C'est naze... 
Cette chose est un enfer pour qui ne cautionne pas l'humour absurde et crétin nippon mais pas seulement (Takeshi's castle me fait bien marrer pour ma défense). Ici, c'est le degré ultime, et malheureusement si le décalage constant dans l'absurde passe bien dans le manga, en live, ce n'est plus qu'une excuse constante pour combler l'heure et demi et justifier la nazitude intersidérale de chaque scène, une bonne excuse pour justifier tranquillement une molesse infecte et un mini trip branchouille de mes coui... Bref, ça ne mène ou n'offre absolument rien puisque comme le dit l'auteur du manga, c'est du manga de m@er!#de$, où tous les poncifs du bien contre le mal sont poussés au stade crétin le plus primate, où l'action est volontairement complètement naze, où chaque situation se vautre dans le débile le plus profond et où évidemment les affrontements sont inexistants, du
Versus au stade ultime du naze en somme. Certains apprécieront évidemment. Personnellement, c'est inbuvable, mou, faiblard, sans une once de créativité et beaucoup trop volontaire pour valoir quelque chose. Il reste quelques mini moments trash légèrement marrants, c'est tout.
Dieux du stade et rois des cons...
Produit par le « hype » Kitamura Ryuhei et mettant en vedette son acteur fétiche Sakaguchi Tak, Battlefield Baseball malgré ses airs de Shaolin Soccer « like » est bien loin de ce dernier en termes de standing comme d’intentions. Tant mieux car sinon le résultat aurait pu dans ce cas être vraiment décevant.
Petite production fauchée le film de Yamaguchi joue bien plus sur un humour nonsensique et absurde typiquement manga que sur une pluie de sfx et d’action. D’ailleurs le film est tiré d’un manga de l’auteur Gataro Man (publié pendant un temps dans le mensuel Shonen Jump) qui définit lui-même son travail en général comme du « manga de merde » (kusoman que ça se dit paraît-il) avec beaucoup de gags scatos (attention les yeux et bouchez vous le nez) et trash. Si Battlefield Baseball n’atteint pas les extrémités « pipi, caca, popo » dont semblent faire preuves certaines des autres œuvres du mangaka, il n’en reste pas moins que sa sérialisation « discutée » dans le magazine Shonen Jump fût interrompue avant de trouver une fin bien définie, obligeant ainsi le réalisateur Yamiguchi Yudai a reprendre une partie de l’histoire en compagnie de Gataro lui-même, crédité du coup comme co-scénariste.
Au programme pas de délires scatos mais un squelette d’histoire, façon « récits de sports shonen » pour hordes d’ados, dynamitée de l’intérieur par un mélange de surenchère dans l’absurde, d’humour ras du bulbe et de jeu appuyé –limite gras- des acteurs qui ne lésinent pas sur les poses et mimiques. Ajoutons à tout cela une histoire de compétition de baseball « underground » où tous les coups sont permis, une équipe « infernale » composée de zombies de pacotilles, une galerie de personnages tout aussi archétypaux dans leurs représentations parodiques que le héros, et des « sublpots » aussi débiles que la trame principale et on tient là un film –dont les scènes sont autant de sketchs racontant une histoire- qui pourrait rappeler par certains côtés –seulement- l’esprit Monthy Python. Un humour qui demande une tournure d’esprit « aware » et ne fera donc pas forcément l’unanimité à l’export de la même façon qu’il l’a fait au Japon où le film a reçu un très bon accueil malgré son budget plutôt cheap, ouvrant d’ailleurs la voie au genre que Yamiguchi –dont le prochain film omnibus est une autre adaptation d’un manga de Gataro- qualifie de « comédie stupide nonsensique ».
Donc peu de scènes d’action spectaculaires (bien qu’elles soient pas trop mal menées, au vu des moyens, quand il y en a mais ce n’est clairement pas l’objet) dans ce film, que ce soit des combats ou des matchs de baseball, mais des idées saugrenues à la pelle qui ne font peut-être pas toujours mouche et souffrent de certaines baisses de rythme dans la mise en scène, mais assurent au final un solde de rire positif. Si le film tient la route c’est en partie aussi grâce à la prestation convaincante dans le registre parodique de Tak Sakaguchi qui joue à fond le rôle de contre-emploi dans un ton premier degré avec juste ce qu’il faut d’exagération, l’absurde du contexte et des motivations des personnages se chargeant de créer le décalage. Un film avec de petits moyens bien sympathique et sans prétentions qui touchera plus facilement les adeptes d’humour hongkongais ou les habitués des exagérations SD des mangas plutôt que le fan de Shaolin Soccer (et pas forcément de Stephen Chow...)
Ce film n'est pas nul...
il est simplement débile! La grande question c'est que c'est totalement délibéré, alors pourquoi ? C'est tellement débile qu'il est parois impossible de ne pas rire, mais franchement c'est épuisant à regarder à moins de se passer un bon CD et de faire un jeu vidéo en même temps, sinon je ne vois pas comment on peut supporter ça.
Dommage
Le film ne parvient quasiment jamais à aller au delà de ses notes d'intentions en raison d'un rythme laborieux, de scènes d'actions la plupart du temps moyennes, d'un acteur principal - entre autres - au cabotinage maladroit, de trop de situations volontairement ridicules mais plus agaçantes que drôles, de deux ou trois gags marrants et d'une fin qui n'en finit plus. C'est d'autant plus frustrant que l'on ressent une volonté très claire de bien faire.
14 décembre 2019
par
A-b-a
Dans la lignée du bahut des tordus 
Véritable pied de nez à quiconque souhaitait suivre un film classique à l'intrigue linéaire,"le bahut des tordus" était une comédie non-sensique au rythme délirant, des plus réjouissantes. En voyant "battlefield baseball", on comprend que leréalisateur a un style très personnel, qui ne s'embarasse pas de conventions.
Il faut savoir que malgré le match national dont il est question tout le film, les héros n'y mettront jamais les pieds. Idem pour le baseball. Il y a bien des battes et un stade, mais ne vous attendez pas à observer ce sport. En ce sens, le film va bien plus loin que "shaolin soccer", dont les matchs, malgré leur fantaisie, étaient soumis aux règles classiques du foot (marquer en tirant le ballon dans les buts adverses...). Ici il s'agit de baston de rue à mort sur un terrain de baseball.
Les scènes d'action, peu nombreuses et courtes, misent avant tout sur le comique de situation. Cependant, on observe quelques éclairs chorégraphiques aussi courts que réussis, notamment un duel à coups de battes très fluide. Ce n'est bien sûr pas le point fort du film.
La trame, aussi simpliste soit-elle, reste plus structurée que celle du "bahut...". Malgré l'aspect succession de sketchs, la trame principale reste toujours claire. Les téléfilms romantiques bourrés de scènes cuculs appuyées par des musiques larmoyantes sont constamment parodiées avec succès, et l'absurde est au rendez vous.
Crétin, certainement, délirant, assurément, à voir, définitivement!
Ma batte cloutée dans ta gueule 
Fidèle à ce qu'on peut attendre de lui, Battlefield Baseball est un film débile qui ne ressemble à rien, comique et crétin, dans le genre qui nous fera bien bidonner pour peu qu'on soit receptif à un humour pas toujours très fin. Au menu donc : personnages complètement délirants, caricaturaux et sur-joués ; lancés qui tiennent davantage de la boule de feu dragonballzedienne que d'autre chose ; battes customisées ; ...
Malheuresement, comme souvent avec ce genre de films, je regrette que le délire ne soit pas poussé jusqu'au bout. En particulier dans le mise en scène, trop souvent pas assez explosive et manga-like. Mais en fait je trouve dommage d'avoir diluer le délire "baseball de combat" avec certains passages se voulant parodiques (le tromatisme du héros, les gros sermonts sur l'amitié, les flash-back en comédie musicale,...) qui s'il sont parfois drôles et réussis plombent immanquablement le rythme punchy de l'ensemble.
En gros, Battlefield Baseball reste une curiosité, pour les amateurs de films crétins mais pas forcément indispensable.
05 novembre 2006
par
Epikt
Il y a des réalisateurs japonais qui ont du soucis à se faire!!
Attention un OVNI va se fracasser dans votre téléviseur! Enfin un film vraiment déjanté comme seul les Japonais savent les faire. Basé sur un scénario des plus primaires: le mauvais éléve un peu "bad boy" confronté aux démons de son passé lorsqu'il se retrouve face à des "supers méchants"; le délire est présent tout au long de ce film,parsemé de trouvailles hallucinantes,sans cesse dans l'absurde avec une mention spéciale pour les passages stylé comédie musicale!! Mais voilà ce genre de film vise un public tellement précis qu'au final il ne peut conquérir que quelques cinéphages dans l'attente du grand retour du gouru " Miike Takashi".Pour ma part je n'ai qu'une seule chose à vous dire: où est le club de battlefield baseball le plus proche que je m'y inscrive!!!!
completement débile, et mauvais.
le réalisateur a voulu faire une espéce de "shaolin soccer" mais avec du base ball, et c'est raté (et pas un peu) seuls quelques gags assez grossiers sauve le film du navet ultime. les scenes d'actions sont nuls , bref c'est tres mauvais.
genial
je trouve ce film vraiment chouette a regarder
franchement on retrouve plein de gag tire de manga , le cote dramatique est hillarant c a classer dans les film bien fun a regarder a plusieurs
Sympathique et déjanté
Malgré quelques longueurs, je dois bien avouer que j'ai été attiré par l'énergie qui se dégage du film. Les gags sont très gros mais sont parvenus à me faire rire aux éclats (chose plutôt rare). C'est dommage qu'on ne voit aucun match de "vrai" baseball mais il faut prendre le film comme il est : un délire divertissant .
