Hunger Games Origins
Fukasaka étant décédé peu de temps après avoir pondu cette bombe, elle en devient son film testament. D'un message qu'il laisserait aux jeunes, on peut l'étendre à tous, ceux qui restent, jeunes et vieux ; car ce sont ses derniers mots qu'il grave sur le média qu'il maîtrise le mieux, le cinéma. A l'aune d'une période où l'on verra hordes vieillards miséreux s'accrocher à la vie en reprochant aux jeunes d'incarner l'ennemi, ce à force de bêtise renfermée et entretenue – tout en allant chercher le pain, les vieux votent toujours – on mesure le discours à sa juste valeur. Un discours de paix, voire camusien car c'est "La peste" qui porte ce film avec tous ces pauvres hères qui ne peuvent choisir qu'entre le camp du fléau et celui des victimes. Point de manichéisme ne nous est imposé puisque à la pire des salopes d'être pardonnée à l'heure de sa mort, Suite n°3 de – flash - Bach aidant. Je ne connais pas le livre du journaliste Koshun Takami dont fut tiré le film mais ce dernier brasse large, pose de bonnes questions et la première est la suivante, que le récent Transperceneige pose aussi : dans quel monde souhaitons-nous vivre ? A un instant T, un jeu, quel qu'il soit, est imposé par l'homme à ses semblables. Nul n'est obligé d'y jouer. Les options : y participer en tuant son prochain, le fuir en se suicidant ou le combattre et aimer les autres, ce que prône ce beau film porteur d'espoir, en aucun cas nihiliste. Si j'aime beaucoup, sans tous les connaître, loin s'en faut, les fameux films du maître de sa période yakuza 70's, j'avoue aimer de plus en plus cette bataille en effet royale dont le seul défaut reste cette importance donnée à l'excès au personnage joué par Takeshi Kitano. Du haut de son nom maintenu dans la fiction, « Kitano », il parraine l’œuvre de son ambivalence fascinante mais parasite - un peu - un film qui n'avait pas tant besoin de sa présence, parfois trop envahissante. Car l'alter « égo » de Fukasaku ça n'est pas lui mais le Platoon's like Kawada, l'un des deux électrons libres qui n'appartiennent pas à cette malheureuse classe d'école condamnée. Avant de mourir, ses derniers mots, simples, sont qu'il est heureux d'avoir eu des amis. L'autre « invité » est un redoutable ange la mort. Peut-être Fukasaku s'est-il reconnu dans ces deux-là et nous prévient-il que l'adulte est autant un ange qu'un démon ; aux jeunes d'y faire attention, à lui-même de nourrir le bon chien toute sa vie. Et en pensant d'un coup que Melville racontait à peu de chose près la même histoire avec son Gerbier de L'armée des ombres qui un beau jour refuse de jouer un jeu sadique donc accepte la mort, on se dit que ce Battle Royale mérite plus qu'amplement son statut d’œuvre culte vouée à être de temps à autre découverte, redécouverte, conseillée, remakée, évoquée... Le tout en second niveau de lecture d'un jeu de massacre toujours aussi fendard et sacrément bien foutu !
Jeux de massacre entre amis.
Partie de chasse à l'homme orchestrée par un nonchalant Kitano en survet', dénonciation brûlante des armes et de ce que l'on peut en faire avec, Fukusaku ne se pose pas de question et lance un direct du gauche suivi d'un uppercut à la société nippone, écrasée par les médias. Seulement là où Fukusaku loupe le coche et va un tantinet trop loin, c'est sur cette sidérante facilité d'éxecuter un par un des jeunes étudiants réduits à de petites frappes méritant une punition. Fukusaku avait-il oublié que le Japon possède un taux de suicide extrêmement inquietant sur ses étudiants? C'est un peu une mode là-bas, l'echec des examens ou echec de la vie se réduisent souvent à la forme la plus lâche de mettre fin à ses jours : le suicide. Ici, Fukusaku enchaîne massacres sur massacres dans un esprit purement bis certes, mais rapidement gratuit avant de sombrer dans l'anarchie la plus totale. Diable, heureusement que cette production finalement accrocheuse dispose de bons ingrédients : interprêtes justes, réalisation fine et agréable ne cherchant pas le tappe-à-l'oeil et musique classique qui ne nous est pas inconnue. Battle Royale pourrait s'apparenter à une série B agréable et guère prise de tête, mais dont le fondement même fait de dénonciation sur la misère de la jeunesse pourraît choquer ou étonner dans le mauvais sens du terme.
Version longue : dimension supplémentaire
Comme tout le monde a déjà tout dit sur le film, je vais juste parler de ce qu'il y a en plus dans le Director's Cut. L'avantage de ces nouvelles scènes est que d'une part, ca montre toutes les morts que l'on ne voyait pas auparavant dans le film, et d'autre part, ca développe certains personnages qui n'était pas très compréhensible dans la version cinéma ; ainsi, on apprend beaucoup de chose sur le passé de la psychopathe (dont j'ai oublié le nom) et ainsi on comprend mieux son comportement vis-à-vis de ses camarades et pourquoi elle est exclue, et cela la rend plus attachante et on a pitié d'elle ; limite elle devient le personnage le plus dramatique du film et celui pour lequel on pleurerait le plus si on avait envie de verser une larme. Un autre point intéressan de cette version, c'est qu'elle ne finit pas sur la scène bidon des deux acteurs en train de courir, mais rajoute quelques scènes assez touchantes à la fin ; ca relève un peu le niveau et c'est assez agréable de finalement ne pas terminer sur un raté. Enfin bref, le Director's Cut est vraiment très intéressant, apportant des tonnes d'informations supplémentaires sur des personnages du film et modifiant un peu certaines vues que l'on pouvait avoir. Très bon.
je t'aime, je te tue
ça commence plutôt bien, voir même d'une manière très excitante, le concept aurait pu casser la baraque et on se retrouve avec des histoires d'amour à 2 balles bien trop longues et inutiles avec des acteurs bien moyens ce qui tue toute l'intensité.
Et ne me parlez pas de réflexion psychologique sur les réactions amoureuses du psyche en situation de survie extrême : les protagonistes nous balancent leurs histoires de A à Z comme si ils avaient le temps et l'envie (et nous aussi d'ailleurs, comme si on avait le temps de s'endormir dans un film qui se veut soit disant électrochoc) de faire un bilan de leur courte vie amoureuse voyant l'inévitable arriver : la mort.
C'est bien simple, plus le film avance, plus l'originalité de l'idée de base disparaît pour laisser place à...... pas grand chose.
A ne pas manquer pour ses scènes cultes, certe (le début, ouiii !), mais aussi à ne pas trop encenser car sous son concept ravageur s'insinue malheureusement avec persistence des airs de sitcoms dégoulinants.
D'accord avec Astec moi aussi.
a voir absolument
Il faut revoir ce film encore et encore. La vrai violence n'est pas toujours la ou l'on croit.
un conseil: ne pas manquer le making-of des bonus DVD, le film est encore plus beau apres les temoignages des acteurs
26 décembre 2002
par
jeffy
Un mélange étonnant de bis bien gore et de film politico-social
Avec sa double casquette, Battle Royale a un peu de mal à pleinement convaincre. Alors que le début laisse espérer un film "pied dans le plat" à la Fight Club, la suite très proche d'une série B trash, certes très bien faite, mais série B trash quand même, laisse un peu sur sa faim. Il ne faut décidemment pas attendre le brûlot que le sujet laisser espérer mais tout simplement profiter du spectacle macabre en le prenant au deuxième degré.
On peut alors pleinement profiter de l'excellent travail de Fukasaku Kinji à la réalisation, après une entame un peu moins convaincante en raison d'une musique un peu pompeuse. Mais le vieux fait ensuite preuve d'une efficacité qui devrait inspirer bon nombre de jeunes réalisateurs. Quant aux jeunes acteurs, ils s'en tirent plutôt bien et la variété des affrontements ainsi que le décompte des morts affichés à l'écran rend l'ensemble fort divertissant et facile à suivre.
Evidemment, le final peut en décevoir certains, mais on attendra de voir le Director's Cut et sa fin différente pour vraiment conclure sur la volonté de Fukasaku Kinji. En ne faisant qu'effleurer un sujet qui avait tout pour être passionnant, Battle Royale manque la catégorie film culte pour rester dans les séries B bien jouissives comme certains les aiment. Il est évident que celui qui prendra le film au premier degré trouvera beaucoup à redire sur le scénario (qui des adultes ou des enfants sont les plus dégénérés après tout?). Il y a certes un message dans le film, mais il est secondaire par rapport à la partie jouissivo-gratuite que constitue le spectacle de cette classe lancée bien malgré elle dans une folie destructrice.
Fukasaku, l'increvable...
Malgré sa relative mauvaise santé, le cinéma japonais reste toujours vivace; il est l'un des rares à toujours oser sous toutes ses formes des sujets polémiques, barges que l'on ne verrait pas aux USA, à HK et encore moins en Europe. Si ces trois industries peuvent produire bien évidemment des films à propos sulfureux, ces derniers ne rejoignent jamais (ou si peu) ce qui peut être fait au pays des sentais.
N'ayant jamais peur de ne pas être assez consensuel, les cinéastes japonais peuvent se lâcher et se livrer à certains débordements. Quant à savoir si cela a une influence quelconque sur les jeunôts, il faut savoir qu'il est toujours possible de se balader très tard à Tokyo ou autre avec des yens plein les poches sans risquer quoi que ce soit, mais ceci est un autre débat. Ainsi les Tsukamoto, Miike ou Kitamura peuvent shooter tranquillement, et ce, même quand ils oeuvrent pour des majors qui ne sont plus ce qu'elles étaient.
Cette nouvelle génération a ouvert une nouvelle brèche dans laquelle s'est engoufré Fukasaku peu habitué aux brûlots contestataires (TM et (c)). Mais ceci n'est finalement pas vraiment étonnant quand on se souvient que son Virus détient toujours le record absolu du nombre de morts de l'histoire du cinéma et que comparé à ce climax de folie, dans le même genre, un Alerte ! fait bien rigoler.
Battle Royale se positionne donc à mi-chemin entre deux genres made in japan : la critique acerbe et le bis fou furieux. Et, Fukasaku fait mouche. C'est délirant à souhait, ça massacre bien comme on l'attendait et c'est monstrueusement incisif : impossible de ne pas se poser des questions telles que "est-ce que cela arrivera ?" et "comment réagirai-je ?". C'est imparable. Le propos n'est pas bâclé, la cible n'est pas loupée. A la fin on a même droit à du bon Dragon Ash alors forcément...
13 janvier 2002
par
Chris
Ca aurait pu être un grand film…
Fukasaku avait assurément de quoi tourner un grand film avec une telle idée de départ dans un tel contexte : le fait de pousser à l’extrême les concepts de jeux real-TV comme Loft Story ou Survivor en obligeant les candidats à s’entretuer sur une île déserte pour que le meilleur finisse par l’emporter, d’appliquer ce schéma diabolique à une classe d’adolescents (pas encore responsables de leurs actes au regard de la loi) et de placer son intrigue non pas dans un futur proche (comme dans le livre d’origine) mais dans la société japonaise actuelle plongée dans une grave crise économique et identitaire, avait certes de quoi faire frissonner et baver d’envie. Et si Battle Royale est globalement un bon film, Fukasaku a échoué sur plusieurs points qui me paraissent dommageables et qui empêchent l’approbation totale.
La première remarque à formuler vient du « pourquoi » de ce jeu absurde. Quelques phrases d’introduction nous expliquent que le pays a complètement sombré dans le chaos, entretenu notamment par des étudiants rebelles qui boycottent les cours ; c’est pourquoi que le gouvernement a voté une loi absurde consistant à envoyer une classe s’étriper gaiement loin des villes. Mais quel est l’intérêt de ce massacre purement gratuit et presque anonyme puisque la population japonaise n’est que peu au courant? Quel est l’intérêt d’une telle débauche d’énergie et de moyens (des centaines de soldats, des équipements ultra-sophistiqués) ? Le film aborde la question aussi rapidement qu’il l’élude, prouvant certainement que Fukasaku s’en batte royal ! (oh le jeu de mots pourri …). Mais une explication plus claire, plus rationnelle, et surtout plus crédible qu’une simple vengeance d’adultes aurait pourtant grandement servi son propos. Pourquoi n’avoir pas pensé à installer des caméras partout sur l’île et de retransmettre le jeu sur toutes les chaînes du pays afin d’apeurer les jeunes susceptibles de déconner tout comme leurs parents ? La critique d’un état totalitaire dégueulasse n’en aurait été que plus efficace et plus grinçante…
On peut aussi se pencher sur le savoir-faire de Fukasaku, qui n’est plus à démontrer mais qui n’est peut-être pas vraiment approprié à un tel film. En clair, je trouve qu’il a signé un film plutôt plat et qu’il n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout de ses idées. Comment concevoir en effet que parmi 42 adolescents livrés à eux-mêmes dans un monde sans foi ni loi, aucune scène ne montre un garçon tentant d’enlever une fille pour la violer au lieu de la tuer bêtement ? Il semble surprenant qu’une telle idée n’effleure pas des jeunes (puceaux pour la plupart) dont c’est sans doute la principale préoccupation ! D’autre part, pourquoi avoir choisi une fin aussi grossière (Kitano qui se relève pour répondre au téléphone après s’être fait truffé de balles, avant de s’écrouler) et dont l’optimisme (on est à Tokyollywood ?) n’est vraiment pas nécessaire ? Aucune explication valable à cette question, à part la préparation d’une probable suite… Enfin, on peut regretter la mise en scène trop classique pour un tel sujet et l’emploi de la musique : on n’ose imaginer ce qu’aurait donné cette intrigue si elle avait été réalisé par le radical et talentueux TSUKAMOTO Shinya !
Malgré ces évidents défauts, Battle Royale est quand même un film à voir, ne serait-ce que par le jeu de massacre type jeu vidéo qu’il met en scène : contrairement à ce que disent certains, les meurtres successifs de chacun des 42 étudiants (environ) n’est pas du tout ennuyeux, puisque la tension augmente au fur et à mesure des disparitions (l’élimination des candidats du « maillon faible » a beau être répétitive, aucun n’a trouvé à redire sur la tension qu’elle réussit à créer). Et puis, de manière inattendue, Fukasaku nous offre un portrait d’adolescents tout à fait intéressant : devant le manque de repères, les instincts les plus vils enfouis au fond de l’âme apparaissent à la lumière du jour de façon stupéfiante… Certains s’éclatent véritablement à tuer au point de revenir s’amuser après avoir gagné (cf. le magnifique personnage de Kiriyama), d’autres se découvrent des talents de destructeurs ou au contraire restent introvertis et timides. Et il faut reconnaître que Fukasaku a réussi à donner une personnalité à une quarantaine de jeunes (en l’espace de 120 minutes) de façon très efficace.
Battle Royale est donc trépidant et non dénué d’intérêt, mais bancal et parfois inégal. Surtout, il ne va pas assez loin, et ça, c’est vraiment regrettable.
Loft Story hardcore
Voilà un film qui aura fait parler de lui tant sa forme, bien plus que son propos, se situe à la frontière entre provocation et brulôt social. Quoi qu'il en soit, Battle Royal marque le grand retour du septuagénaire réalisateur Fukasaku Kinji.
Prenant place dans un futur proche, l'intrigue nous plonge dans un Japon en crise à peine esquissé. Pour y résoudre le problème de la violence qui touche particulièrement les jeunes, le gouvernement a voté le Battle Royal Act, une loi qui autorise l'existence d'un jeu mettant en scène, sur une île deserte, la mort de tout une classe choisie au hasard...
Intelligence pernicieuse du système qui, pour essayer de se mettre à l'abri de ce qu'il a lui même engendré, fait de ses victimes leurs propres bourreaux. On frissonne en pensant qu'avec des jeux comme Loft Story et leurs cortèges "d'éliminés" par semaines, nous ne sommes pas si loin du concept de Battle Royale, qui ne fait que pousser la logique jusqu'à son extrémité.
Avec un tel scénario Fukasaku n'invente pas la poudre car bien avant il y a eu Le Prix du Danger (1983, de Yves Boisset) et le roman (1958) de l'écrivain anglais Robert Sheckley du même titre, sans compter un sombre téléfilm allemand des 70's qui reprend le même concept (edit >et diffusé sur Arte début 2003). Le réalisateur japonais pousse le concept de départ (société du spectacle et fachisante etout ça) un cran plus loin.Autant le dire tout de suite, le résultat, malgré un bon départ de l'intrigue, se range bien plus du côté du slasher que du pamphlet social. Bien que la volonté soit là de traiter de sujets tel que le problème des générations dans un contexte de crise sociale et économique, ou encore celui de la déshumanisation d'une société fachisante, le propos se trouve vite relayé au second plan pour s'attacher à nous dépeindre les 40 morts violentes (et plus) qui rythment ce long-metrage. En effet, passé les premières 20 minutes passionnantes qui installent les protagonistes dans leurs rôles de victimes/ bourreau, les considérations philosophiques (ici teintées d'un humour rouge sang) s'effacent pour laisser place au jeu du massacre collectif.
Et là Fukasaku Kinji ne manque pas d'imagination, puisque toute les formes de mise à mort possibles sont passées en revue au cours des quelques jours que dure le jeu. C'est là une des forces de ce film mais, en même temps, une de ses faiblesses. Car pour frapper encore plus fort l'imaginaire du spectateur les acteurs, qui incarnent les lycéens, ont quasiment tous l'âge de leur rôle ! Un gage de réalisme mais en même temps une perte d'expérience dans la qualité de l'interprétation. L'histoire s'attachant à nous dépeindre les destins successifs de l'ensemble des élèves, il s'ensuit une grande disparité dans la qualité du jeu des acteurs, ce qui tend à réduire l'efficacité de certaines scénes en plus de casser un peu le rythme. Et puis la multiplication des histoires d'amour contrariées, entre nombre d'élèves, lasse un peu à la longue.
Au final il reste une oeuvre inachevé et en retrait sur le plan de la critique sociale (ce que sanctionne la fin "heureuse" en opposition à l'ambiance du film) mais qui remplit relativement bien son contrat pour ce qui est du spectacle avec une réalisation efficace quoique classique. Mention spéciale pour Takeshi Kitano dont le personnage du professeur est l'une des attractions de ce Loft Story hardcore.
Sanglant, mais distrayant
Bon, il faut l’avouer Battle Royale n’est pas d’une grande subtilité. Il n’empêche que l’action y est omniprésente et on se laisse emporter par le jeu, un jeu quand même assez sanglant. C’est à ce titre que le scénario est quasi inexistant, le but se résume à peu près à : massacrez-vous ! Mais il y a quand un message derrière ce film et toute la violence qu’il entoure, une sorte de métaphore de la vie en société, où les sentiments n’ont pas vraiment leurs places, ce qui est davantage présent dans notre société actuelle. L’objectif de nous divertir est réussi, et c’est bien cela le plus important.
Battle for life
C'est un superbe hymne à la vie
La vie est rempli de métaphores comme la remise du pack individuel remis à chaque participant comme pour confirmer que les gens démarrent égaux en droit (un pack chacun) mais que rapidement le destin favorise certain plus que d'autre tout en sachant en que ce n'est ni mieux ni moins bien mais différent (outils différent ~ milieu sociaux différent)
La survie aussi apprend la valeur unique qu'une vie. Certain opportuniste, d'autres solidaires ou solitaire. Certain paranoïaque, d'autre naif.
Tuer pour vivre, Battle royal ^_^
BR
que dire de cette oeuvre culte.c'est magnifique,fukasaku réalise
un chef d'oeuvre certe ultra violent met une critique tellement profonde et radical
de la societé japonaise(sa fait peur).un kitano formidable (comme d'hab) , le casting des lycéen est pas trop mal(chiaki kuriyama en trotre), la mise en scene excellente bref un film CULTE. je conseille la version longue.
Sanglant à souhait !!
Même si ce n'est pas mon genre de film à la base, il faut dire que Battle Royale est particulièrement réuss
Le film est porté par un concept et une histoire originale.
Could Kill your best Friend
Du jamais vu un film complètement décalé et violent, battle royale ne ce décrit pas il ce regarde, à voir au moins une fois.
Tokyowood tente le pseudo gore
Gore ? Critique social ?
Que ni ni !
Lammentable... Je n'attendais que ça, je le redoutais un peu aussi, voir un film de critique social ultra gore. Et on se retrouve avec un film visionnable... dans tout les sens du terme.
L'image la plus gore ? Un type avec 1cm de hache planté dans les cheveux, après un accident.
La moitier (voir les 3/4) des morts se font à coup de mitraillette. Et dans de nombreux cas, la caméra est trop "pudique" pour nous montrer l'acte. Et on a droit à un beau mouvement de caméra pour ne rien voir de l'agonie.
Alors si vous voulez voir du gore, allez revoir les 7 samourais (beaucoup plus gore, c'est pour dire !)
Critique social ? Même le "social" je ne l'ai pas vu, alors la "critique" !...
Il y aurai pourtant eu des choses à dire, de la part du réalisateur. Qu'advient-t-il lorsque l'individu n'a plus droit au rôle protecteur du groupe ?
Comment en vient-t-on au meurtre ? Et puis l'effet bien connu de l'autorité, on leur dit de s'entretuer, ils le font, alors qu'ils n'écoutaient rien avant.
On est bien loin de la critique social que l'on peu avoir dans "sa magesté des mouche" où même de n'importe quel film tout court.
Déjà, pour avoir un peu de critique social, il faut que la psychologie des personnages soit un brin censé... Là, c'est baclé. Aussi bien dans le scénario que dans le comportement des personnages.
Le prof qui semble l'archétype du prof incappable, presque alcoolique et qui rate tout dans sa vie. Et le voilà à la tête des militaires, dans une peudo base sur une ile déserte. genre 007... ( on s'attends presque à ce qu'il donne à bouffer aux crocodiles ) Avec Une seule idée, la vengeance sur ces élèves... ( d'un seul coup, ça fait beaucoup moins prof... Et on y croit pas trop.)
La mise en scène de l'idée de battle Royal, mettre des ados pour s'entretuer pour faire exemple ( et le faire chaque année apparemment ) allier avec cette scène initial de présentation du vainqueur, qui n'a rien à voir dans le film, montrerai une certaine médiatisation. Et là Une critique social interessante. Mais comme déjà dit, point de critique social ici, alors il n'est jamais question de médiatisation par la suite, à la loft story, qui elle, aurai été un début de critique social.
Le reste du temps, tout les personnages font exactement tout ce qu'il faut pour se faire tuer. Pas très futé...
Mais comme cela ne suffit pas, c'est un élément extérieur au groupe ( donc si le groupe symbolise la société, un élément extérieur à la société et donc une facilité qui n'apporte aucune critique social ) qui massacre la plupart des ados... Et il le fait... par pure folie !
C'est le bouquet ! Ni critique social, ni un début de psychologie des personnage.
Le résultat (comme on sait un peu le concepte du film, et comme avec le manque de suspens que ça a ) on ne s'attache à aucun personnage.
Le réalisateur semble s'en rendre compte, et nous pointe quasiment du doigt celui auquel on doit s'attacher.
Pourquoi 1.75 ? Parceque même s'il ne tient AUCUNE des promesse qu'il s'était fixé, ce n'est pas un trop mauvais film. C'est bien fait. Un film japonnais de "qualité"
Pas de prouesse dans la réalisation, mais pas de bourde. On retrouvera surement ce réalisateur à la télé japonnaise.
UN PEU DECU
Ce film étant encensé par la critique internationale, je dois bien avouer que j'attendais quelquechose de plus exceptionnel que le spectacle proposé. Si le but avoué du réalisateur eétait de proposer une critique de la décadence de la jeunesse japonaise, je trouve que le résultat n'est que peu convaincant. La violence reste omniprésente, certains personnages sont attachants et l'ensemble m'a paru bien filmé. Un film à voir.
Renversant
J'ai vu un film à la violence exacerbée, joué par de jeunes acteurs similaires cantonnés dans le stéréotype du lycéen japonais : absolument efficace, mais pas divertissant.
Marquant
La scène où l' on voit Kitano avec son parapluie m' a totalement troublé. Ce plan là est génial. Rien que pour ce plan, Battle Royale mérite d' être vu.
A part ça le film est excellent. Superbement réalisé par Fukasaku très inspiré qui nous livre là son dernier Chef d' oeuvre.
Merçi Mr Fukasaku.
Jeux de massacre jouisif et nauséeux!
Le paradoxe de ce film est que sous un emballage de jeux de massacre jubilatoire et défoulatoire, Fukasaku brode une très habile trame dramatique, qui réussit franchement à nous impliquer émotionellement dans ce calvaire. Du coup, le film se situe entre deux types de films bien distincts tout en gardant une homogénéité rigoureuse. C'est à la fois une farce et un film politique, à la fois un drame et une comédie gore. Bref, un film passionnant.
Creux…
Battle Royal, un film critiquant une société, en choisissant la violence pour faire la morale ?
Je n'en sais rien, je ne connais pas le but du réalisateur...
Mais voilà, le film commence, fort, très fort même, pendant 20 minutes (toute la présentation en fait), c'est vraiment très bien, avec un Kitano en pleine forme, avec un rôle presque sur mesure.
Mais voilà, ensuite, çà se gâte : plus rien !
Beaucoup de scène d'action, violente, avec un compteur façon jeu vidéo qui élimine les victimes...alors, certes, on ne s'ennuie pas, mais voilà, on devine tout, et en plus, avec un tel début, on attendait justement des surprises, et en fait, c'est bien creux ! Le film basculant dans la facilité.
A la rigueur, il y a la scène de l'empoisonnement qui est efficace, mais qui est très classique...
Bref, grosse déception pour ma part, une fois les 20 premières minutes passées, je vois plutôt ce film comme un film violent pour ados en manque de sensation.
Idée intéressante, pas assez poussée
Après 45 minutes de film, il n'y a plus grand chose à voir. Une critique de la société qui aurait pu être intéressante mais qui finalement tombe à plat car pas assez développée. Après, c'est juste une série de bastons plus ou moins ridicules. Décevant.
Décalé et provocant !
Voilà un film qui sort des sentiers battus !
La mise en place de l'histoire est magistrale, en revanche le film semble s'essouffler un petit peu dans sa seconde partie.
Mais quoiqu'il en soit, ceux qui ne l'ont pas vu doivent le voir !
14 octobre 2004
par
a woo
Ridicule et inutile
Je n'ai y est trouvé aucun plaisir, je ne vois pas l'interet du film et visuellement c'est pas tres interessant.
Comment massacrer son prochain
Je ne suis pas une fille très sensible, et pourtant....
Là j'ai été littérallement choquée!! Jeux de massacres à la pelle, dès la 1ère minute, il y a un meurtre!! Franchemnt, si le réalisateur a voulu nous faire voir la décadence de la jeunesse japonaise à cause de leur éducation trop stricte et de leurs rancoeurs dissimulés, il pourrait faire ca un peu plus "cleanement". Le 0.75, c'es pour le fond de l'histoire.
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Tué 1.........Survivants .......0
Je suis mort un Mercredi du mois d'avril 2002 dans un cinéma ....Rien à rajouté.
Un beau film d'amours lycéens
Je n'ai jamais trop aimé les films romantiques. Mais Battle Royale m'a ému. Il décrit parfaitement les difficultés qu'éprouvent les adolescents face à un sentiment nouveau : l'amour. Presque chaque personnage à son histoire personnelle, et les voir se démener pour parvenir à leur fin est vraiment magnifique.
Battle Royale : un belle romance contemporaine.
Un excellent brûlot bien violent
Très jouissif ce film, beaucoup plus réussi que sa suite. A noter la performance terrible de Kitano, à l'aise dans son personnage de prof complétement taré lanceur de couteaux.
BATTLE ROYALE est une référence asiatique.
Que dire sans étouffer le film d'éloges ?
Battle Royale bénéficie déja de tellement de critiques (positives et négatives), est-ce bien la peine d'en rajouter ?
Je tiens juste à dire que ce film a été un déclic pour moi, c'est depuis ce film que j'ai commencé à m'intéresser au cinéma asiatique.
Ames sensibles s'abstenir!!
Ultra gore, unique en son genre (le film est inclassable), bourré d'ironie. La mise en scène n'en est pas moins percutante et efficace.
Barbare, ambigü, cynique, jouissif, anarchiste,.....
.....tout ceci Battle Royale l'est. Mais il est aussi "drôle" dans la mesure où c'est le premier teen-movie où les ados sont à la fois victime ET bourreau. "Drôle" dans la prestation d'un Kitano que certaines critiques trouvaient trop équivoque. Pathétique ? Fasciste ? Attachant ? Il l'est assurément : entre ses accès de colère furibard (et vlan un couteau en pleine tête pour la bavarde) et son étrange attitude à la limite de la schizophrénie et de l'autisme, il enfonce un peu plus le film dans le doute.
Aussi, Battle Royale, pour son refus de partie pris a été comparé, à raison, à un Starship Troopers nippon. Là, aussi c'est une bonne référence. De toute façon Fukasaku père n'a jamais caché qu'il admirait le génial hollandais.
Bon je tourne, je tourne mais et le film en lui même alors ? Ben c'est une vraie montagne russe; entre les accès de violence limite gore, l'humour -noir- de certaine scènes (les trahisons,...), la crudité d'autres (2 éléves jettent leur barda dans un torrent, puis, voyant qu'ils ne peuvent s'en sortir plongent....et le compteur apparait), il montre de plus la véritable face de l'être humain dans un univers dénué de toute règles : la barbarie et l'égoïsme.
En effet, il ne s'agit pas que d'un "survival contest" mais aussi l'occasion pour certain(e)s (pas de sexisme !!) de régler quelques comptes (je pense au "volontaire" et à cette -jolie ceci dit- garce de Mitsuko qui déssoude unetelle parce que elle est sortie avec untel, qui fait amie-amie avec machin pour la tuer et piquer son paquetage,...),....et c'est comme ça pendant près d'1h40.
Bref, un film riche, qui en appelle autant à Predator l'un des chefs-d'oeuvres John McTiernan (le cadre forestier et le retour à l'animalité comme moyen de survie), qu'à Starship Troppers pour son refus de nous donner une opinion claire (chacun voit ce qu'il veut) et son coté inclassable. Déroutant et à voir absolument.
A ne voir qu'une fois
Oui, le concept est interressant, oui on ne s'ennui pas, oui les acteurs sont assez bon (et même parfait....ce bon vieux Beat Takeshi)...
On ressort enthousiasmé de la première vision du film; mais lorsqu'on le voit une deuxième fois, c'est déjà beaucoup moins emballant dans la mesure où il ne reste plus qu'alors à contempler les scènes d'action (cela devient donc un banal film américain)
amusant tellement il est outré.
ceci dit un film vraiment complaisant dans la violence
et devient vite ridicule et vain!!
pas beaucoup d'interêt passé la curiosité
Une tuerie...
Vraiment excellent.
Le charisme de Kitano aidant, on atteint une certaine jouissance en regardant ces élèves s'entretuer (cruel).A avoir, a voir et a revoir sans hésiter.Vivement la suite!!
Une solution on ne peut plus radicale pour rétablir l'ordre dans les collèges
Un mélange de genre au milieu d'une île cauchemardesque où des jeunes sont prêts à tout pour survivre: au final un excellent film desservi par de jeunes et bons acteurs qui peut etre jugé choquant pour son scénario anticonformiste et trash pour certaines scènes mais c'est justement là l'intérêt...
EXCELLENT !!! BR, c'est de la folie furieuse, entrecoupée de moments de spleen...
C'est génial !!! Un film dont l'histoire est originale, audacieuse et accrochante : que demander de mieux ?
J'adore les listings des morts et combats sur fond de musique classique, les petites phrases qui tombent sur l'écran noir comme un cheveu sur la soupe apès une tuerie (ex.: "Avant de mourir, je suis heureux d'avoir eu des amis", "Mon dieu, laisse-moi encore dire une chose", ou "Tu comprends pourquoi, toi ?" adressé au spectateur...), l'humour noir et sadique (bonus à la séquence de la vidéo explicative), les déclarations d'amour après avoir été assassiné par celle qu'on aime... J'en viens à me demander si je devrais pas me sentir coupoable d'avoir aimé tout ça, toute cette violence...
Et bien, non, car cette violence est utile, elle est le fruit de la colère du réalisateur qui transfigure ici bien des malaises de la société japonaise (et de la société tout court ?) : stress et angoisse de vivre dans une société où la compétition est reine et l'échec interdit, où le désespoir et la peur d'être un perdant conduisent au suicide, montée de la délinquance et solutions inadaptées, danger de la télé-réalité...
Un film à savourer, qui vaut au moins par son originalité et la conviction de son réalisateur, aujourd'hui hélas disparu...
haha
je pense que tout à été dis.
c'est tout simplement trippant.original (du jamais vu même je pourrai dire) ,hyper bien fait,bien joué,drole parfois,deroutant (kitano à la fin).bref genial
la toute fin assez moyenne tout de même :-/
Classique Instantané
Avant d'être un film sulfureux et provoc, Battle Royale est aussi et d'abord un excellent thriller d'anticipation bien nerveux, au sujet bandant et bien exploité.
Un film sans concessions qui plaira aussi bien aux cinéphiles en recherche "d'auteurs" qu'aux fanas de l'action et de cinéma de genre.
Les acteurs sont performants, les personnages bien présentés et attachants, la réalisation est maîtrisée, ça démarre au quart de tour pour ne vous lacher qu'à la toute fin.
Passionnant, épique, révoltant, noir, drôle, violent...un pur film rock n'roll, qui en possède à la fois les couilles, la rigueur, le fun et le romantisme.
les japs en force
c un film trop violent et trop puissant.A voir absolument
Battle Royale est génial.
Il faut savoir employer les bons mots. Un chef d'oeuvre est une oeuvre d'art parfaite en son genre, particulièrement accomplie; Battle Royale comporte trop de petits défauts pour en être un. Quelque chose de génial est, selon le Larousse, quelque chose de sensationnel. Pas besoin de chercher pour sensationnel je pense...
C'est bien de cela qu'il s'agit: Battle Royale fait appel à une palette de sensations étonnament variée, en un seul plan, par une seule réplique, sous les accents d'une même musique.
Battle Royale est, comme je l'ai dis, loin d'être exempt de défauts; du surjeu de certains acteurs au schéma enfantin de certaines scènes, on est loin d'un chef d'oeuvre. Cela ne l'empêche toujours pas d'être génial; ses partisans ont déjà largement fait l'inventaire de ses fortes qualités (allant jusqu'à des accents de génie visuel pur), je n'en citerai donc que les plus frappantes: le scénario inventif qui, sous son apparence bourrine, pleurnicharde et naïve, recelle une forte personnalité cynique, desespéré (celle de Kenta Fukasaku) mais aussi optimiste (la fin), et fait preuve d'une belle répartie dans son écriture des adolescents (tout ça peut sembler ridicule quand on est habitué aux dialogues de Audiard ou aux films de Mann, mais c'est vraiment réaliste quand on y réfléchit bien...); les acteurs sont tous très hauts en couleur, et, même s'ils en font un peu trop par moments, on le mérite d'avoir l'âge de leurs personnages et de se donner à fond; Kitano est génial en en faisant le minimum; la bande originale de Masamichi Amano, splendide, joue merveilleusement sur plusieurs tons différents, etc etc...
J'ajouterai que le montage est absolument terrifiant quand on s'y connait un minimum, par son sens du rythme son osmose avec la réa de Fukasaku, qui, malgré son âge avancé, ne s'est pas privé de nous livrer quelques plans magnifiques, dont un d'une virtuosité trop rare: celui où Mitsuko meurt sous les balles de Kiriyama (dont on voit un bout de l'arme dans le champ) en vue quasi subjective sur l'aria de Bach, avant de s'écrouler dans l'eau et la voix off disant "je voulais juste m'en sortir"...
Pour terminer, un mot à ceux qui trouvent débile la séquence où Kitano mort se lève pour répondre à son téléphone: tout d'abord, le ridicule de cette scène a été totalement revendiqué par ses auteurs (comme s'ils n'avaient pas fait exprès, voyons, un peu de réflexion); ensuite, elle est à mon humble avis une métaphore de l'inconscience qui règne dans ce monde devenu cinglé, une espèce de montrer à quel point tout cela n'est qu'une mascarade quasi-illusoire...
Enfin... Battle Royale est génial, parce qu'il est unique. Et qu'un film unique doit bien avoir quelques traces de génie...
Un film duquel ressort une grande puissance
Fukusaku ne fait pas son age : quel punch !!
Jeu de massacre ennuyeux
Voilà donc donc le film que le Japon voulait interdire ?
C'est ça le brûlot social dont on nous parlait tant ?
Seul le début du film (la présentation des règles du jeu à la classe m'a fait pensé au film Starship Trooper dans le genre : engagez-vous la fleur au fusil) et la fin sont bien.
Le reste des ados bien stéréotypés se masssacrent, se découvrent lorsqu'ils tuent ou lorsqu'ils s'aiment, mouais...
Dans le genre critique d'une société malade je préfère un "Starship Trooper" beaucoup plus orienté humour au second degré et donc plus à mème à faire réfléchir le spectateur ce qui est bien là le but d'un film dit "brûlot social".
personnellement j'aime beaucoup l'idée, je pense que ça ne serait pas une mauvaise chose pour préserver le système éducatif et...
Bon, par contre quand je vois sur le boitier du dvd la tete de kitano en gros avec "beat takeshi kitano" je fais "hahaha" il n'a que 10 malheureuses minutes. Alors bien sûr, Kitano reste Kitano, toujours autant de charisme, mais bon... ce qui me fait penser que son rôle plus développé, aurait été vraiment intéressant, mais comme la plupart des thématiques du film, son personnage n'est qu'effleuré.
Par exemple le rêve de Noriko ne débouche sur rien, c'est une bonne idée, mais qui finalement ne sert pas trop le propos. La narration de départ est intéressante, pour finalement laisser la place à ce concept de rapports, qui vient rajouter à cette tendance deshumanisée du film, et sert donc bien le propos. Les "acteurs", bon, c'est vrai, ils en font un peu trop, mais de là à dire qu'ils sont mauvais! Certains m'ont fait mourir de rire, comme Mitsuko avec son sourire de sadique sous la lampe, et je trouve qu'ils remplissent finalement bien leur rôle, ce qui est le principal (disons qu'ils ont la tête de l'emploi). La violence omniprésente, est tout à fait bienvenue, ce n'est pas ce que j'appellerais de la violence gratuite (enfin un peu, mais bon elle est quand même justifiée, et puis si on veut de l'impact!
les gars qui font les pubs de prévention routière ou contre les drogues devraient faire appel au réalisateur...) La réalisation est efficace, avec pas mal de travellings, les décors sont plutôt bien exploités,et le rythme est assez soutenu. Mais malheureusement, aucun des personnages n'est suffisament creusé, ce qui est un peu dommage. C'est un peu comme si chacun présentait un trait de caractère spécifique, plus que des psychologies élaborées. Chapeau au "volontaire" en tout cas.
Donc c'est un divertissement loin d'être stupide, prenant, tout à fait d'actualité, et qui aurait vraiment pu être un film excellent si on avait un peu plus creusé (mais cela aurait voulu dire plus long, et peut être moins d'impact... qui sait) C'est en tout cas un très bon film à voir, même si on n'atteint pas la portée idéologique et psychologique qu'on aurait été en droit d'espérer avec un tel sujet (je veux dire le dilemme : tuer ou mourir de toutes les façons, n'est pas assez développé) ok ce n'est pas un livre, mais comparez aux 4 premières pages de la condition humaine (ok c pas le même sujet mais d'un point de vue psycho avant meurtre, ça aurait pu donner des pistes) Enfin je crois que j'ai a peu près tout dit, j'ai beaucoup aime ce film, juste quelques petits regrets mais bon a voir!
du Verhoeven a la sauce nipponne ...
Jouissif !
geniale le scénario!
Mais dommage quand même avec un scénario comme ça, ils auraient pu mettre plus d'action.
Novateur et jouissif !
Tout est dans le titre.
Une grande claque, et un réel plaisir à voir ce film, qui souffre quand même de quelques longueurs.
Il ne faut pas s'attendre à de l'action non-stop, ce qui fait que la bande-annonce (notamment) trompeuse risque d'en décevoir plus d'un.
Vive le cinéma HK pour nous proposer de tels films !
L’île de la tentation meurtrière
Le vétéran japonais Fukasaku n’a pas la réputation d’être ni de s’entourer d’auteurs particulièrement portés sur la suggestion, mais le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a le sens de la dérision et de la démonstration.
Ponctué d’interventions pince-sans-rire de Beat Takeshi (flegmatique, froid, égal à lui-même, mais qui se contente de faire de la figuration), Battle royale repose sur un principe aussi sommaire et éculé qu’efficace, soit l’alternance ininterrompue de scènes niaises sur les amourettes entre collégiens (façon Loft story), avec les poncifs formels de rigueur (plan fixe, musique sirupeuse) et de scènes gore (entre autre réjouissances, une tête tranchée en deux à la hache, un égorgement, un œil arraché) et esthétisées (ralentis, morceaux de musique classique), instaurant ainsi une ambiance malsaine.
C’est d’ailleurs ce second type de scènes qui est le plus intéressant et révélateur de la volonté de Fukasaku : il y oppose l’extrême raffinement de la civilisation à la brutalité la plus primaire, à l’image d’un film constamment porté sur le contraste et l’ambiguïté entre réalité et spectacle (chaque meurtre est suivi d’un écran noir précisant le nombre de survivants, le personnage incarné par Beat Takeshi porte le patronyme civil de l’acteur, Kitano). Comme dans Starship troopers, de jeunes et beaux garçons et filles subissent les pires atrocités ; comme dans le film de Verhoven, les sous-entendus et allusions sur l’industrie du show sont très présentes, mais Battle royale est lui aussi un film d’action jouissif et ludique.
Un délice.
Un film foutage de gueule jouissif, qui n'oublie pas la petite pique à l'attention de la société nippone. Les jeunes n'ont jamais été aussi malmenés : du bonheur.
un brulot comme on en voit pas souvent
et en plus c'est fun
un petit gout d'inachevé
je suis complètement d'accord avec la critique de ghost dog, à part peut-être la partie sur les viols.
En plus de ses commentaires, je souhaites juste souligner l'excellente prestation de kitano.
Voilà, je me suis pas foulé.
A noter la sortie dans 1 mois de la Z2.
c'est tout simplement "sublime"
sur une critique du film "time and tide" on parlait de "claque visuelle" dans la tronche. pour battle royale c'est carrement"une rafale de coup de tete" dans la tronche. c'est un grand film .
Excellent!
Ce film est tout simplement une bombe! Les scènes violentes s'enchaînent, mais n'empêche pas Battle Royale d'avoir une petite touche poétique. C'est une très bonne critique de la société japonaise actuelle.
Même si les personnages sont volontairement stéréotypés (la garce de service, le hacker, le rebelle etc.), on a aucun mal à s'attacher aux différents protagonistes de l'histoire et on souhaiterait vraiment que tous puisse sortir de cet enfer. Tous les acteurs ne sont pas de grand comédien mais Kitano est génial (comme toujours) en prof désabusé. Les autres performances varie du bon au très moyen. Cela doit être un des seuls défauts majeurs du film.
On passe un excellent moment et quand on resort de la salle une seule question subsiste: Quand sort le dvd?
Vous reprendrez bien un peu de soupe? niark niark niark...
Ahhh ! Ce film est un pur bonheur. C'est trash : d'accord. Ca ne va pas souvent bien loin : d'accord. Mais de la à le comparer à un Teen movie de plus, là je dit non. Ce chef d'oeuvre se demarque d'abord par une mise en scène trés dynamique et des partis pris sortant assez des sentiers battus. Presenter la tuerie comme un jeu innocent pour les adultes et monstrueux pour les enfants inverse une morale qui dans la réalité semble être inversée. Comme si les enfants poussaient le bouchon trop loin et que les adultes voulaient leur montrer qu'ils peuvent aussi leur rendre la vie impossible. Car Battle Royale n'est pas qu'une reflexion sur l'esprit de competitivité. Tout le sujet du film se base sur la vengeance. C'est expliquer que la vengeance peut, comme l'amour être aveugle, et que donc respecter son prochain est peut être le mieux qu'on ait à faire pour ne pas se faire avoir par la suite. Que ce soit le prof qui se venge, les élèves qui profitent de l'occasion pour regler leurs petits differents ou l'ancien gagnant venu se venger... désolé mais tout le moteur de l'action est là. La preuve en est cette somptueuse phrase de Kitano : "Quand on deteste quelqu'un, il faut en assumer les consequences"
Et si en plus on arrive à nous amuser, nous faire flipper (la scène d'intro est culte), à nous scotcher sur notre fauteuil (j'adore la scène dans le phare),... finalement, je ne vois pas ce que l'on pourrait demander de plus.
Et pour la petite histoire des amours contrariés, d'abord dans un souci de representation "réaliste", c'est assez logique. Mais surtout, lors de la dernière scène lacrymale facile (où je me disait que là ils en faisient trop), la jeune fille est abatue cyniquement dans le dos. C'est à ce moment là que, convaincu, je me suis dit : "J'adore ce film".
UNE OEUVRE NOIRE ET TOTALEMENT DELIRANTE
Très spécial. A voir pour ne pas mourir idiot.
MA-GNI-FIQUE :) :) :)
Vraiment epoustouflant ce film represente bien le mal etre du japon a notre epoque. Mais il faut tout de meme le voir au 2nd degré sinon vous risquez de finir un peu psychopathe.
Les meutres sont atroces et le decompte des élève est vraiment satirique (comme dans un jeu video). Un film a voir mais a ne pas laissé entres toutes les mains.
etonnant!
bien que j'ai vu ce film bien apres mes amis et qu'on m'en ai beaucoup parle,je ne m'attendais pas du tout a voir ca.
c'est un film qui en meme temps est tres serieux et en meme temps une grosse blague...la musique classique rappelle "apocalispe now " de coppolla avec les plans panoramiques sur les soldats...les filles sortent tout droit de manga avec leurs grosses armes et leurs jupes....
ce film est tout simplement genial et je suis bien contente d'etre parmis ceux qui l'ont vu!
31 décembre 2001
par
jade
ATTENTION: UNE BOMBE EN PUISSANCE!
"Battle Royale" est bien un film qui sort des sentiers battus! Pour une boucherie, c'est une vraie boucherie! Durant un peu moins de deux heures, on enchaîne les meurtres et autres tueries.
Un film qui laisse à réfléchir. Bref, un petit bijoux du gennre.
A VOIR ABSOLUMENT
Enorme !!
l'ambiance, le charisme de kitano et de certains éléves font de ce film un incontournable au même titre que sonatine ou kids return !!
bref allez le voir ou achetez le !! :)
Battle Royale, oeuvre reflechie ou série B ? Les deux sans doute...
Malgré ma relative méconnaissance du cinéma asiatique, je m'autorise à vous présenter cette critique de Battle Royale, ce film m'ayant très favorablement impressionné. La question première, celle dont découlent toutes les autres, concerne la catégorie qualitative à laquelle Battle Royale appartient. S'agit-il d'une série B ou d'une réflexion sur la société de compétition et l'inhumanité des relations interpersonelles ? L'un des mérite du flim est de montrer que l'un n'exclue pas l'autre, que, parfois, une relative maladresse dans la réalisation s'accompagne d'un contenu pertinent. Il m'a été difficile de juger des préstations des acteurs, mon japonais étant encore largement perfectible, mais il apparait que Battle Royale, malgré certains aspect fleurtant avec le ridicule, a le mérite de poser les bonnes questions. Le film renseigne en effet non seulement sur la société japonaise mais aussi sur les faiblesses de chacun d'entre nous, tous les types humains étant représentés... Certes, par moments le spectateur s'interroge quant au sens à accorder aux scènes de violence. Agressivité commerciale ou impératif cinématographique douloureux ? Ma réponse vous est connue, il vous reste à vous forger la votre...
Fabien "Fakhn" Fakhimi
L'île au tresor
Grosse critique sociale et politique, Battle royale a tout pour plaire, une histoire originale, un rythme soutenu, une violence utile au récit (pas gratuite), des acteurs convaincants dont Takeshi Kitano (toujours dans les bons coups celui-là...).
Un très bon film à ne pas mettre entre toutes les mains.
TROP PUISSANT
Voila un film vraiment fort.
Chaque scene est aussi puissante qu'un punch de Tyson...
Les nombreuses morts toujours tres violentes nous montrent la cruelle realité de la guerre.
Enfin, chacun des eleves est assez attachant, qu'il s'agisse du fou qui tue pour s'amuser, de la salope de service, de l'eleve-commando, ou du hacker-communiste...ils sont TERRIBLES!!!
d'accord avec Astec
Ce film reste une déception à mes yeux.
Si j'ai été soufflé par les 20 première minutes, le reste du film est très inégal.
La multiplication des histoires d'amour contrariées combinée à un jeu d'acteur assez moyen aurait vraiment du être évitée.
A ne pas rater quoi qu'il en soit.
Que le jeu commence!
Voila un film que l'on ne peut eviter et qui ne peut laisser neutre. Apres on aime ou pas mais pour ma part je trouve que c'est une critique cruelle, sanglante qui vaut largement le detour. Sur un sinopsis qui laisse augurer le pire (42 jeunes, une ile, des flingues et doit y avoir un seul survivant) le realisateur alterne scenes ultra choc, ultra sanglante, ultra violente avec des scenes plus intimes devoilant des personnages sensibles, deroutes, confrontes a la folie de la societe les renvoyant face a leurs propre nevroses, peurs et envies.
C'est l'etre humain et sa psychologie qui est decorticee dans ce film.
Dernier mot sur le casting emmene par un Ando Masanobu axcellent de fragilite et un Kitano savoureux de cynisme.
Citron numérique...
Qu'est réellement Battle Royale, un film militant dénonçant un système ? Une purge fachiste se complaisant en montrant de la pâtée humaine ? Un film anarchisant fustigeant la jeunesse en la confrontant à la violence qui la fait tant fantasmer ?
Je voterai pour la 3ème solution, les cinéastes japonais ont une furieuse tendance à fichent leur pied aux culs de la jeunesse aveugle, alors le réalisateur les balance dans une sorte de réality show mâtiné de musique classique du meilleur goût. Il fait un véritable opéra baroque, où les djeun's peuvent se massacrer joyeusement, peu importe la musique est toujours plus forte.
Les distributeurs nous vendent ça comme un produit de consommation avec jeu vidéo et accroche publicitaire genre "Loft Academy", en voulant nous faire croire que Kinji Fukasaku est un p'tit nouveau imitant un Verhoeven au meilleur de sa forme... ils se fichent le doigt dans l'oeil, Fukasaku délivrait déjà des pamphlets anarchisants que l'ami Paul s'en inspirait peut-être pour son court-métrage de fin d'études.