Mou
Bien que l'histoire se situe en prison, l'atmosphère n'y est pas. Si l'histoire d'amitié classique est bien là, le film n'exploite que cette idée sans prendre en compte l'intensité dramatique de la situation carcérale. Il en résulte un film qui manque cruellement de rythme, qui n'est que vaguement émouvant à défaut d'avoir su suciter un intérêt réel chez le sqpectateur. Si l'on ajoute quelques fautes de montage assez grossière, une qualité technique plus proche des années 80 que 2000 et des actrices finalement assez banales, il devient difficile de conseiller ce film. Pour ne pas perdre votre temps et voir l'ultime référence dans le genre regarder directement
The First Time is the Last Time!
Women in prison
Qui eut crû, que Jade Leung retrouve un jour l'un de ses plus remarqués (à défaut de "meilleurr) rôles sur grand écran, celui de la tueuse sans foi, ni loi "Black Cat"?!!
Sauf que…sauf qu'une fois de plus, quelque producteur HK peu scrupuleux et bien opportun ait réussi un joli coup de marketing en trompant sur sa véritable marchandise! De l'affiche originale, jusqu'à – même !! – la séquence d'introduction, on se croirait dans un bon vieil actioner avec une Jade Leung top cool tout de noir vêtue en train d'exécuter son contrat.
"Black Cat" pendue au-dessus du vide, gamin sauvé dans ses bras, rien ne laissait présager le soudain basculement dans un autre monde, un autre genre.
"Black Cat in Jail" – un coup dur pour tous les fans de la véritable tueuse professionnelle. Une fois cette déception surmontée, on se lèche les babines devant les nombreuses opportunités de sang et de tripaille dans le genre du "women in prison" – mieux vaudrait ne pas se frotter à notre obscure héroïne préférée…mais que nenni!! Les compagnes de cellule de notre héroïne préférée sont toutes doux comme des agnelets, passent leurs temps à se chamailler…et à ruminer les raisons pour lesquelles elles ont atterri en prison. Autant prévenir de suite: seul "Black Cat" présente un CV bien lourd à sa charge; les autres ont quasiment toutes été injustement incarcérées ou pour des raisons, que l'américain (enfin…celui dépeint dans des productions de la défunte Canon) moyen trouverait encore défendables. Toutes ces séquences "rédemptrices" sont donc illustrées par des petites séquences: la femme à laquelle on glisse un sachet de drogues dans la valise à l'aéroport, la femme trompée, etc, etc. Des séquences, dont on s'en tamponne pas mal le coquillard…et qui n'arrachent pas non plus de larme dans celles se passant au présent. Mal jouées, hyper dramatisées, elles semblent tout droit échappées d'une mauvaise sitcom – et le budget au rabais conforte le pauvre spectateur dans ses prérogatives et sa colère noire.
Comprenons-nous bien: ma note n'est pas (entièrement) guidée par la déception de ne pas assister à une nouvelle aventure de "Black Cat", mais surtout par la nullité de l'ensemble.
