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Blue Gate Crossing

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les avis de Cinemasie

5 critiques: 3.05/5

vos avis

26 critiques: 3.77/5

visiteurnote
750XX 4.25
antigone 3
Catt 4.25
chronofixer 3.25
David Federmann 5
deckard73 5
french touch 4.5
Hidelirium 4
Inoran 3.5
Izzy 3.75
jep 4
Jérôme.D 3.25
Macareux moine de Bretagne 1
Manolo 3
Mounir 3.25
Oiggab 3.25
Pikul 4.25
punkfloyd 3.5
Qumran 3.5
QuyTam 4.25
Scaar Alexander Trox 4
Secret Tears 3.75
seijûrô hiko 4
Titeuf@ 3.75
tu0r 4.25
yansan 4.5


classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement

c'est un peu dommage

il s'agit d'un film d'ambiance, un regard sur l'adolescence, ces émois, ces doutes.... l'image est belle, lisse, colorée, tout cela coule bien naturellement et sans heurt; malheureusement c'est encore une fois trop mou, trop léger, il manque de la substance. dans ce genre de films (BLUE SPRING, VIRGIN SUICIDE...), je trouve que shunji IWAI est celui qui connait le plus de réussite, avec ALL ABOUT LILLY CHOU CHOU, FIREWORKS ou PICNIC. BLUE GATE CROSSING a sa propre personnalité, cela respire le cinéma taiwanais, mais je n'ai pas été entièrement séduit, meme si il y a des qualités évidentes (photo, acteurs, ambiance)

12 septembre 2004
par chronofixer


Délicat

C'était vraiment génial, superbement filmé, intimiste à souhait, tendre...

24 janvier 2003
par David Federmann


le plus beau film sur les années collège/ lycée

Comment Yee Chin-yen est-il parvenu à rendre les années de l'adolescence avec tant de sensibilité, de vérité, de pudeur, de pureté et de beauté ? Là où la plupart des films américains et français nous montrent leur jeunesse avec une vulgarité et une bêtise immense (quelques exceptions bien sûr comme Welcome to the dollhouse de Todd Solondz, les Roseaux sauvages d'André Téchiné), le cinéaste taiwanais évite tous les clichés mais n'oublie pas de retransmettre tous les sentiments et sensations de cette période clé de la vie. Les deux comédiens principaux sont géniaux. Les personnages sont touchants et complexes (même le garçon qui à première vue pourrait sembler simple). J'ai vu ce film en salle et ça faisait tellement longtemps que je n'étais pas sorti d'un cinéma avec tant de bonheur dans le coeur. Pour résumer: de jeunes comédiens excellents, des décors simples et familiers à tout spectateur, une belle musique discrète, des dialogues justes et une mise en scène subtile. Ne vous fiez pas à son apparente simplicité, réussir un film comme ça est dix mille fois plus difficile qu'il n'y paraît. J'espère qu'il sortira en DVD.

13 septembre 2005
par deckard73


Entre eau et terre

Un film simple, sur la vie adolescente à Taiwan et la vision qu'ils ont de l'avenir adulte si proche et si incertain.



touchant et reposant

Blue Gate crossing est un film tout en douceur, qui se regarde avec passion et avec nostalgie. Guey Lun-Mei joue le rôle d’une lycéenne un peur rude, Maeng Kerou. Elle est très touchante dans son interprétation. Pour une fois, le triangle (A aime B qui aime C, mais par contre, C aime A) ne s’essouffle en aucun cas dans ce film et n’est absolument pas redondant. Evidement, la sexualité et surtout l’homosexualité y sont évoquées, mais ce thème n’est pas traité comme s’il s’agissait d’une lourde chape de plomb qui aurait pu ternir l’ensemble du film. Le réalisateur, Yee Chin-Yen, permet d’intégrer ses idées tout en souplesse dans Blue Gate Crossing grâce à la tendresse, la naïveté et la fougue des jeunes acteurs. Il peut être fier d’avoir offert à Taiwan un petit bijou cinématographique.

14 septembre 2008
par Hidelirium


"Love will tear us apart"

Savoir filmer le désir, soutenu, sous entendu, la gêne, un regard, le doute et le trouble. Blue gate crossing, dans sa manière de voir, lui ou elle, des personnages, concrets, denses, pronfonds, dont on ne sait rien mais que l'on devine, que l'on souligne, s'en charge avec élégance. C'est l'histoire d'une aventure de cinéma maintenant un peu convenue, déjà vue comme on se dit, pas en cachette, d'un scénario que l'on croit connaître, et qui n'en est rien car il est à l'image de nos amours : communes et terriblement singulières.

C'est une histoire à trois, et vraiment à deux, où l'on fantasme, se cache, s'évite ; où l'on tient ses distances, puis on se rattrape, pour flirter, voler, caresser une idée qui nous fait frémir dans un corps en devenir. C'est l'adolescence, naïvement on laisse sa trace sur les murs de l'école; avec intelligence un film en laissera l'empreinte. On se livre des secrets, loin, dans une école beaucoup trop grande pour nous tous seuls et des espaces qui nous concentrent, reflètent dans nos états d'âme autant de doutes que d'incertitudes. Dehors, le soleil de fin de saison d'un été se joint à nous pour nous accompagner lentement vers des plaisirs inconnus, à l'unisson. Sa chaleur étreint nos corps, sa lumière glisse sur nos visages, et le cadre apprend à nous voir avec la pudeur de nos amours contrariées, qui ne servent jamais à être étalées pour servir leurs bonnes causes. Ici il n'est question que d'histoire de désir doux amer, que rien ne vient jamais figé dans les catégories d'usage. On veut croire au possible, on est aveugle et lucide, on se promet sans savoir que croire, et la force d'un sourire d'une simplicité aussi confondante que touchante, nous invite aux illusions des peut être.

On ne sait jamais vraiment où se situe la porte qui nous mène vers le monde adulte, quel est ce passage, et Blue gate crossing sait filmer cette absence. Ce flottement trouble où nos questions ont la douceur âpre d'une incertitude lointaine et mélancolique, toujours trop romantique. La porte bleue, son passage, est-elle enfin ce point à l'horizon vers lequel ses yeux à elle se sont perdus, lors de ce premier baiser qui n'a jamais eu lieu, face à la mer ? Lorsque son regard se chargea alors d'une absence et d'un mystère aussi indéchiffrable et émouvant que l'intériorité de tout son être, dont le reflet incarné devint la surface d'une lecture d'un monde en soi ?

De sa beauté délicate et fragile, Blue gate crossing filme des espaces vides et sensibles, ouverts, corps, âmes et matières, où les êtres cherchent à vivre, comprendre, et laisser leur trace dans le monde, juste pour un autre, au moins pour un autre, en souvenir de sa propre histoire à soi.

Amor.

12 janvier 2003
par Jérôme.D


Une relation triangulaire tout ce qu'il y a de plus banal. Mais dans l'ensemble, l'histoire est plus subtile qu'elle n'y parait.

17 janvier 2003
par Macareux moine de Bretagne


L'anti "Hartley coeur à vifs"

J'ai d'abord cru que ce film était un énième conte d'adolescent comme on en voit beaucoup dans les pays anglo-saxon!!! Mais ce film est émouvant, drôle (un humour quelquefois proche de celui de Kitano: cf le prof de sport ou encore l'attitude de l'amie de Kéru quand elle se retrouve en face de notre héros) et il fait même réfléchir (ça fait plaisir!!!)!! L'innocence des personnages fait tout l'interêt du film dans la mesure où même le "beau gosse" n'est pas caricaturé comme dans les films américains (ce n'est pas un boys band à lui tout seul, il possède des aspects "tocard" ce qui le rend attachant...et proche des spectateurs ;-))!! En clair, je vous encourage à aller voir ce film sans état d'âme!!! Sachez que vous ne retrouverez pas dans le cinéma en présence d'ado attardé fan de "lorie" car ce film n'est pas pour eux!! Les plus agé se rappelleront avec nostalgie leur jeunesse et les autres remettrons peut être en question leur relation amoureuse avec le sexe opposé.

22 janvier 2003
par Oiggab


Joli!

Délicat, intelligent, sensible, un regard frais sur les amourettes adolescentes, peu original certes, mais beau, timidement beau, essentiellement beau. Un pendant réaliste et optimiste au "Memento Mori" coréen, visuellement bien moins performant, mais singulièrement attachant. Avec en prime une formidable jeune actrice principale.

08 novembre 2003
par Scaar Alexander Trox


tres sympa

et surtout très mignon. très rafraichissant. à qui ça ne rappel pas de (bons?) souvenirs tout ça?

13 janvier 2003
par seijûrô hiko


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