Arno Ching-wan | 2.25 | Pilotage automatique |
Ca commence par une séance de kendo, s'enchaîne avec un mélodrame plutôt ridicule, puis continue dans un énième pays fictif en guerre. Là, Black Jack sauve une gamine sans avoir l'air de trop y croire, un peu comme le réalisateur et toute son équipe, d’ailleurs. Du coup, le spectateur suit le mouvement et n’accroche pas à ce septième épisode. Il soupire et attend la fin, tout en se coupant les ongles des doigts de pied pour optimiser le temps perdu. Ô joie, feintes et sacrifice sont toutefois bien présents, cet épisode n'est qu'un leurre placé là pour, comme un buisson ingrat le ferait d’une rose aussi belle que rare, cacher trois épisodes formidables aux yeux du monde pour mieux se les accaparer. La balance n’est pas stable, le dernier brelan sera d’as ou ne sera pas. Et le bilan du brelan sera sacrément positif.