plusieurs de ces séquences frôlent l’inconscience comme la désormais célèbre chute entre 2 camions où le cascadeur voit passer une roue à 30 cm de sa tête ou encore ces vols planés et autres coups de pied sautés.
La réalisation fait complètement amateur, il n’y a aucune photographie, on se croirait devant un bon film HK de la belle époque. Tous les méchants sont filmés en contre-plongée et une musique techno-rock-tuning du plus mauvais effet vient nous casser les oreilles (en plus des rafales de balles qui viennent de partout) pour le plus grand malheur de nos tympans. Cette « musique », aussi pénible et décalée soit-elle ajoute une grosse touche de charme à l’ensemble, espérons que Besson n’y touche pas pour sa sortie française. Il n’y a quasiment aucun effet spécial et c’est tant mieux car lorsque l’on voit la fumée du missile en CGI, on reste plus que perplexe.
Durant la dernière partie, les idées bis affluent et apportent une énorme plus-value au film : chaque sportif présent se servira de sa discipline pour terrasser les preneurs d’otages, ce qui fait qu’on assiste à du jonglage avec des grenades, des plaquages de rugby, du cheval d’arçon, de la barre parallèle, un magnifique drop que se reçoit en pleine tête un sentinelle tout en haut de sa tour, … sans oublier le magnifique hommage à Les Monstres de kung fu, le réalisateur connaît ses classique du mauvais goût ! Il y a également le chef du village qui ne s’est pas remis de l’hymne national et trimballera le drapeau thaï partout, même quand il est à 2 doigts d’y rester ou encore le héros Deaw qui s’il sait manifestement bien se servir de ses pieds et poings a plus de mal avec ses méninges et préfère hurler comme une bête pour arrêter un missile lancé sur Bangkok contrôlé par un ordinateur plutôt que de se servir du clavier et de la souris… un grand moment.
Vous l’aurez compris Born To Fight c’est du bonheur sur 1h30, de l’action quasi non-stop. A moins de faire un film où il n’y a aucun scénario (ce qui est presque le cas ici) il sera impossible de faire plus de fight tant l’histoire est anémique et sert juste à relier la superbe intro du génial finish. Le fait que ce film n’ait pas eu le prix à Deauville dans la section Action Asia (au profit d’ Arahan, pffiioouu) n’est qu’une anecdote et nul doute que Born To Fight comme son acteur principal ont un bel avenir dans le domaine de l’action.
P.S : pour vous donner une idée, voici la structure du film
Durée : 1h30
Intro : un peu plus de 10 min (action)
Humanitaire : 15 min (out of this world)
Prisonnier : 25 min (mixe de jérémiades et scènes d’action)
Final : 40 min (fight non stop)
Allez 3 points pour les cascades de malade de ce film. Depuis Police Story on en avait pas vu de telles. Les cascadeurs ont vraiment pris des risques insensés pour ce film, et le résultat vaut le visionnage. On a cependant plus à voir une démonstration d'une équipe de cascadeur plutôt qu'un film digne de ce nom, dommage. Mais si vous aimez les cascades extrêmes, il s'agit d'un fim à visionner absolument.
Apres l'effet Ong Bak voici l'efffet born to fight
Le point fort du film sont de bon combats assez originaux voila tout sinon pour le reste ont repassera, car de toute façon lhistoire n'est qu'un pretexte pour enchainer les scénes d'actions.
Kerd Ma Lui ? Merd Ka Lui plutôt !
Ah, c'est peu de le dire que je l'attendait ce nouveau Ong Bak. Disons que j'avais plus qu'aprécié Tony Jaa dans ses peregrinations de Tintin musclé, mais j'avais une légère impression d'inachevé, certainement dû à un battage mediatique trés fort (le nouveau "Bruce Lee" !!! Rien que ça. J'en ai hurlé). Alors quand on m'annonce un Ong Bak encore plus borderline, encore plus action, encore plus fort que son prédécesseur, ben moi, je bave. Je fantasmai déjà sur le combattant unijambiste, sur la petite fille qui fait du Muai Thai, sur les quarantes minutes d'action non-stop et sur la fameuse cascade suicide du camion. Eh oui, je l'attendait trés fort... peut être trop.
Car si j'ai sentit une impression d'inachevé chez Ong Bak, que dire du vide qui m'envahit à la fin de Born to Fight ? Le gros problème est que ce dernier souffre imanquablement de la comparaison (assumée semble t'il) avec son modèle. On voit de manière evidente la demarche ambitieuse d'aller plus loin que l'autre film, mais ce qui en resulte est l'equivalent d'un magnifique soufflé qui retombe. Je m'explique.
Pour ce qui est des cascades, rien à reprocher : ça fait mal à l'ecran et on frissonne d'horreur face au danger que frôlent les cascadeurs. Mais cette surenchère dans la cascade nous eloignent fortement du metrage. Déjà que l'histoire est mega légère et que l'identification aux personnages est nulle, il faut en plus qu'on se dise "comment ils ont fait cette cascade", plutôt de se dire "comment le gentil va t'il s'en sortir". Bref, on ne rentre jamais vraiment dans le film.
Les scènes de combat, par contre sont trés loin d'être folichones face au monolythique Ong Bak. Les coregraphies sont torchées par dessus la jambe, frolant plusieur fois le ridicule (oh, le gentil court sur le mur de la grange et fait un salto arrière pour... pourquoi d'ailleurs?) et sont filmées sans aucune saveur. Pour donner du relief à tout ça, on a le droit à un ralentit sur CHAQUE ACTION !!! Et il y en a beaucoup d'action dans ce film. Si toutes les scènes au ralentit étaient en vitesse normale, on perdrait 20 minutes de film facile. Au bout d'un moment, on se surprend à attendre la fin du ralentit, histoire que l'action se relance... et debouche sur un autre ralentit. Ca devient vite risible.
Mais où est la petite fille qui botte les fesses des mechants ? 5 minutes et un coup de pied miserable, on en parle plus. Et l'unijambiste ? Deux coups de pied à tout casser, sinon, il envoie des balles en l'air... chapeau !
Et si vous pensiez que le scénario de Ong Bak était simpliste, attendez vous à pire. Un manicheisme poussé à l'absurde (les gentils sont extremement gentils car ils offrent leurs colliers persos à des enfants defavorisés ; et les mechants sont trés méchants car ils tuent et torturent tout le monde en rigolant trés fort... houlà). D'ailleurs, le message ideologique est tellement fort qu'il desamorce toute tentative de dramatisation : dixit la scène où un gogol (desolé, mais il a une tête de gogol) court pendant deux heures (au ralentit bien entendu) en criant et en portant le drapeau de la thailande.
Mais bon, je nuance quand même. Si ma note n'est pas zero, malgrés mes griefs, il faut avouer qu'au delà de la mise en scène pourrie (on dirait souvent un téléfilm) les cascades font illusion, l'action reste soutenue, et on attend quand même jusqu'au bout la prochaine "cascade qui tue". A voir... mais plus difficilement à revoir.
Un bon film? Non. Un divertissement décérébré très amusant? Oui
Si l'on fait abstraction des scènes d'action, il n'y a rien à sauver dans cette accumulation de clichés en tout genre et de patriotisme exacerbé et naif!!
Mais, lorsque l'action se met en @!#$, ça kicke, ça tombe, ça saigne, ça fight...Probablement trop, jusqu'à l'overdose. C'est certes spectaculaire mais, de temps en temps, il n'aurait pas été plus mal que cela s'arrête, se pose pour que le spectateur puisse reprendre son souffle...A force d'accumuler les séquences qui finissent toutes par se ressembler, aucune scène ne se détache particulièrement du lot.
"Born to Fight" représente l'exemple type du film qui, a force de vouloir trop en donner, tombe malheureusement dans un excès qui ne l'avantage pas. Mais ne faisons pas la fine bouche, rares sont les films qui donnent un tel plaisir primaire à son auditoire!
Les 4 as en Thaïlande
Non mais qu'est-ce que c'est que ce truc ?
Cela ressemble à un montage des séquences les plus douloureuses de Video gag, assorti d'un patrouillotisme neuneu.
Le scénariste, les monteurs et le chef op' ont dû mourir dès les premiers jours de tournage -tués par la chute d'un cascadeur, probablement.
THAILANDE:1 - HK:0
l'histoire, le script, l'interprétation, l'esprit, tout ça c'est du niveau d'un JCVD moyen. naze, ridicule. rien à @!#$! l'intérêt est ailleurs: des scènes d'action de malades réalisées par des kamikazes (voir générique de fin). c'est inédit au cinéma des trucs de ce genre, et le divertissement est assuré à 100%. pas trop mal réalisé, de manière bien dynamique, il n'en fallait pas plus pour passer une heure et demi jouissive, encore plus que la référence ONG BAK. ça va être dur de faire plus barré maintenant, à moins de vouloir sacrifier l'équipe au complet.
Une demo de cascades de 1h30'
Autant le dire tout de suite l'histoire n'a aucun intérêt, et elle n'est que prétexte à des scènes de cascades et de combats de folie.
Les chutes sont vraiment impressionantes , les cascadeurs rebondissent de tous les côtés, vrillent dans tous les sens.
Les combats sont bien fait ( sauf celui entre les deux filles), et les différentes scènes metant en jeu les sportifs et leurs disciplines sont assez bien rendues.
Toujours est-il que quand on voit à la fin du film le "making-of" façon Jackie Chan, on ne peut s'empêcher de penser que pour des professionels ils ont l'air de bien se faire mal.
Thailand American Ninja
Dès les premières images du film, le spectateur se retrouve propulsé une bonne vingtaine d'années en arrière, du glorieux temps des productions Canon / O'Bannon / Medham et des réalisations d'un Sam Firstenberg. L'image est délavée à souhait, la mise en scène dépouillée de toute ambition cinématographique. Les acteurs cabotinent, l'intrigue - simpliste au possible - nécessite de longues minutes douloureuses à exposer le moindre détail (futile). La distinction entre bons et méchants est marqué au fer rouge - pas de maldonne, l'action peut commencer !
En fait, c'est une loooongue attente mal refreinée qui commence. Mise à part une introduction musclée, mais en-deçà des espoirs placés dans le film (sans parler de l'illogisme : pourquoi le jeune policier ne prend-il pas simplement la bombe pour la balancer au loin, au lieu de laisser crever son partenaire ?!!), s'ensuit une longue scène d'exposition d'une bonne heure sans intérêt aucun sauf celui du remplissage obligatoire pour ramener le film à l'1h30 exploitable.
Une fois l'hymne nationale thaï entièrement passée, l'action commence; et les scènes d'action sont effectivement époustouflantes; ne serait que cette horripilante mise en scène desservant totalement les prouesses accomplies et les trop nombreux recours au ballon rond pour dégommer les adversaires de manière plus qu'improbable.
Il ne faut pas se leurrer : les cascadeurs sont ici quasiment tous issus du monde gymnastique et la plupart des mouvements exécutés sont plus des figures de style type, que de la vraie castagne. En cela, Tony Jaa se place à un tout autre niveau, ayant définitivement intégré les arts martiaux à ses prouesses sportives.
Reste quelques cascades casse-cou simplement exécutés pour son sensationnalisme et - visiblement - au risque de la vie des acteurs.
Reste un film bis de grande envergure, mais plombé par une toute petite ambition; un film tourné entre potes pour surfer sur la vague du succès d'"Ong Bak", faire parler de la Thaïlande comme le nouvel eldorado de l'actioner (et d'y inclure un nationalisme exacerbé)et de faire patienter jusqu'au prochain film de Tony Jaa. Il y a eu bien pire dans le genre, mais l'intérêt reste finalement limitée.
Ouchhhhhh!!!!!!!!!!!!!!
Enorme!!! superbe bisserie from Thailand! A mi chemin entre le girl with gun et l'actionner nationaliste indien, Born to fight c'est du Godfrey Ho surbudgetisé avec des cascades de malades et un scénario qui part en vrille! Gymnastes vs terroristes, salto contre gun, ballon de foot contre grenades ...que demande le peuple? Ajoutez y des acteurs bovins (et des actrices aux belles mamelles!), un message patriotique lourdingue et surtout une musique de Tuning OMNIPRESENTE...et vous obtenez un des plus belles bisseries de ces derniers années. Rythmé et cretin, Born to fight c'est du bonheur!
Action Action Action
Film de dingues en effet,born to fight est cependant à double vitesse.On palpite dans les 15 premieres minutes avec une scene d'action installée sur les toits de camions roulant,puis on s'endort pendant 1heure pour se réveiller par un déluge de cascades spectaculaires basées sur des figures de gymnastique le plus souvent.Dommage tout de meme,35 min de folie et 1 heure où il ne se passe vraiment rien. (à noter qu'il n'y a aucune comparaison à faire avec ong bak,2 films sans points commun sauf leur origine)
Réalisateur:Je veux que tu te fasse mal ,compris?
Cascadeur:Pas d'probleme.
Il y a rien à dire ,ce Born to fight c'est de la "Bombe" , que de l'action brute non stop dans le style HK des années 80,chaques protagonistes ont droit à leurs effets de ralentis, à leurs coups de graces , rien à voir avec Ong bak qui est presque nul ,je crois que c'est le No 1 en matiere de la longueur de temps de sequence d'action , j'ai pas fais un chrono avec A Toute épreuve ( Hard Boiled ) de sir John Woo mais ça lui tient tête et les cascadeurs "ouch" j'avais mal pour eux on les vois au generique de fin à la Jackie Chan qu'ils se font tres mal
Pour amateurs d'action pur jus .
Après l'effet ONG BAK, assez logiquement voici l'effet BORN TO FIGHT
Vous avez aimé ONG BAK ? Vous aimez les films d'actions, de bastons ou les cascades plus hallucinantes les une que les autres sont mises en scènes de manières presque impossible ??
Pour voir l'incroyable, pour voir des cascades et des combats qui relèguent ONG BAK à un niveau "moyen", BORN TO FOGJHT est la seconde réponse de la Thailande en matière de film d'action. Et je peux vous assurer que ce film est une vraie claque. Alors oui, le scénario n'est pas creusé, mais franchemet, c'ets pas très grave, même si celui-ci sert de prétexte, BORN TO FIGHT est tellement impressionannt qu'on a l'impression d'être devant un jeu vidéo. La vraie question est : Que sera le prochain film Thailandais dans le genre, car à ce niveau là, ils prennent tellement de rsiques que la prochaine fois, y aura des morts ! A voir
Brain & rétines killaz!!!!
Attention mesdames et messieurs, voici venu de Thaïlande,le film le plus fou que le cinéma d'action ait engendré! Si vous savez prendre du recul par rapport aux scénarios/prétexte (une horde de fils de hyènes prend un village en otage), si vous assimilez le second degré,voir supérieur,alors jetez vous sur ce monument du cinéma 6000% action et profitez du spectacle.Vos yeux vont en pleurer des larmes de sang!!!